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Le café entre montée en puissance des coffee shops et pauvreté des offres de café en restauration

Alors que la demande s’intensifie, le secteur de la restauration propose une offre à deux vitesses. D'une part, les cafés moyens servis dans les enseignes de restauration classique, bars tabac et parfois les restaurants gastronomiques qui se fournissent auprès de groupes gigantesques et similaires. Et d'autre part, les chaînes de cafés à l’image de Starbucks ou Columbus et les plus petits coffee shops à la sélection et l'approvisionnement minutieux.

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2,3 millions de tasses de café sont bues chaque minute dans le monde. Après l’eau, le café est la boisson la plus consommée en France. Malgré sa petite taille notre pays est le septième marché mondial du café derrière le Brésil, les USA, lAllemagne, lIndonésie, le Japon et lItaliesans en produire une seule fève ou presque ! 72 % des Français déclarent en consommer quotidiennement. 

Et le marché ne cesse de croître dopé par le succès des dosettes initié par Nespresso. Et What Else ? Le courant bio participe aussi grandement à cet engouement croissant, accompagné par une diversification de l'offre avec des cafés toujours plus élaborés. Boire du café est devenu tout un art. Choisir son café suit le même rituel que choisir une bonne bouteille de vin. Il sagit d’être exigeant et de sy connaître. Jadis accusé d’être mauvais pour la santé, parfois même associé à la cigarette, l’image négative du café semble bien loin. Loffre en hypermarché traduit parfaitement cet engouement. Le choix du consommateur semble y être illimité, on y compte une centaine de référents café avec des leaders comme Lavazza - qui a racheté Carte Noire, 1er leader du marché Français en 2018  - ou encore Malango. Le marché se répartit ainsi en valeur : 56% le moulu, 30,2% les dosettes et 13,6% pour le café soluble. Porté par la montée en gamme et le bio, il a augmenté de 2,1% en 2019 pour atteindre 2,794 milliards d’euros. Et c’est le double si l’on inclut les cafés consommés en CHR (café, hôtellerie, restauration) ! 

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La consommation en CHR (Café - restauration - Hôtellerie) est régulière et bien installée. Elle se repartie le matin (55 %) et laprès-midi (47 %), près d1 consommateur sur 3 déclare ainsi consommer du café hors de son domicile. 

L’affection pour le traditionnel café en terrasse semble perdurer malgré un désamour croissant pour l’offre proposée. Aujourd’hui 45 % des Français trouvent la qualité du café en CHR moyenne ou faible. 

Cette faille dans le système a laissé place à une nouvelle forme de restauration qui place au cœur de son offre le café et lexpérience autour de celui-ci. Les coffee shops prolongent lexpérience cocooning et bien-être tandis que les torréfacteurs ouvrent lavant de leur boutique pour des dégustations dans des lieux dexception. 

Dans quelle mesure le café est-il un produit d’exception ? Comment expliquer l’engouement autour de ce produit d’une part, sa faiblesse dans les cartes de grands restaurants ? Quelles opportunités offrent-ils pour la restauration ? Réponses ! 

I- Un produit du quotidien devenu produit d’excellence 

A- Un savoir-faire minutieux jusqu’ici bien méconnu

Le café est la seconde matière première échangée dans le monde en valeur, juste après le pétrole, et première matière agricole. Sa valeur sexplique par une demande forte mais aussi parce celui-ci est un produit dexception dont la préparation et la conservation nécessitent un savoir-faire rigoureux. Jusqu’ici sa production était connue des professionnels. Aujourd’hui le storytelling autour du produit et les torréfacteurs avec pignon sur rue ont progressivement démocratisé le sujet. Retours sur un l’or noir agricole. 

 

1)La production 

Un fruit bien précieux ! 

Le café est issu du cœur du fruit- et non d’une graine- dun arbuste appelé le caféier. Un petit arbuste qui met cinq ans environ à donner ses premiers fruits et vit autour dune quarantaine dannée

Un climat bien spécifique 

Le caféier est un arbuste exigeant. Les caféiers n'arrivent pas à se développer à des températures inférieures à 10 ou 12 degrés, et ne supportent pas non plus celles supérieures à 30 - 35 degrés. Ce sont des plantes qui préfèrent les climats subtropicaux. La température idéale pour lui et de 25°C avec des précipitations annuelles autour de 1200-2000 millimètres. Des prérequis précis remplis par quelques régions du monde seulement en Afrique et en Asie. 

L’Arabica VS la Robusta

II existe de nombreuses espèces de caféiers notamment à l’état sauvage, mais seulement deux sont cultivées pour obtenir le café : larabica, la plus subtile et la robusta. 

L’Arabica est la championne du café. Elle est l’espèce la plus cultivée avec 75% de la production mondiale. Le premier producteur mondial de l’Arabica est le Brésil suivi de la Colombie.

Elle est de loin de meilleure qualité mais aussi plus délicate et fragile. Elle se développe à une altitude qui va de 600 mètres jusqu’à 2500 mètres, une zone géographique sensible aux difficultés climatiques. Côté goût, sa saveur est parfumée, nuancée, légèrement acidulée, douce et ronde. 

Quant à la Robusta, comme son nom nous laisse deviner, elle est une espèce plus robuste qui demande moins de soins. Le Viêt-Nam est le premier producteur suivi par nombre de pays africains et par lIndonésie. Elle pousse à une altitude qui va de 0 mètre (niveau de la mer) jusqu’à 600 mètres.

Sa saveur est plus corsée, moins douce et légèrement amère. Sa production est moins complexe et fait d’elle lui des variétés la moins chère. 

L’Arabica et le Robusta n’ont pas l’exclusivité. A l’image du vin, il existe une multitude de nuances et de qualités selon les zones géographiques, la qualité de la terre, les techniques de cultivation, et les années.

2)De la récolte à la sélection, un travail minutieux 

La récolte une étape déterminante pour la qualité et le prix du café. Comme nombre de produits agricoles, il existe plusieurs méthodes de récolte, plus ou moins coûteuses, efficaces et délicates

  • La récolte manuelle ou picking : est la plus exigeante en termes de sélection puisque la récolte se fait grain par grain dautant que le caféier produit toute lannée. On peut donc retrouver sur la même branche des fruits à différents stades de maturité. Il est donc important de pouvoir sélectionner la bonne graine. Pas assez mûr, le fruit donnerait un goût âpre et un fruit trop mûr, un goût fermeté.
  • Le stripping -égrenage- par branche : les fruits de toute la branche sont égrenés à la main. Cette technique est moins rigoureuse et précise que la première.
  • La stripping mécanique:  des machines spéciales secouent délicatement les branches avec grande précision (inclinaison, vitesse…) de manière à ne faire tomber que les cerises (fruits) les plus mûres, sans abîmer la plante.

3) La fabrication 

Le séchage 

Une fois récoltés et bien séparés du reste, les fruits doivent être séchés. Il existe deux méthodes de traitement du café vert.

Celle dite naturelle où le café est séché naturellement au soleil sur des tamis spéciaux en ayant soin de retourner les graines plusieurs fois par jour - jusqu’à 20 fois -  et de les rentrer la nuit. Souvent cette étape est suivie dun séchage final dans un séchoir à température maximale de 35-40°C. Cela peut durer 3 à 4 semaines. Une fois bien sec, lenveloppe du fruit est cassée pour libérer les grains.

L’autre méthode est du café lavé : les cerises sont plongées dans leau puis dans un dépulpeur et enfin le café est séché au soleil pendant une dizaine de jours.

Une sélection déterminante 

Dans tous les cas, au niveau mondial, les différents cafés verts sont analysés et sélectionnés de manière très codifiée pour fixer le prix auquel le café sera vendu à la bourse.

Les grains de café font ensuite expédier pour la torréfaction souvent hors de leur pays de production. Le café vert a lavantage de se garder longtemps, jusqu’à trois an pourvu quil soit entreposé à labri de lhumidité et de la lumière.

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Mélange et torréfaction 

Plusieurs variétés peuvent être mélangées pour créer une combinaison unique. Elles sont ensuite torréfiées pour avoir le café que nous connaissons. Les grains deviennent bruns, friables et peuvent être moulus. Cest une étape délicate et importante où tout le goût se joue. Il s’agit d’être précis car près de 800 substances se développent à ce moment-là. 

4)Une conservation délicate 

Le grand problème est que le café torréfié se conserve mal à l’air libre, en une journée il peut perdre jusqu’à 40% de ses substances ! Cest pourquoi les producteurs ont essayé dimaginer des solutions de conservation et de transport. Dans la plupart des cas, les cafés est mis sous-vide. D’autres comme Illy ont inventé un système de mise en boîte en fer blanc où loxygène est remplacé par de lazote afin d’éviter la perte d’arômes. Avec cette solution, le café torréfié peut se conserver trois ans dans la boîte ! 

Du fruit jusqu’à la tasse, les étapes sont longues et rigoureuses pour un café de qualité. Cela explique sa haute valeur ajoutée. Les mélanges sont infinis aussi bien que les procédés de torréfaction. L’offre est donc aussi riche aussi qu’il existe de combinaisons possibles. La recherche de combinaison parfaite justifie la monté en gamme de ce produit intrinsèquement déjà précieux. 

II- Un engouement porté par la développement de la valeur ajoutée autour du café

A-  Une montée en gamme avec un seul mot d’ordre : innovation !

Le café et ses accessoires montent en gamme de même que ses prix. Les acteurs du marché ont augmenté considérablement leurs prix et pour causes ils ont réussi à séduire les millennials à la recherche de cafés « différents », pointus, et racés. « Dans un marché mature comme la France, les volumes varient peu depuis dix ans, en revanche la valorisation a doublé », observe Arnaud Deschamps, PDG de Nespresso, leader du marché de la dosette. Son storytelling pointue a grandement inspiré d’autres groupes – producteur comme distributeur - qui dorénavant ont diversifié leur offre. Cette diversification s’appuie sur deux piliers : l’originalité et le bio. 

B- Des machines toujours plus perfectionnées 

Loin est le temps de la cafetière à piston Bodum, dorénavant le café se prépare dans dans des machines à la pointe de la technologie. Cela s'explique par le succès croissant des dosettes. En grande surface, les dosettes continuent de gagner du terrain et représente plus de la moitié du chiffre d'affaires total, avec des gains de 213 millions d'euros en deux ans. Les cafés en grain se développent alors que le café filtre est à la peine (30,6 % de part de marché avec une perte de 3,7 points). Pour les consommateurs le choix de la machine à café est devenu aussi sérieux et coûteux que l'achat d'un véhicule. Pour une simple machine à dosette, il faut compter un prix moyen de 80€ et jusqu’à 179€ pour le haut de gamme. Initialement pour les professionnels, DeLonghi a fortement développé son offre pour les particuliers avec des modèles plus vintages et désigné. La qualité professionnelle a tout de même un prix, il faut compter autour de 160€ pour une entrée de gamme et jusqu’à presque 2 000€ pour la machine la plus perfectionnée.
Pour se démarquer, certains n’hésitent pas à aller encore plus loin en proposant des inventions toujours plus originales. A l’exemple du Barisieur qui vous propose un réveil qui sort du lit tout en préparant le café ou encore la machine à café portative de Nespresso.
Si les machines à la pointe de la technologie sont très demandées, les classiques ne sont pas en reste à l’image de La Chemex en verre, avec son collier en bois poli et son bracelet en cuir. Elle connaît une véritable renaissance. Starbucks, de nombreuses autres chaînes comme Blue Bottle ou des boutique-hôtels ne jurent plus que par cette cafetière design.

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Investir dans une bonne machine est nécessaire cependant l’absence d’entretien peut être néfaste pour le goût de votre café. Un bon café, c’est avant tout une machine bien nettoyée ! Un credo qui n’est pas encore suivi par la majorité des enseignes de restauration… 

C- Personnalisation et innovation 

Les chaînes de café l’ont bien compris, le consommateur est en quête de saveurs et de cafés qui leur ressemblent. Pour rester compétitifs les chaînes de café doivent maintenir une offre variée et personnalisable. C'est ce qui fait la force Starbucks. Chez le géant du café à emporter, la carte est classique mais les options sont multiples : crème chantilly, sirop à la vanille, lait de soja, lait d'amande…

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Les innovations gustatives, elles aussi, ne manquent pas. La dernière en date est le café nitro. Venu d'outre-Atlantique, le café nitro a le vent en poupe et n’est pas s’en rappeler la bière. Infusé à froid pendant vingt heures, le café est mélangé avec de l'azote, comme une bière pression. Une texture suave qui commence à réunir quelques adeptes. Lancée aux États-Unis l'an dernier, elle fait ses premiers pas en France, le deuxième marché en Europe à l'introduire après la Grande-Bretagne. 

D- Le label bio 

Un label bio permet aussi de se distinguer du marché de masse. S’il est gage de succès, il demande néanmoins beaucoup de travail. « Il faut au minimum trois ans pour monter un programme de production bio, rappelle Jean-Louis Blanc, le PDG de Malongo, un des premiers leaders de la production équitable. Et pour que les systèmes soient pérennes, il faut que dans la durée le caféiculteur puisse gagner sa vie.», « Je passe un tiers de mon temps dans les pays producteurs », ajoute ce globe-trotteur à la veille d'un départ au Laos pour fêter les dix ans d'une coopérative de 30 000 caféiculteurs. Le label bio et équitable est un argument efficace auprès des consommateurs qui souhaitent s'appliquer à une consommation plus responsable. Il est revendiqué par la majorité des coffee shops et les grandes chaînes telles que Starbucks et Colombus café. 

E- Des enseignes de restauration classique qui peinent à maintenir l'exigence établie 

Alors que les machines sont toujours plus perfectionnées et les moutures toujours plus de qualité, les enseignes de restauration classique ne saisissent pas ces nouvelles opportunités. Elles continuent de proposer une offre qui n'est pas à la hauteur des nouvelles exigences des consommateurs. Le traditionnel "petit noir" semble indétrônable. Une offre déceptive pour le consommateur notamment lorsqu'il retrouve le même expresso dans un bar tabac que dans un gastronomique. Résultats ? Aujourd’hui 45 % des Français trouvent la qualité du café en CHR (Café-Hôtel- Restauration) moyenne ou faible. 

Cela a laissé place au développement et au succès des coffee shops, espace de restauration entièrement dédié au café et à son expérience. Retours sur le schéma gagnant des coffee shops !

III- Le phénomène coffee shop, les clés du succès !  

Le concept de coffee shop est né dans les années 70 aux États-Unis avec lenseigne Starbucks. Il sest imposé progressivement en Europe dans les années 2000. La majorité de sa clientèle est selon les données de NPD Group, urbaine et plutôt jeune (18-35 ans). Son succès tient à la qualité de l'offre et à l'expérience qu'il propose autour du café. Dans un coffee shop l'ambiance comme à la maison est assumée pour le plus grand plaisir et confort du consommateur.

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A- Une autre façon de consommer

Café et snacking 

Le ticket, dans les coffee shops, est de 5,30 € avec une augmentation de 14 % depuis 2008. Cela est lié au développement de l'offre snacking et d'offres déjeuner très demandées par les consommateurs. 60% des consommateurs français se rendent en effet au moins une fois dans un lieu dédié au snacking durant la semaine. Aussi n'est-il pas étonnant de retrouver muffins, viennoiseries et autres sandwichs au moment d'acheter votre café. 

Une consommation facile à emporter 

En coffee shop, les Français le consomment désormais tout au long de la journée, non seulement sur place, mais aussi en vente à emporter, et c'est l'une des grandes différences avec les cafés, bars ou brasseries classiques. C'est l'une des clés de leur succès. Près de 40 % des visites dans les coffee shops de type Starbucks ou Costa sont à emporter. Une rapidité et une flexibilité très appréciées des consommateurs. 

Le coffee shop lieu de vie par excellence ! 

Dans un coffee shop le café compte mais l'expérience sur place compte tout autant ! Dans un décor comme la maison (fauteuils, coussins, bibliothèques tout y est) le coffee shop est devenu un lieu de vie où l'on peut s'attarder tout au long de la journée sans être dérangé par un serveur vous demandant de faire place pour les prochains clients. Une flexibilité appréciée ! Le coffee shop est un endroit où l'on prend son temps et donc où l'on consomme beaucoup plus. A l'Anticafé, à deux pas du musée du Louvre, la barista remet aux clients avant de les servir une petite carte sur laquelle est enregistrée leur heure d'arrivée. Car ici, on ne paie pas ses consommations mais le temps qu'on passe dans ce café des temps modernes. Une heure revient à 5 . A ce prix-là, cafés, thés, citronnades et autres boissons détox avec concombre et menthe sont à volonté, à l'instar des fruits, crudités, biscuits, céréales, fromage blanc qui sous forme de buffet, jouent le rôle d'en-cas. Le wi-fi est aussi en illimité. Ce concept connaît un véritable succès ! Le huitième établissement du réseau Anticafé vient d'ouvrir à Bordeaux. D'autres établissements déclinent ce succès en vogue à l'instar de l'Husby café qui a développé la même offre avec en option des espaces de coworking 100 % ambiance cocooning. 

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B- Une professionnalisation accrue du Barrista devenu métier d’excellence 

«Le métier s'est professionnalisé», indique Michael McCauley, auteur de 1001 secrets sur le café, est un des experts café les plus reconnus au monde. Caféologue et « nez » de Cafés Richard. Véritable globe-trotter il parcourt les pays producteurs à la recherche de l’excellence. Pour répondre à la demande de professionnalisation les écoles de barristas fleurissent. Les Comptoirs Richard, qui font partie de la quinzaine d'écoles délivrant des formations en France, ont triplé en 2017 la surface de leur académie de Gennevilliers, qui accueille entre 700 et 800 élèves par an. En plus de se professionnaliser, les barristas visent l’excellence. En témoigne l’organisation depuis 2007 des Championnats de France du café par Michael McCauley. 

C- Le nouveau succès des torréfacteurs 

La professionnalisation du barrista a aussi permis de re-valoriser un métier jusqu'ici méconnu :  torréfacteur. Le torréfacteur ne se cache plus, il a pignon sur rue et ouvre sa boutique aux professionnels comme aux particuliers. Il a réussit à fidéliser sa clientèle avec une offre simple : dégustation et explication. Une visite chez le torréfacteur ravie les papilles et l'esprit. Passionnés, ces professionnels du café sont heureux de vous expliquer toutes ses nuances tout en vous faisant déguster leurs dernières trouvailles.

Caché dans la cour Damoye à Bastille, L’atelier de torréfaction torréfie sous les yeux de ses clients une dizaine de café en provenance du Brésil, Rwanda, Éthiopie Mexique… Patiemment, son gérant explique le processus à ses clients curieux et se défend d’être un coffee shop : « Mon métier c’est la torréfaction et l’échange autour du café ». Il a repositionné l’atelier sur l'offre de cafés spécialisés. En 2 mots, des cafés de qualité dont le prix ne dépend pas du marché et dont les producteurs sont mieux payés. Dernier atout de ce lieu d'exception un expresso à 2 € , un prix bien en dessous des café sur la place de la Bastille pour un café de bien meilleure qualité…! 

Terres de café quant à lui développe une offre de coffrets cadeaux. Parmi eux un kit d'initation au café d'exception avec des échantillons accompagnés d'un livre explicatif. 

D'autres torréfacteurs se spécialisent quant à eux dans la formation à l'image de Coutume Café qui enseigne l'art d'être barrista pour débutant et niveau intermédiaire. 

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La diversification de l'offre des torréfacteurs témoignent d'une demande forte en termes de qualité. L'approvisionnement chez un torréfacteur de renom peut être un plus pour une enseigne de restauration. Il sera un véritable gage de qualité qui saura séduire les amateurs de café à la recherche d'une carte plus riche et varié à l'image de celle des thés ou des vins ! 

Le café est un produit d'exception déjà bien ancré dans les habitudes de consommation. Sa montée en gamme et les nouveaux concepts autour de la boisson noire ont entraîné véritable engouement. Un phénomène aux consommateurs exigeants qui souhaitent que la qualité soit au rendez-vous sur tous les points de restauration. Seuls les coffee shops aujourd'hui répondent à la demande actuelle. Leur schéma peut être une source d'inspiration pour la restauration classique qui semble encore frileuse et peu encline à développer son offre café. La diversification et le développement de la carte café à l'image des thés et des vins est pourtant une véritable opportunité pour le restaurateur. Il est un levier pertinent pour engager et fidéliser sa clientèle. 

 

STREET FOOD, une tendance au coin de la rue!

La street food sort aujourd'hui de la rue pour s'institutionnaliser. Du food truck aux grands restaurants, elle semble être devenue une véritable inspiration, voire même, un modèle à suivre.

La ville de Paris a récemment lancé un appel à candidature sur les réseaux sociaux : 9 nouveaux emplacements sont prévus pour des "véhicules de restauration" - entendez food truck- , à partir du 30 avril 2020. Une offre qui n'a rien d'étonnant. Le foodtruck premier fer de lance du phénomène street food, a en effet le vent en poupe. Accessibilité budgétaire et géographique, ces camions fumants ont tout pour plaire. Ils témoignent de l'engouement sans précédent des Français pour la street food. Un mouvement qui ne concerne pas que la capitale, food truck et autres enseignes de rue ont refait leur apparition sur l'ensemble du territoire pour ravir nos papilles. 

Entre le restaurant et la cuisine à la maison, il y a la street food. Très plébiscitée, cette cuisine de rue - littéralement - propose des plats à manger sur le pouce ou à emporter à des prix accessibles. 

Peu coûteuse, rapidement servie, facile à consommer : la street food apparaît comme une extension du snacking. Cette tendance est à prendre au sérieux puisque 57 % des consommateurs fréquentent au moins une fois par semaine un lieu de type restauration rapide pour le déjeuner.  

Pourquoi un tel engouement ? La street food répond à une demande toujours plus forte pour des plats internationaux respectant la particularité locale de chaque région. A l’instar de la cuisine asiatique qui en matière de street food ne manque pas d'inspiration. Du xiaboalong originaire de Shanghai chez Panda Panda, au ramen de chez Haha en passant par le pad thai thailandais de Street Bangkok, la palette est riche. Mais la cuisine asiatique n’a pas le monopole de la street food.

A Paris, de nombreux établissements peuvent sans rougir se targuer de proposer de la street food : Liberty’s Burger dans le 12e, Frenchie To Go dans le 2e, ou encore Afrik’n’fusion. 

La street food n’a pas fini de nous faire voyager à travers un espace temps culinaire. Plus qu’une simple manière de manger ou qu’un phénomène de mode, en évolution constante, elle reflète cultures et traditions alimentaires, exportables facilement.

Elle exprime l’émanation d’une civilisation gastronomique qui se réinvente perpétuellement. 

Quelle est la recette du phénomène street food ? Comment a -t-elle gagner ses lettres de noblesses ? Quelles sont les règles à suivre pour réussir son concept street food ?

I. Comment expliquer le succès des enseignes dites "street food" ?

1.Les origines de la street food : une histoire universelle 

La street food a quelque chose d'universel. Chaque continent, chaque pays, chaque région regorge de plusieurs types de street food : cela fait partie de son patrimoine culturel et gastronomique. 

Sur le port d’Alexandrie, on peut encore expérimenter une tradition de près de dix mille ans ; la dégustation de poisson frit. Traversant la Méditerranée, cette tradition street food a envahi le monde romain. Mais la street food doit réellement son origine à la tradition asiatique. C’est en Thaïlande, en Chine ou en Inde que l’on retrouvera le plus de marchands ambulants, distribuant des plats de qualité variable, plus ou moins épicés, mais toujours à petits prix. 

Enfin comment parler de street food sans parler de l'iconique hot dog ou hamburger ? Hamburger qui trouve d'ailleurs ses origines dans les rues d'Hambourg en Allemagne et qui s'est installé en même temps que les ouvriers allemands émigrés aux États-Unis au 19ème siècle. D'ailleurs, ce fait n'a rien d'anecdotique, il prouve bien que la street food est une cuisine du voyage qui se partage ! 

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Encore bien ancrée dans certaines régions du monde, la cuisine de rue a retrouvé en France - après une période de désamour - un second souffle. Elle fédère de plus en plus d’adeptes et s'institutionnalise peu à peu.  

2.Des héritages culinaires et culturels

La cuisine de rue reflète la culture culinaire d’un pays. En France tout a commencé avec le célèbre jambon beurre de la boulangerie du coin. Mais le sandwich français n’est plus la seule star de nos pauses déjeuners. En 2017, 1,460 milliard unités de burgers ont été vendus contre 1,215 milliards d’unités de jambon beurre.

La restauration française devenant progressivement multiculturelle, la street food est la première à être influencée par ce mouvement. Mexicains, américains, africains, indiens et bien sûr asiatiques, ces snacks internationaux sont proposés par des restaurateurs ou des voyageurs inspirés venus offrir leurs savoirs culinaires. Les consommateurs étant de plus en plus à la recherche de saveurs originales et authentiques, les recettes sont toujours plus généreuses en goûts.

street food

3.Des évolutions dans les habitudes de consommation 

Alliant simplicité, rapidité et qualité, la street food ne peut qu’être une tendance à succès. L’utilisation de produits locaux et fermiers facilite le succès de cette restauration moins chère, avec un panier moyen de 10€. 

Les rythmes de vie effrénés d'une part, le désir de s'alimenter sainement et de manière responsable ont changé la donne pour la restauration.

street food

En effet, 77% des français déclarent s’informer plus sur l’origine des produits qu’ils achètent. La street food a su parfaitement répondre à ces nouveaux besoins de consommation. Cela explique les excellents chiffres de ce marché auprès de la population active. Les 20-40 ans dépensent environ 72 € par mois dans la street food, et parmis eux 53% préfèrent que les produits soient locaux.

4.Une restauration facile à développer

Le développement d’un restaurant street food nécessite un investissement plus abordable que de nombreux autres concepts de restauration.  Les matières premières souvent sourcées localement, le coût des produits et de la logistique pour les acheminer est moindre. Généralement, un petit espace de vente et de préparation suffisent à la réalisation des plats et à l’accueil des clients. Ces économies faites sur le loyer peuvent laisser place à la valorisation des équipes et à l’obtention de produits de qualité. En suivant le modèle classique de la street food de la vente à emporter ou à manger sur le pouce, le service peut être également être réduit ou même absent.

5.Les street food à succès

Quand on parle de street food, le terme nous fait souvent penser à la cuisine asiatique ou américaine que l’on a peut être déjà expérimentée, au bord d’un trottoir, à Hanoi, Hong Kong ou New York. Pour se réconforter, certaines enseignes nous font vivre ou revivre l’odeur et les saveurs internationales de la street food.

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HAHA, Paris 18

Avec ses trois enseignes à Paris, Street Bangkok se charge de pimenter nos plats dans la tradition thaïlandaise puisque ce sont des cuisinières originaires de la ville qui concoctent les plats. Coté cuisine chinoise, Mum Dim Sum prépare sous vos yeux, comme dans les marchés locaux, ses savoureux Dim Sum. Chez Haha, la cuisine chinoise n’est pas la seule offre du restaurant, les ramens, plat typique au Japon, sont un grand classique de la street food nippone, le tout dans une décoration street food assumée !

 Shack Shake, chaîne de restauration New Yorkaise, est un bon exemple de street food à succès. La chaîne produit des burgers en grande quantité tout en gardant la qualité de ses produits. Toutes ces enseignes de street food servent bien sûr des produits de qualité mais elles affichent aussi une identité propre à leur concept.

Le nom, le logo, les contenants ou encore la décoration sont attentivement étudiés pour le concept et l’image de l’établissement. Kodawari, l’un des restaurants de ramen les plus plébiscités à Paris, offre une vrai expérience japonaise en nous téléportant dans les rues de Tokyo ou dans le célèbre marché de poissons de Tsukiji. De la décoration ultra réaliste (impression d’humidité du marché, lampions lumineux, gadgets…) jusqu’à la bande-son d’ambiance de rues de Tokyo, Kodawari promet un voyage sensoriel et immersif unique.  

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Kodawari, Paris 1

II. Les tendances de la street food

1.Des produits plus sains 

Souvent moins considérée à cause de sa réputation “junk food”, la street food assume et revendique des produits frais, de qualité et locaux. A l'exemple de Liberty’s Burger, nouvelle adresse de burger dans le 12ème arrondissement de Paris, qui propose des burgers 100% français. Bel exemple de qualité, ce restaurant se fournit directement chez ses voisins, au marché d’Aligre. Pour sa viande, Liberty's ne lésine pas sur la qualité et se fournit auprès d'un éleveur du Limousin, labellisé Bleu Blanc Coeur. 

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©Florian Léger, Liberty's Burger

Coté cuisine coréenne, Ma Kitchen, située dans le 10ème arrondissement, assemble les traditionnels bibimbap avec des légumes frais et de saison. Les bibimbap sont accompagnés d’un condiment à choisir parmi cinq recettes qui changent tous les jours en fonction des produits proposés au marché. 

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Éloignée des fast food, la street food devient gourmet avec l’arrivée de chefs cuisiniers qui utilisent des produits bio, frais et locaux.

2.Une cuisine qui se “gastronomise”
  • L’arrivée de grands chefs cuisiniers dans ce segment

Thierry Marx, Christian Constant, Akrame Benallal ou encore Gregory Marchand, ces chefs ont tous deux points communs :  les étoiles au Guide Michelin et des projets street food. Pourquoi ? Parce qu’une bonne cuisine peut dépasser les codes de la gastronomie tant que le goût et la qualité des produits sont respectés. Et ça, les grand chefs l'ont compris puisqu’ils utilisent les mêmes produits que dans leurs restaurants étoilés. Chez Frenchie To Go, Grégory Marchand démocratise ainsi le caviar en l’associant au poulet frit. De quoi redonner une deuxième jeunesse aux prestigieux oeufs de poissons. Adeline Grattard, cheffe étoilé du restaurant Yam’tcha, a elle aussi ouvert une boutique du même nom qui propose des baos accessibles aux allures franco-chinoise.

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Frenchie To Go, Paris 2

  • Des tarifs qui s'éloignent de l'accessibilité initiale de la street food 

Les bons produits sont chers. Il est donc difficile pour les grands chefs de faire de la street food très bon marché. Mais c’est en supprimant les intermédiaires et en se fournissant directement chez les producteurs qu’ils peuvent assurer la traçabilité, la fraîcheur et un coût moins élevé des produits. D’après Victor Lugger, co fondateur des restaurants Big Mamma, le secret pour diminuer le prix est la quantité. Proposer une offre au plus grand nombre permet d’acheter les produits moins chers et de faire moins de marge.

  • L’arrivée du “fine casual”

Le “fine casual” est un concept de street food haut de gamme. En allant de la conception de plats de bonne qualité jusqu’à la décoration soignée et branchée du restaurant, le “fine casual” s'identifie comme un fast food premium. Tout droit arrivée des Etats-Unis, cette tendance américaine est déjà bien installée en France. Les Français sont très réceptifs à ce concept puisqu’il déculpabilise les consommateurs en proposant des produits sains, dans un espace confortable et à un coût inférieur à l’offre de restauration bistronomique. Big Fernand l’illustre parfaitement. : cette enseigne française à la décoration chaleureuse et franchouillarde propose des burgers haut de gamme moyennant des pains artisanaux, du fromage au lait cru et des légumes frais. 

street food

Big Fernand

3.Les nouvelles technologies dans la street food 

La street food peut aussi s’enrichir de la technologie. En quête de service rapide, de produits responsables voire biologiques, mais aussi de goût les consommateurs recherchent naturellement la meilleure alternative. Une partie de la réponse pourrait se trouver dans la robotique. Aux États-Unis, le robot Creator qui assemble des burgers et dans lequel Google a investi a beaucoup fait parler de lui. En France, c’est la pizza qui bénéficiera la première de l’arrivée de la robotique avec l'arrivée très prochaine de Pazzi au centre commercial Val d'Europe  ! Pazzi est le premier robot pizzaiolo au monde qui prépare et sert de bonne pizzas juste sous yeux ! Outre son effet "Whaou", Pazzi souhaite s'installer sur les lieux de passages comme les gares et les aéroports pour proposer sur ces lieux une alimentation de qualité encore très absente des leurs points de vente traditionnels. 

Street food

Pazzi Pizza

 

III. Les choses à savoir avant de se lancer

  • Choisir son concept soigneusement

Quelle cuisine voulez-vous mettre à l'honneur ? Quels plats rêvez-vous de mettre en avant ? Plutôt food porn ou healthy ? Plutôt vegan, végétarien, omnivore ou carnivore? Quelle identité graphique privilégier ? 

  • Travailler le sourcing de ses produits

La qualité des produits rendra plus aisée leurs transformations en mets savoureux. Leur sourcing rassurera également le consommateur : local, bio, de saison pourrait être le tiercé gagnant. Mais naturellement exécuter une street food d’un pays lointain avec des produits régionaux français résonne comme un non sens. Privilégier un approvisionnement responsable, avec des agriculteurs raisonnés pourra toutefois renforcer la proposition de valeur.

  • Opter pour une carte efficace

Qui dit street food dit rapidité d’exécution : la carte doit donc être facile à exécuter sans perdre en qualité. Elle doit aussi permettre de gérer au mieux ses stocks pour garantir fraîcheur et limiter le gaspillage.

  • S’installer dans un emplacement central, ou avec beaucoup de passage

La street food nécessite des espaces limités : petite cuisine, une consommation sur place très rapide, souvent “sans chichi”, beaucoup de “à emporter” voire de livraison. Une aubaine pour limiter les m2 et opter pour des emplacements plus centraux.  Les endroits les plus stratégiques ? Partout où des consommateurs pressés ont besoin de manger vite. La proximité avec des bureaux, des universités, des écoles ou encore des voyageurs (gares) assure un flux réguliers de clients potentiels.

Street food

Après un fort engouement pour la gastronomie en France, la street food retrouve ses lettres de noblesse. Adaptée aux nouveaux modes de vie (parfois effrénés), accessible, rapide et de qualité, parfois healthy, elle régale les estomacs, fait voyager et séduit aussi nos nos cœurs. La street food raconte en effet de multiples histoires à travers ses nombreux saveurs  issus de chaque continent. 

Le snacking en France, un marché porteur !

Le snacking aussi appelé "restauration rapide" s'impose comme un mode de consommation de plus en plus répandu en France. À quel point ? Réponses en chiffres dans notre infographie ! 

Ce n’est plus la traditionnelle baguette que les français ont sous le bras mais un sandwich, un burger, un tacos ou même un lobster roll ! 60% des consommateurs français se rendent au moins une fois dans un lieu dédié au snacking durant la semaine.

Le snacking est un mode de consommation qu’il faut différencier du grignotage.
Originaire des Etats-Unis, “snack” fait référence à un encas, une collation, il ne se pratique pas seulement entre les repas mais aussi à la place des repas. C’est l’un des marchés alimentaires le plus dynamique en France. Pas très étonnant vu ses arguments
fast and yummy que les acteurs du snacking avancent ! Du salé au sucré, du healthy au plus gras, chips, biscuits, salades ou encore pizzas, il y en a pour tous les goûts !

Aujourd’hui, le snacking s’installe confortablement dans le cœur des métropolitains (44% des ventes de snackings viennent d’Ile de France) qui optent de plus en plus pour une restauration expresse et mobile. Le snacking est une habitude alimentaire du 21ème siècle qui s’adapte parfaitement à notre rythme de vie toujours plus multitasking.

Le snacking permet un gain de temps, une praticité et une transportabilité pour le consommateur-type : jeune, de classe moyenne, célibataire ou avec des enfants. Un succès qui se retrouve 1 panier sur 5 contient au moins un produit de snacking.

Alors qui sont ces snackeurs et que snackent-t-ils ? Quels sont les principaux acteurs de ce marché qui ne cesse d’évoluer ? Quelles tendances feront le plus parler d’elles ?

 

snacking sandwich, burgers, salades, junk food, tendance France, marché

Petits-déjeuners et brunchs : réelles opportunités commerciales pour les restaurateurs ?

Face à la baisse du pouvoir d’achat des Français, le secteur de la restauration doit faire preuve d’ingéniosité pour maximiser ses périodes creuses, en dehors des services du midi et du soir. Optimiser les temps morts devient un véritable enjeu commercial pour contrebalancer les pertes de ressources générées par les jours moins denses.

Le créneau du petit-déjeuner sur le marché de la restauration pourrait bien être avantageux. L’accélération des rythmes de vie dans les grandes villes a fait naître de nouvelles habitudes alimentaires, il n’est pas rare que les urbains prennent leurs petits-déjeuners en dehors de leur domicile, soit près ou sur leur lieu de travail ou encore à la sortie de l’école, de la crèche après avoir déposé leurs enfants.

Le premier repas de la journée garde une place centrale dans le quotidien des Français comme le suggère d’ailleurs ce dicton « manger comme un roi le matin, comme un prince le midi et comme un pauvre le soir ». L’influence anglo-saxonne a également fait émerger et se développer les brunchs le week-end, dans les restaurants et les hôtels européens.

En quoi, le petit-déjeuner et le brunch sont une opportunité commerciale à saisir par les restaurateurs ?

Réponses en chiffres dans notre infographie.

 

Best case relations presse et influenceurs : Pizzou

La pizzeria 100% Made in France Pizzou nous a fait confiance pour la gestion de ses relations presse et influenceurs. Le résultat est sans appel : en misant sur une forte visibilité dans les médias traditionnels et sur les comptes sociaux d'influenceurs pertinents, le restaurant s'est construit une puissante notoriété qui lui permet aujourd’hui de faire salle comble à quasi tous ses services.

BEST CASE relations presse et influenceurs : le restaurant Pizzou de la visibilité à la notoriété

Pizzou a ouvert ses portes en juin 2018 avec un positionnement pour le moins atypique : une pizzeria 100% Made in France. Les fondateurs de Pizzou - Damien, Louis, Rémy et Vivien - se sont en effet demandé pourquoi traverser les Alpes alors que la France regorge de produits de qualité, parfaits pour faire et garnir des pizzas. Sans réponse à leur question, ils ont décidé d'ouvrir Pizzou : la 1e pizzeria qui s'approvisionne exclusivement en France !

La bande de quatre copains n'en est pas à son coup d'essai. Avant Pizzou, les quatre garçons ont ouvert Les Pinces, la célèbre enseigne parisienne qui propose du homard à prix abordable, et pour laquelle nous optimisons au quotidien les réseaux sociaux et le référencement. Désireux de se lancer tous les quatre dans un nouveau projet et portant un amour inconditionné pour la pizza, ils ont décidé d'ouvrir Pizzou.

Et ils ont eu raison ! Le pari est réussi. 6 mois après l'ouverture, le restaurant fait salle comble à presque chaque service... Comment expliquer ce succès ? Notamment par la forte présence de Pizzou dans les médias traditionnels et sur les réseaux sociaux. C'est Malou qui était pendant 5 mois aux manettes des relations presse et influenceurs du restaurant. Nous vous expliquons ici comment nous avons réussi, à l'aide des journalistes et des influenceurs, à assurer visibilité et notoriété à Pizzou et comment nous avons aidé les quatre garçons à acquérir une première vague de clients qu'ils réussissent à fidéliser grâce à la qualité de leur service !

1) Construire le storytelling de Pizzou pour préparer ses relations presse et influenceurs : mettre en avant les petites histoires qui se cachent derrière le projet

Avant de contacter les professionnels des médias pour leur présenter le restaurant, il faut réfléchir aux arguments qui différencient vraiment Pizzou et qui pourraient inciter les journalistes, blogueurs et influenceurs à venir tenter l'expérience. Nous avons donc en d'autres termes construit le storytelling de la pizzeria et l'avons formalisé sur deux documents indispensables : le dossier de presse et le communiqué de presse. Ils présentent le restaurant de façon la plus exhaustive possible, son histoire, ses personnages, et ses promesses ses clients. Voici celles que nous avons décidé de mettre en avant pour Pizzou :

Promesse 1 : redécouvrir la pizza grâce au 100% Made in France

Avec 754 millions de pizzas consommées en France en 2017, dont 33% dégustées au restaurant et 29% prise à emporter ou livrées, le marché est particulièrement concurrentiel. Mais Pizzou porte un concept fort : le restaurant propose de réinventer une pizza plus que jamais présente dans Paris. Ce concept définit Pizzou, et devait donc se placer au cœur de sa stratégie de communication : c'est la première promesse faite aux clients du restaurant : vivre une expérience décalée et unique, qui leur permet de redécouvrir un produit qu'ils pensent connaître par cœur.

Cette promesse ne pouvait se faire sans valoriser la qualité des produits utilisés par le restaurant. Chacun de ceux qui composent les pizzas de Pizzou a sa propre histoire et chacun d'entre eux méritait d'être mentionné au sein du dossier de presse. Nous avons donc créé la carte ci-dessous qui avait pour principal objectif de jouer la transparence avec le lecteur en présentant l'origine de chacun des produits.

Mais il nous semblait impossible de parler des produits sans parler des producteurs et de la relation qui les lie aux fondateurs de Pizzou. Le dossier de presse que nous avons rédigé s'attache donc à faire voyager journalistes et influenceurs au sein du tour de France que la bande de copains a fait pour aller à la rencontre des meilleurs producteurs français.

En mettant en scène Fabio, le producteur d'origine italienne (mais installé dans les Yvelines) qui livre chaque jour Pizzou en fromages, nous avons voulu satisfaire deux objectifs : entretenir une relation de confiance avec le lecteur et imager notre propos de sorte à rendre le dossier de presse plus vivant. 

Promesse 2 : déguster une pizza éco-responsable

La seconde promesse faite au lecteur, qui rejoint la première à bien des égards, est celle de leur faire déguster une pizza qui soit éco-responsable. Proposer une pizza 100% française permet en effet d'éviter le transports de produits lointains, permet de garantir aux clients plus de fraîcheur (comme en témoigne une fois de plus la petite histoire de Fabio), permet le renouvellement constant de la carte évoluant au gré des saisons, et permet plus de transparence (les clients peuvent la provenance de chaque produits).

Promesse 3 : entrer dans l'univers des quatre amis-fondateurs

Afin d'humaniser Pizzou, le dossier de presse s'attache à dessiner la jolie histoire d'amitié qui se cache derrière la création de la pizzeria. Damien, Louis, Rémy et Vivien se sont rencontrés à l'école et ne se sont plus quittés. Ils ont fait le pari d'ouvrir un, puis deux, puis trois restaurants proposant du homard à prix abordables dans Paris. Après quelques années d'activités fructueuses ils ont décidé de se lancer dans une nouvelle aventure et ont ouvert un restaurant en hommage à leur plat préféré :  la pizza.

Cette jolie histoire d'amitié nous a permis de donner un visage au restaurant. Pizzou est ainsi perçu, non pas comme un simple lieu, mais comme un projet porté par une bande de quatre amis ambitieux, sympathiques et passionnés. Tout le long du dossier de presse, c'est donc leur histoire que l'on s'est attachée à raconter, ce sont leurs envies et ambitions que l'on a présentées.

Les relations presse de pizzou basée sur l'histoire de copains

Ce sont eux qui incarnent Pizzou dans ce dossier de presse, et c'est leur amitié qui est placée au cœur du projet. 

Promesse 4 : placer l'humain avant tout

À la lecture du dossier de presse, les lecteurs sont invités à se représenter Pizzou comme un lieu où l'on échange avec les créateurs et avec les équipes en salle. Voilà la quatrième promesse : chez Pizzou le client peut demander d'où viennent les produits, peut échanger sur la recette de la pâte à pizza, peut demander des renseignements sur les producteurs avec lesquels l'équipe travaille... En somme, cette pizzeria 100% française est présentée tout au long des pages du dossier de presse comme un espace dans lequel l'échange est au cœur du projet, dans lequel l'accueil sera personnalisé, chaleureux et passionné. 

Promesse 5 : déguster une pizza unique, une pizza 100% Pizzou

Nous avons dans le dossier de presse mis en exergue le fait que les pizzas dégustées chez Pizzou sont uniques. Vivien, l'un des quatre fondateurs, a fait l'école française de pizzaïolo. Grâce à cette formation, il a pu proposer sa propre recette de pâte à pizzas.

Chez Pizzou on mange une pâte à pizza 100% Pizzou : une promesse des relations presse

Chez Pizzou, le client ne déguste donc ni une pizza napolitaine, ni une pizza romaine, mais bien une pizza Pizzou, qui a sa propre recette et qui est pensée pour être à la fois croustillante et moelleuse.

Promesse 6 : profiter de bonnes pizzas dans un lieu tendance et chargé d'histoire

Le lieu aussi méritait d'être porté par sa propre histoire. Nous avons donc mis en avant le fait que le restaurant ait été aménagé dans une ancienne laverie du quartier de Pigalle. Par souci d'authenticité, les fondateurs de Pizzou ont souhaité conserver un mur de cet ancien espace, sur lequel il est encore possible aujourd'hui de lire des tags de l'époque. Cette petite histoire qui se cache derrière la grande histoire de Pizzou, est mise en valeur pour apporter une note personnalisée supplémentaire et pour attiser la curiosité du lecteur.

À cela s'ajoute la promesse de la découverte d'un lieu lumineux, chaleureux, tendance et atypique où les plantes tombent du plafond, où la mezzanine surplombe une pièce gorgée par la lumière d'une grande verrière, où l'on peut découvrir un néon rose kitch et tendance à souhait.

Promesse 7 : manger des produits de qualité avec un petit budget

Enfin, la dernière promesse que nous faisons au lecteur dans ce dossier de presse est celle de profiter de Pizzou à prix tout doux.

Chaque promesse permet d'articuler harmonieusement l'histoire de Pizzou dans un storytelling efficace, qui donne envie de tenter l'expérience. La rencontre avec Fabio rassure sur la fraicheur des produits, la présentation de la bande de copains et de leur histoire d'amitié permet de mettre un visage sur ce projet de restauration et de rendre le lieu chaleureux, l'histoire de l'ancienne laverie valorise l'authenticité du lieu et son atypisme...

L'identité visuelle du dossier de presse en cohérence avec l'identité du restaurant

Mais le contenu de ce dossier de presse et les histoires qui y sont présentées n'avaient aucune chance de rencontrer le public qu'ils méritaient sans une présentation travaillée.

Restaurant Pizzou : la pizzeria 100% française valorisée dans les relations presse

Couverture du communiqué de presse de Pizzou

Pour qu'un dossier de presse soit réussi, il est indispensable que son visuel soit cohérent avec l'identité du restaurant. Le nom enfantin du restaurant et les adorables logos en forme de pizzas souriantes ont ainsi guidé nos choix graphiques. Nous avons donc opté pour :

  • une police ronde, douce, faisant référence au monde de l'enfance,
  • pour des couleurs simples et rassurantes faisant écho aux logos,
  • pour un design épuré et lumineux, en cohérence avec le lieu.

Ce dossier de presse, travaillé tant sur le fond que sur la forme, nous a permis d'entrer en contact avec les journalistes et les blogueurs et d'obtenir de leur part des retours enthousiastes.

2) Des relations presse sur-mesure pour des retombées médias nombreuses et de qualité

Des prises de contact personnalisées pour chaque journaliste et blogueur

Pendant 5 mois, nous nous sommes donc appuyés sur ces dossier et communiqué de presse pour inviter les journalistes et les blogueurs à venir découvrir Pizzou. Mais ces documents ne se suffisaient pas à eux-mêmes. La prise de contact avec ces professionnels des médias n'est pas des plus aisées. Quotidiennement submergés de messages et de sollicitations en tout genre, les journalistes n'ouvrent pas tous les mails qu'ils reçoivent. Il est donc important de réfléchir à ce qui leur fera ouvrir notre mail parmi les centaines d'autres reçus.

C'est pourquoi, tout le long de notre mission, nous avons attaché un souci particulier à personnaliser les messages que nous envoyions aux journalistes. Le premier travail à effectuer : se demander quels étaient les médias les plus pertinents pour Pizzou. Une fois les médias identifiés : trouver les bons interlocuteurs et donc les journalistes qui écriraient sur des sujets Food. Enfin, nous prenions un temps précieux à comprendre qui était notre interlocuteur : les thématiques qu'il a l'habitude d'aborder (cela permet d'envisager ce qui l'intéresse en règle générale au sein des projets sur lesquels il écrit), les derniers articles rédigés, son parcours...  Voici autant de questions que nous nous sommes posées pour chacun des journalistes contactés.

Ces informations nous ont permis de connaître les personnes auxquelles nous nous adressions et d'adapter les messages que nous leur envoyions. Le travail de storytelling préalablement effectué nous a permis d'évaluer les différents arguments que nous pouvions avancé pour inciter les professionnels à venir découvrir Pizzou.

Ainsi, si un journaliste avait tendance à s'intéresser aux thématiques liées à l'environnement, nous axions notre message sur la deuxième promesse présentée plus haut. Si un journaliste s'intéressait plutôt aux nouvelles adresses parisiennes tendances, nous avancions alors la première et la sixième promesse en lui proposant la découverte d'un lieu atypique. Si un journaliste s'intéressait aux start-ups, aux success stories, et à des enjeux plus économiques, nous lui présentions alors le portrait de ce groupe d'amis talentueux, sorti d'école de commerce et ayant déjà à son actif 4 établissements parisiens de renom.

Une invitation pour deux personnes pour chacun d'entre eux

Ces prises de contact avaient pour principal objectif de faire venir les journalistes chez Pizzou. Pour cela, l'équipe fondatrice a accepté d'inviter chacun d'entre eux à déjeuner ou dîner, et de leur donner la possibilité de venir accompagné. Ces pratiques courantes dans le milieu, facilitent la venue des professionnels des médias, mais n'impliquent en aucun cas une obligation de rédaction. Si le service et le repas ne sont pas à la hauteur des espérances de l'invité, ce dernier est tout à fait en droit de refuser de consacrer un article à l'établissement.

Pour autant, ces visites non fructueuses ne sont pas inutiles : elles permettent d'obtenir l'avis précieux de professionnels qui ont l'habitude de juger des établissements de restauration et qui sont toujours d'excellents conseils.

Mais, vous allez le voir, les déceptions n'ont pas été nombreuses chez Pizzou. Nous avons au contraire eu d'excellents retours, permis par la qualité du service en salle et par la qualité des pizzas de Pizzou.

Le restaurant Pizzou : des retombées de qualité qui forgent la notoriété

Nous avons très rapidement obtenu d'excellentes retombées variées pour Pizzou. La presse quotidienne nationale (Le Figaro, BFMTv...), certaines stations de radio (France Bleu, Sud Radio), les médias tendances parisiens (Anousparis, Doitinparis, Merci Alfred), la presse féminine (Glamour, MyLittleParis, Marie Claire...), la presse spécialisée dans la restauration (Gilles Pudlowski, Atabula...)... Autant de médias riches et variés qui nous ont permis de toucher un public large, et d'ancrer Pizzou comme l'une des nouvelles adresses parisiennes à ne pas rater.

Le restaurant Pizzou classé par les journalistes comme l'une des meilleures pizzerias de Paris

Quelques semaines seulement après son ouverture, Pizzou apparaissait déjà au sein de nombreux palmarès primant les meilleures pizzerias de Paris. Très vite, le restaurant a donc réussi à s'imposer comme un concurrent de certaines des plus célèbres pizzerias parisiennes, telles que Dalmata ou encore le groupe Big Mamma.

Exemples de retombées des relations presse du restaurant Pizzou

GQ a ainsi classé Pizzou comme l'une de ses 5 pizzerias favorites, et comme l'une des pizzerias qui "lui fait oublier Dominos". Marie Claire en a parlé comme l'une des 10 pizzerias qui lui font "oublier Big Mamma". Sortiraparis quant à lui, a défini Pizzou comme l'un de 10 meilleurs restaurants italiens de la capitale.

Pizzou reconnu comme un restaurant de qualité par les médias spécialisés les plus stratégiques 

Le Fooding, média spécialisé qui sort chaque année un guide des meilleures adresses de France dans lesquelles se rendre, a consacré un article à Pizzou. Il en est de même pour le Figaroscope et DoItInParis. Si ces médias sont particulièrement importants pour les restaurateurs, c'est entre autres parce qu'ils décernent des vignettes que les restaurants peuvent afficher (fièrement !) sur la vitrine de leur restaurant. Cela leur permet d'attirer le regard des passants, mais également de gagner la confiance des personnes qui hésitent encore à se rendre dans un lieu qu'ils ne connaissent pas.

Logos du Fooding Figaroscope et Doitinparis relations presse de Pizzou

Ces retombées sont donc particulièrement importantes car elles sont optimisables sur une durée très longue.

Le restaurant Pizzou reconnu comme un acteur innovant de la gastronomie

Il n'y a plus aucun doute sur le fait que Pizzou ait réussi à se forger une notoriété forte. La preuve ? Des médias tels que BFM ou encore Konbini nous ont contacté pour traiter de sujets décalés tels que l'importance d'Instagram pour les restaurants (BFM) ou encore le renouveau de la pizza à Paris (Konbini). Si ces articles ne traitent pas directement du restaurant Pizzou et ne présentent pas l'adresse avec précisions, ils sont pour autant une excellente nouvelle pour l'établissement : cela signifie que les journalistes le considèrent comme un acteur emblématique du secteur, représentatif des évolutions du marché de la restauration.

Pizzou a réussi à convertir des médias en ambassadeurs

Enfin, certains médias ont été convaincus par le restaurant et ont publié plusieurs articles à son sujet. C'est le cas d'AnousParis par exemple qui a consacré trois articles aux restaurants. Deux d'entre eux l'intégraient au sein de listes des meilleurs restaurants parisiens, ou des bons plans du week-end, et le dernier s'attachait à présenter l'établissement avec précisions.

Exemples de retombées des relations presse du restaurant Pizzou dans anousparis

En publiant plusieurs articles sur un même restaurant, ces médias se portent garants de la qualité du service, des produits, et deviennent de réels ambassadeurs du lieu.

Des chiffres probants

Le résultat de ces retombées est donc sans appel : Pizzou a réussi à s’imposer aux yeux des journalistes comme l’un des lieux incontournable à Paris. Il a réussi à faire saliver plus d’un journaliste qui ont eux-mêmes, par écrit ensuite et donné envie à de nombreux lecteurs, auditeurs ou internautes de goûter les pizzas Pizzou.

En 5 mois ce sont au total une centaine de retombées médiatiques qu’a cumulées le restaurant. L'audience totale de ces retombées est de plus de 259.500.000 lecteurs, auditeurs et socionautes réunis. Si Pizzou avait acheté les espaces publicitaires sur les médias en publi-rédactionnel, cela aurait coûté plus de 400 000 € ... (soit bien plus que nos honoraires)

Les retombées au sein de médias traditionnels ne sont pas aujourd’hui l’unique levier à disposition des restaurants pour gagner en visibilité. Nous avons également activé notre réseau d’influenceurs pour que Pizzou construise sa notoriété et devienne aux yeux d'un public toujours plus large, une référence.

3) Les influenceurs : un levier de visibilité puissant pour le restaurant Pizzou

L'efficacité du marketing d'influence n'est plus à prouver. La proximité que les influenceurs entretiennent avec leur audience leur donne une crédibilité et un pouvoir de recommandation particulièrement forts. Longtemps perçus comme des amateurs s'amusant sur les réseaux sociaux, les influenceurs sont aujourd'hui appréhendés par les professionnels du marketing et de la communication comme des partenaires privilégiés.

Conscients de ces évolutions et du pouvoir qu'ont acquis ces nouveaux acteurs du monde médiatique, nous avons jumelé notre travail de relations presse à celui de marketing d'influence, et ce duo s'est avéré gagnant. Voici comment et pourquoi.

Notre conception des relations influenceurs

Chez Malou, nous concevons les relations influenceurs comme une suite logique aux relations presse. Elles participent à faire gagner le restaurant en visibilité dans les médias, auprès d'un public plus jeune que la plupart des médias dits traditionnels (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision). Assurer une présence accrue du restaurant Pizzou sur les réseaux sociaux nous a permis de renforcer la crédibilité du restaurant aux yeux des journalistes : voyant la toile lui accorder de l'importance, leur curiosité n'en était que plus accrue, et leur envie de venir découvrir le restaurant également. L'inverse est évidemment vraie : plus les médias parlent d'un lieu, plus les influenceurs ont envie de venir s'en faire leur propre idée.

L'organisation d'une soirée influenceurs au restaurant Pizzou

Pour assurer dès le premier mois une présence importante de Pizzou sur Instagram, nous avons décidé chez Malou d'organiser une soirée influenceurs quelques semaines après l'ouverture. Nous avons donc demandé aux fondateurs de privatiser le restaurant un soir et avons invité les influenceurs les plus pertinents à venir découvrir Pizzou.

Un influenceur prenant une soirée pendant la soirée influenceurs au restaurant Pizzou

Plus de 30 influenceurs ont ainsi eu la chance de découvrir toutes les pizzas alors à la carte, les boissons maison de Pizzou, les vins, les desserts... Tous ont joué le jeu et ont posté sur leur compte Instagram des stories et des photos du lieu ou des pizzas...

posts publiés pendant la soirée influenceurs au restaurant pizzou

Certains des posts Instagram publiés par des Influenceurs à l'occasion de la soirée Pizzou

Résultat :  les nombreuses publications ont attisé la curiosité des socionautes, mais aussi des influenceurs non présents à la soirée, qui sont venus tester le restaurant par la suite, comme en témoigne ce commentaire laissé sur le compte social des cogneurs.

Exemple d'impact des publications d'influenceurs sur instagram restaurant pizzou

Autre fait marquant : le compte Instagram de Pizzou a triplé son audience hebdomadaire en seulement une semaine.

Le compte Instagram du restaurant Pizzou a triplé son nombre de visites après la soirée influenceurs

Enfin, et fait certainement le plus notoire : le lendemain de la soirée influenceurs organisée un mardi, Pizzou a enregistré son meilleur chiffre d'affaires depuis l'ouverture du restaurant, vendredis et samedis compris. Cela témoigne encore une fois du pouvoir de recommandation des influenceurs, et de l'impact réel qu'ils ont sur la visibilité et la notoriété d'un restaurant.

Un travail quotidien de prise de contact avec les influenceurs pertinents

Suite à cette soirée, nous avons continué nos efforts et contacté les influenceurs les plus pertinents pour Pizzou, c'est à dire les influenceurs aux communautés les plus proches du cœur de cible du restaurant, ayant un taux d'engagement élevé et publiant régulièrement du contenu food (retrouvez ici nos conseils pour sélectionner les influenceurs les plus pertinents pour vos campagnes de marketing d'influence, et pour détecter les faux influenceurs). Voici l'exemple de trois collaborations que nous avons établies pour Pizzou :

  • Le NoDietClub les influenceurs totalement déjantés au taux d'engagement extrêmement élevé

Nous avons par exemple contacté le NoDietClub qui a une communauté de près de 15 000 abonnés et qui génère entre 500 et 1 000 likes sur ses publications. Le duo de passionné street-food a accepté de venir découvrir la pizzeria, et n'a pas été déçu ! Ils ont adoré et ont donc publié une très longue story sur leur expérience ainsi qu'une photo à laquelle ils ont apposé une description particulièrement enthousiaste.

Retombées presse Pizzou par le No Diet Club

La publication a été likée plus de 1 100 fois et comptabilise plus de 40 commentaires. Cela a permis de donner une visibilité non négligeable au restaurant et attiré nombreux clients chez Pizzou (confirmé par Vivien l'un des fondateurs). Cette collaboration a été d'autant plus intéressante que le duo déjanté est revenu à plusieurs reprises, publiant à chaque fois des posts, et qu'il a proposé au restaurant de l'intégrer au tour qu'il organise sur AirbnbExperience. Pizzou fait donc désormais partie des établissements que le NoDietClub présente lors de ses visites des meilleurs fast-foods de Paris avec touristes et gourmands.

  • Callmevoyou l'influenceuse aux photos regramées 

L'influenceuse Nina, du compte Callmevoyou, est elle aussi venue chez Pizzou suite à l'une de nos sollicitations. Comblée par les pizzas signées Pizzou, elle a publié une photo de qualité sur son compte social (soulignons que Nina a été primée au festival des influenceurs 2017 pour l'une de ses photos Food).

La publication Instagram de l'influenceuse Callmevoyou sur le restaurant pizzou

Cette publication a été likée plus de 1200 fois et commentée plus de 60 fois. Mais surtout, cette photo a été regramée (c'est dire partagée sur Instagram) par le compte @topparisresto qui compte plus de 132 000 abonnés sur la plateforme. La publication regramée a été, elle, likée plus de 1500 fois.

  • Aurorefrg, l'influenceuse devenue ambassadrice de Pizzou 

Nous avons contacté l'influenceuse @aurorefrg, addict au sport et fan de pizzas, qui cumule une audience de 20 000 abonnés sur son compte Instagram. Dès sa première venue, le verdict était sans appel : elle a adoré et a décidé de faire de la pizzeria son QG. Depuis, on pourrait considérer que la sportive est devenue ambassadrice du restaurant, pour le plus grand bonheur de Pizzou, star de plusieurs stories et posts de l'influenceuse.

Publications Instagram de l'influenceuse aurorefrg sur le restaurant Pizzou

Les résultats du marketing d'influence de Pizzou : des chiffres probants pour le restaurant

Au total, ce sont près de 120 collaborations qui ont été mises en place pour Pizzou (stories et posts réunis), plus de 40 000 interactions qui sont comptabilisées sur les différentes publications faites par les influenceurs et près de 2 000 000 personnes au total qui ont été potentiellement touchées sur les réseaux sociaux.

En bref,

Chez Malou, nous sommes persuadés que les relations presse et le marketing d'Influence doivent être pensés ensemble, et s'articuler intelligemment pour créer le maximum de valeur. Une bonne stratégie de relations presse n'aura pas le même écho si elle n'est pas appuyée par une forte visibilité travaillée par le marketing d'Influence. À l'inverse, une stratégie de marketing d'Influence bien pensée n'aura pas la même aura sans la notoriété permise par les relations presse.

En travaillant sur ces deux tableaux, nous avons réussi à apporter une visibilité forte au restaurant Pizzou, qui s'est convertie après quelques mois seulement en notoriété. Aujourd'hui Pizzou fait carton plein, ses services ne désemplissent pas et le restaurant attire toujours plus de curieux et gourmands. Il a réussi à s'imposer comme l'une des adresses incontournables de Pigalle, voire de Paris, et s'est même hissé, après seulement trois mois d'ouverture dans le Top 50 des adresses les plus ajoutées sur Mapstr, la célèbre Map qui recense les meilleures adresses parisiennes.

Désormais, le restaurant n'a plus qu'à fidéliser des clients déjà conquis, et à établir pour cela une stratégie de community management pertinente et impactante.

Les influenceurs : jusqu'où va leur pouvoir de recommandation ?

Les influenceurs, ces internautes qui ont rassemblé une communauté de plusieurs milliers d'abonnés sur leurs réseaux sociaux et qui partagent avec eux du contenu au quotidien, sont de plus en plus présents dans l'espace médiatique français et dans nos quotidiens.

Alors que le modèle publicitaire traditionnel est en déclin (plus d'une publicité sur 2 ne s'affiche notamment pas à l'écran car elle est bloquée par des Adblocks) les influenceurs apparaissent comme l'alternative la plus viable pour de nombreuses enseignes. A quel titre ? Tout simplement parce que le contenu partagé par un influenceur apparaît à l'écran de ses abonnés uniquement parce qu'ils ont choisi de le suivre. Nous sommes donc loin des formats intrusifs que sont les bandeaux, bannières et pop up publicitaires, qui semblent fatiguer aujourd'hui de très nombreux internaute. Les influenceurs entretiennent au contraire des relations de proximité basées sur la confiance avec leurs abonnés. Ils sont supposés partager au quotidien leurs expériences de consommation de produits qu'ils ont aimé (ou pas), et peuvent ainsi permettre à des marques d'atteindre leurs cibles bien plus efficacement que ne le feraient des publicités.

Et cela fonctionne ! Lorsqu'ils promeuvent sur leur compte Instagram, Facebook, Snapchat ou encore Youtube, des produits, des lieux, tels que des restaurants, ou encore des services, les influenceurs se portent garants de la qualité de ce qu'ils mettent en avant et réussissent souvent à séduire leurs abonnés. 

Pourtant, les influenceurs font couler beaucoup d'encre, certains se demandent en effet s'ils sont la simple représentation d'une tendance éphémère ou s'ils sont au contraire le reflet d'évolutions profondes de nos systèmes de consommation ? 

Alors, jusqu'où va le pouvoir de prescription des influenceurs ? Ont-ils un réel impact sur la consommation de leurs communautés ? Réussissent-ils à convertir leurs abonnés en clients ou en consommateurs ? Et auxquels se fier pour la promotion de son restaurant ?

Réponses en chiffres avec Malou.

les influenceurs food : jusqu'où va leur pouvoir de recommandation ?Quels influenceurs food pour une collaboration pour la communication digitale de son restaurant ?

 

8 conseils pour détecter les faux influenceurs

Les influenceurs sont devenus en quelques années des partenaires de choix pour les annonceurs. Véhiculant une image d'authenticité et de proximité, ils sont aujourd'hui considérés comme 92% plus crédibles que les marques sur les réseaux sociaux. Mais tout n'est pas rose dans le monde des collaborations entre annonceurs et influenceurs, un fléau ronge en effet le milieu : les comptes truqués.

Aujourd’hui, tout s'achète sur les plateformes sociales : abonnés, likes, et même commentaires… certains influenceurs n'hésitent pas à faire appel à des entreprises commercialisant ces données pour grossir artificiellement leurs statistiques et obtenir des partenariats plus fructueux. Problème : ces faux influenceurs possèdent en réalité une communauté très peu engagée qui ne promet que de faibles résultats aux collaborations. Ces pratiques ont été à de très nombreuses reprises critiquées par les annonceurs et par les influenceurs eux-mêmes. En janvier dernier, le New York Times a publié une enquête mettant en lumière la vente de followers par l'entreprise Devumi via une base de 3.4 millions de faux comptes. Le scandale éclatait.

Ces fakes influenceurs sont devenus la bête noire des marketeurs et communicants. Mais comment réussir à distinguer vrais et faux comptes ? Comment détecter les influenceurs aux communautés gonflées ? Nous vous donnons aujourd'hui 8 conseils à suivre pour mettre en place des collaborations solides.

1. S'armer d'outils

Seul, il vous sera compliqué d'obtenir des réponses suffisantes pour savoir si les comptes sur lesquels vous vous penchez sont authentiques ou non. Il est donc important, lorsque vous vous lancez dans la vérification de comptes d'influenceurs, de s'armer d'outils de qualité qui vous donneront des insights précis sur les comptes en question.

Nous vous conseillons de faire confiance à HypeAuditor et à Social Blade, qui rendent tous deux comptes de l'état actuel des profils convoités. Vous pourrez y retrouver le taux d'engagement, la qualité des communautés, et de l'engagement de celles-ci. Des graphiques sont également disponibles et permettent de se rendre compte en un clin d'oeil de l'évolution des comptes.

Nous avons testé pour vous les deux plateformes en prenant l'exemple de l'influenceuse Parisianavores, que nous recommandons comme l'un des meilleurs influenceurs Food avec lesquels travailler en 2018.

2. Vérifier s'il s'agit d'un compte certifié

Plusieurs plateformes sociales telles que Facebook, Instagram ou encore Twitter, permettent depuis plusieurs années maintenant de vérifier l'authenticité des comptes de personnes influentes. Cet outil répond à un problème récurrent sur ces réseaux : de nombreux faux comptes de personnalités et célébrités sont créés par des malfaiteurs. Le premier réflexe à avoir est donc de vérifier si le badge bleu, comme présent ci-dessous sur le compte de Margot de youmakefahion, est accolé au pseudonyme de l'influenceur. Si tel est le cas, n'hésitez pas une seconde, c'est qu'il s'agit d'un compte certifié par le réseau social et qu'il ne s'agit pas d'un faux influenceur.

Pour autant, il n'est pas suffisant de se reposer sur cette certification qui n'est réservée qu'aux personnalités aux communautés importantes. Les micro-influenceurs, mais aussi une grande majorité des influenceurs classiques, ne peuvent pas prétendre à cette insigne. Pour repérer les tricheurs, il est donc nécessaire de se pencher sur d'autres critères.

3. Se pencher sur l'évolution de sa base d'abonnés

Le premier critère sur lequel il est important de se pencher est la linéarité de l'évolution du nombre d'abonnés de l'influenceur. Si vous constatez qu'il a gagné un nombre important d'abonnés en une journée seulement, cela signifie certainement qu'il a opté pour l'achat d'une base de followers. Une évolution en dent de scie du nombre d'abonnés, avec des périodes de fortes acquisitions suivies de pertes, n'est donc pas bon signe.

Pour autant, acquisitions importantes ne sont pas nécessairement synonyme de tricherie ! Il est important de vérifier que ces acquisitions ne soient pas tout simplement expliquées par l'activité de l'influenceur avant d'effectuer des jugements hâtifs. Ainsi, si le possesseur du compte a effectué une activité médiatisée (un partenariat, une prestation sportive ou encore une intervention dans un média...) ce pic est explicable et l'influenceur est fiable.

Sur cet exemple l'on peut ainsi voir que la plateforme Social Blade indique qu'Anaïs, du compte Parisianavores, a gagné plus de 1 000 followers en quelques jours. L'on pourrait considérer ce pic suspicieux, mais il suffit de se rendre sur son compte Instagram pour observer qu'il correspond à la publication, le 18 août, d'une photo de son mari et de son nourrisson qui a connu un grand succès (plus de 2 300 personnes l'ont likée et plus de 80 l'ont commentée).

4. Vérifier son taux d'engagement 

Un influenceur ayant une forte communauté à son actif mais ne générant que peu de réactions sur ses posts a très probablement gonflé le nombre de ses followers. Il est important de comprendre que la force de la communauté ne se calcule pas de façon quantitative, mais de façon qualitative. Ceux que l'on appelle les micro-influenceurs sont ainsi de plus en plus valorisés par les annonceurs car, même si leurs communautés ne sont pas les plus importantes, elles sont celles qui sont les plus engagées. C'est en effet à la relation qu'entretient l'Instagramer ou le Youtuber avec sa communauté et aux interactions qui sont générées qu'il vaut mieux se référer. L'important est de calculer le taux d'engagement du compte en rapportant le nombre de likes moyen générés sur les derniers posts au nombre de followers du compte. L'on considère que si ce taux est inférieur à 2%, il vaut mieux rester méfiant.

Les plateformes Social Blade et HypeAuditor présentent toutes deux l'Engagement Rate (ER) des influenceurs. Sur l'exemple ci-dessous, tiré du site HypeAuditor, l'on voit ainsi que le taux d'engagement est indiqué à 4.97%. Ce taux étant bien supérieur à 2%, il n'y a aucun doute sur l'authenticité du compte Parisianavores.

5. Comprendre la communauté qui le soutient

Suivre quelqu'un sur les réseaux sociaux dans l'espoir qu'il nous suive en retour est une pratique courante chez les influenceurs. Cela leur permet de gonfler leur communauté sans avoir à recourir à l'achat de followers. Il est donc important de vérifier le ratio abonnés / abonnements de l'influenceur : si le compte possède un nombre d'abonnements quasiment aussi important que le nombre d'abonnés, c'est qu'il a certainement eu recours à cette pratique. Or, celle-ci révèle une audience peu intéressante pour les annonceurs car elle ne rapporte généralement qu'un très faible taux d'engagement.

Pour aller plus loin, il est important de vérifier que les followers sont réellement intéressés par le contenu publié sur le compte. Pour se faire, ils sont habituellement classés selon trois catégories :

  • les "real people", qui sont les plus intéressants car ils représentent ceux qui ont suivi le compte par réel intérêt,
  • les "mass follow",
  • et les "suspicious accounts".

Ces deux dernières catégories sont plus problématiques. Les mass follow rassemblent les comptes suivant de très nombreuses personnes. Ils sont une audience assez peu qualitative car ils sont souvent noyés par les posts des différents comptes qu'ils suivent : vous avez alors peu de chance qu'ils aperçoivent le vôtre dans leur fil d'actualité. Les "suspicious accounts", eux, représentent les comptes fantômes ou bien les comptes générés par des bots. Ils n'ont évidemment aucun intérêt pour vous car ils ne sont pas de réelles personnes.

Si le taux de mass-follow et de suspicious accounts atteint plus de 30%, ne vous fiez pas à cet influenceur et passez votre chemin : sa communauté ne sera probablement que très peu engagée.

6. Vérifier la nature des commentaires postés

Il est important de prendre le temps d'inspecter les commentaires postés. Un taux élevé de commentaires ne signifie pas nécessairement une communauté engagée ! Aujourd'hui, une grande majorité de ce qui constitue les KPIs des réseaux sociaux peuvent être achetés, y compris les commentaires. Ainsi, si les commentaires postés sont extrêmement génériques ou se réduisent à des onomatopées ou des emojis, il y a de fortes chances qu'ils aient été achetés par l'influenceur et aient été publiés par des bots. Les commentaires les plus authentiques seront ceux qui auront un rapport direct avec la publication, ou bien ceux mentionnant d'autres comptes.

 

Ci-dessus, l'on voit donc qu'Anaïs a publié sur son compte une photo de son conjoint et de son bébé. Les commentaires font ici référence de façon très précise à la publication : au texte que l'influenceuse a posté pour le premier, et à la photo pour le second. Vous pouvez donc être sûrs qu'il ne s'agit pas de bots.

7. Mesurer l’autorité de l'influenceur

Mesurer l'autorité d'un influenceur peut aussi être gage de la qualité de son audience. S'il est suivi par plusieurs influenceurs importants et qu'il est régulièrement mentionnés par ses homologues, cela est souvent bon signe car cela signifie que la communauté d'influenceurs reconnaît le compte comme étant sérieux. N'oublions pas que les influenceurs sont les premiers à dénoncer les faux comptes qui ternissent leur image aux yeux de leurs audiences et des annonceurs. En juin dernier, l'Instagrameur et Youtuber Guillaume Ruchon, qui travaille sous le pseudonyme Guiruch s'est penché sur l'analyse de 10 comptes d'Influenceurs pour dénoncer les dérives du milieu.

Suite à la vidéo qu'il a publiée et qui a eu un succès très important, Guillaume a été victime de la colère de certains de ses pairs tricheurs, comme en témoigne la publication ci-dessus.

8. Regarder de plus près si les abonnés les plus actifs sont principalement des influenceurs

Mais, à contrario, il faut aussi se méfier de ces communautés d'influenceurs. Certains d'entre eux ont mis en place une pratique encore peu connue du grand public : les pods. Ce sont des regroupements de personnes qui se regroupent en conversations privées et s'y encouragent à liker et commenter les posts d'autres influenceurs. Cela leur permet d'obtenir un meilleur positionnement sur l'application. Les résultats en sont évidemment faussés car le taux d'engagement ne représente pas l'intérêt porté par les personnes ayant commenté ou liké le contenu posté. Il est donc recommandé de surveiller l'identité des abonnés les plus actifs : s'ils sont principalement des influenceurs, ce n'est pas bon signe.

Conclusion :

La confiance est la clé de la réussite d'une collaboration entre marques et influenceurs. Les polémiques générées ces derniers mois par les médias et les communautés d'influenceurs ont forcé ces derniers à montrer patte blanche et à prouver leur authenticité aux annonceurs mais aussi à leurs followers. Il est désormais évident que le principal critère de sélection d'un influenceur ne doit pas se placer sur la quantité de son audience, mais bien sur la qualité de celle-ci. Il est donc à noter qu'il est parfois plus intéressant de travailler aux côtés de micro-influenceurs qui bénéficient d'une audience extrêmement engagée (60% plus élevée que les comptes très populaires) plutôt qu'aux côtés de personnalités aux milliers voire millions de followers qui leur sont en réalité peu fidèles.

 

Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas !

 

Restaurants : les meilleurs influenceurs Food de Paris pour faire votre notoriété

Être présent sur les réseaux sociaux est indispensable pour un restaurant : cela assure de la notoriété et attire des clients. Mais comment le faire efficacement ? En collaborant avec les Influenceurs Food pertinents.

À la recherche des meilleurs restaurants Parisiens ? Vous vous demandez quels comptes Instagram suivre pour être au courant des dernières tendances Food ?

Restaurateurs, vous aimeriez gagner de nouveaux clients en faisant parler de votre établissement par les influenceurs les plus prescripteurs de Paris ?

Voici nos préférés, ceux auxquels nous faisons confiance, ceux dont nous sauvegardons régulièrement les publications, ceux dont nous lisons les recommandations avant de choisir le restaurant de ce soir :

Raphaële Marchal - La gastronome passionnée

Chroniqueuse gastronomique sur C8, rédactrice pour Fou de Pâtisserie, Fou de Cuisine, My Little Paris et le magazine Mint..Raphaële a bon goût et elle sait le partager. Elle publie régulièrement sur son blog et sur son compte Instagram Enrangd'oignons ses meilleures découvertes culinaires, toujours avec finesse et humour.

Vous proposez une cuisine gourmande, généreuse mais pas trop healthy non plus ? Raphaële doit venir la goûter.

Mina Soundiram – La street foodista la plus sympa de Paris

En quête des meilleures cantines parisiennes et des dernières perles street food, Mina partage régulièrement ses plus belles trouvailles dans la très belle émission Très Très Bon sur Paris Première et sur Instagram. Elle prête aussi sa plume à de nombreux media pour parler food à leurs lecteurs. Lorsque l'on demande à Amandine Péchiodat, rédactrice en chef de My Little Paris de nous parler de sa journaliste food préférée, c'est Mina qu'elle évoque. Pas de limite pour la gourmandise de notre street foodista : elle peut être végétarienne, carnivore, exotique ou locale, healthy ou décadente.

Si votre pastrami sandwich rivalise avec celui de Katz’s, que vous maîtrisez l’exécution des desserts à la figue ou que vous simplement, vous servez une vraie bonne street food. Mina est votre homme.

Anaïs du blog Parisianavores - La rayonnante maman foodie

Maman dynamique, gourmande et drôle, Anaïs nous refait découvrir le calme 15e arrondissement, mais aussi le 11e, Montreuil et beaucoup d’autres quartiers Parisiens. Entre deux photos d'assiettes garnies ou de pain au chocolat, elle nous partage des moments de complicité avec ces deux enfants. Sur Instagram, le compte Parisianavores a déjà rassemblé une audience de 37 000 gourmands;

Si votre établissement est Kids friendly c’est Anaïs qui doit en parler :

Tal Spieger - Le chef pâtissier le mieux chaussé de Paris

Vous servez de beaux desserts ou des pâtisseries exceptionnelles ? C’est le chef Tal Spiegel derrière le compte Desserted_in_Paris qui doit les présenter à ses 136 000 abonnés. L'originalité de son compte ? Il photographie toujours ses pâtisseries du même angle, révélant des chaussures originales... et toujours accordées à la pâtisserie !

Vous êtes particulièrement fier de votre tarte au citron ? Nous sommes sûrs que Tal aura les chaussures assorties pour la présenter.

Stéphanie Guillemette - La grande fan de poulpe et de cantines healthy

La jolie Franco Brésilienne Stéphanie Guillemette adore tester de nouveaux restaurants. En plus de ses petits déjeuners maisons colorés, elle raconte ses expériences avec précision et honnêteté sur ses stories Instagram et nous donne ses recommandations pour bien manger à Paris. Beaucoup de belles adresses healthy, végétariennes ou "pesco végétariennes". Elle s'est même lancée et mets ponctuellement ses talents de cuisinière au service de sympathiques établissements tels que 5 Pailles ou le Café Foufou.

Si vous avez du poulpe à la carte, des avocado toasts, des patates douces ou des acaï bowls, Stéphanie doit venir essayer votre restaurant.

NO DIET CLUB – Le couple de gourmands le plus déjanté de Paris (et Londres)

C’est sur Airbnb dans la rubrique « Expériences » que se sont fait connaître Claudia et Anthony. Adeptes du (vrai) food porn ils font sillonner la capitale à vélo par petits groupes à la découverte de leurs adresses préférées. Les 4h du « Food Tour » sont ainsi rythmés par les arrêts gourmands : pizzas, croque-monsieurs, burgers, chocolats, pâtisseries…

Pour ceux qui pensaient s’affiner avec les 4h de vélo, c’est raté. Mais pour se régaler et beaucoup rire, c’est plutôt gagné. Pour faire de son établissement une étape du parcours, vous pouvez contacter Claudia et Anthony sur Instagram.

Fulguropain – L’authentique bec sucré

Perle rare parmi les influenceurs : il refuse d’être invité, choisit les adresses qu’il essaie et partage son avis avec précision et honnêteté. Arnaud mange de tout mais parle beaucoup de pâtisserie. Son petit dada ? Les flans. Les rumeurs disent qu’il créerait bientôt un compte dédié aux meilleurs flans du pays, et si elles ne se réalisent pas : vous avez quand même de quoi faire un beau tour des meilleurs flans parisiens parmi ses publications.

Si vous avez une carte des desserts particulièrement fournie, que vous attachez de l’importance au sourcing de vos produits et que travailler avec des producteurs locaux est important : il y a de grandes chances qu’Arnaud veuille essayer votre établissement !

Laura - La spécialiste du petit déjeuner et du brunch

Laura partage sa bonne humeur et ses gourmandises sur son compte Instagram Les Paris de Laura. Chaque mois, elle organise un brunch avec plusieurs abonnées et décrit leur expérience sur un compte Instagram dédié.

Vous proposez un brunch gourmand à Paris ou dans ses environs et vous aimeriez le faire savoir ? Contactez Laura pour y organiser un insta brunch !

Erwin Kuhn - Le photographe gourmet

Photographe et responsable du compte Infatuation_Paris, Erwin essaie toutes les bonnes tables de Paris. Et il fait savoir celles qu'il valide et ce qu'il encourage à goûter dans le menu. Grâce à ses belles photos, à la qualité de ses recommandations et à son humour Erwin voit croître son audience de près de 6% chaque mois.

Vous servez une cuisine raffinée et savoureuse ? Erwin est votre homme.

L'influenceur : roi de la communication pour les restaurants ?

8 jeunes Français sur 10 déclarent avoir découvert un produit grâce à un influenceur. Les influenceurs modèlent ainsi de plus en plus la consommation des jeunes. Si les premiers se sont fait connaître dans les univers mode et beauté, nombre d'entre eux partagent leur quotidien alimentaire : ce qu'ils cuisinent mais aussi les restaurants qu'ils fréquentent et recommandent.

Influenceur-restaurant-communication-instagram-chef-collaboration-événement-abonnés-notoriétéLe pouvoir de prescription des influenceurs et la valeur qu’ils apportent dans la stratégie de communication d’un établissement semblent aujourd'hui évidents. Plus accessibles que les journalistes gastronomiques, plus authentiques que les publicités diffusées par des media : les influenceurs sont-ils devenus les nouveaux rois des relations presse gastronomiques ? Ou bien relèvent-ils d'une tendance éphémère et fragile ? Comment reconnaître les véritables ? Comment collaborer avec eux ? Quelles sont les limites de ces collaborations ? Autant de questions qui ne devraient pas rester sans réponse à la lecture de notre analyse :

1) Qui sont les influenceurs ?

Un individu qui a rassemblé une audience qui lui fait confiance

Un influenceur est d'abord un particulier qui a rassemblé une audience de plusieurs milliers de personnes sur un ou plusieurs réseaux sociaux, et partage avec ses abonnés, son quotidien ou une partie.

Certains influenceurs abordent une thématique particulière (la beauté, la mode, les voyages, la cuisine, le sport...) d'autres se diverisfient pour devenir des influenceurs "lifestyle". Margot du blog Youmakefashion a par exemple débuté en partageant sa première passion : la mode (près de 250 000 abonnés Instagram). Puis, elle a lancé un second compte dédié cette fois-ci à son rééquilibrage alimentaire sur lequel elle publie recettes, repas, routines sportives mais aussi voyages et restaurants.

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Des images, des vidéos, des articles ou même des podcasts : les influenceurs s'expriment sous de nombreux formatsLes influenceurs Food privilégient ainsi la photo et la vidéo pour mettre en valeurs leurs contenus "foodporn" et favorisent Instagram pour les diffuser.

La différence entre un "influenceur" et un individu actif sur les réseaux sociaux est que l'influenceur a construit une véritable audience qui le suit et l'écoute pour ses contenus, qui lui fait confiance et auprès de laquelle il exerce un pouvoir de prescription.

Trois grandes catégories d'influenceurs

Les célébrités : ce sont les influenceurs qui ont déjà rassemblé plusieurs centaines de milliers voire millions d'abonnés. Exposer leur quotidien sur les réseaux sociaux est leur métier à temps plein, ils en vivent et sont généralement gérés par des agences. Il est difficile de les contacter, et ils n'acceptent généralement que les publications rémunérées.

Les influenceurs moyens : ils ont plusieurs dizaines voire centaines de milliers d'abonnés. En règle générale, ils obtiennent des taux d'engagement de 3 à 10% sur leurs publications. Ils sont plus accessibles que les premiers, et peuvent éventuellement demander une gratification financière pour une collaboration.

Les micros influenceurs : réunissant plusieurs milliers ou dizaines de milliers d'abonnés, ils génèrent de forts taux d'engagement et surtout connaissent une forte croissance de leur audience. Ils ne demandent quasiment jamais de rémunération, mais plutôt des avantages en nature. Détecter les micro influenceurs les plus prometteurs assure les meilleurs retours sur investissement.

2) Quels intérêts pour un restaurant à collaborer avec des influenceurs ?

Gagner en notoriété

Recevoir des influenceurs permet de faire parler de son établissement et de son offre sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, les internautes considèrent qu'un influenceur est 92% plus crédible qu'une marque . Leurs posts ont par ailleurs 24 fois plus de chance de créer de l'engagement sur les réseaux sociaux. En partageant leur expérience dans le restaurant avec des "stories", ces courtes vidéos et/ou photos éphémères avec lesquelles ils font découvrir à leurs abonnés  le lieu, sa décoration, les produits, la carte et parfois même les coulisses en cuisine, les influenceurs assurent une visibilité importante aux restaurants, mais leur permettent surtout de gagner plus facilement la confiance des internautes.

Ci-dessous un exemple de story du compte spécialiste de la street-food parisienne Foodease qui présente le restaurant BMK :

Influenceur-restaurant-communication-instagram-chef-collaboration-événement-abonnés-notoriété-BMK-FoodeaseDepuis quelques mois, Instagram a rendu possible l'ancrage des stories sur le profil. C'est-à-dire que des contenus jusqu'alors voués à être éphémères peuvent être conservés, triés et épinglés sur le profil Instagram. Certains influenceurs consacrent ainsi "une story ancrée" par établissement, d'autres les classent par catégorie ou par localisation :

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Faire croître l'audience du restaurant

Les stories, mais aussi les posts publiés par les influenceurs, permettent d'accroître l'audience du restaurant sur les réseaux sociaux. Suite à la soirée influenceurs que nous avons organisée pour les 1 mois de Pizzou, la nouvelle pizzeria 100% Made in France de Paris, le restaurant a triplé son audience hebdomadaire  :

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Augmenter le chiffre d'affaires

Les influenceurs ont une véritable force de recommandation. S'ils apprécient un établissement, ils en feront la promotion auprès de leurs audiencesPizzou a ainsi organisé une soirée influenceurs pour faire découvrir l'établissement, raconter son histoire et faire goûter ses produits et ses pizzas originales. La soirée a eu lieu un mardi, 1 mois après l'ouverture officielle du lieu. Le lendemain soir, Pizzou a enregistré son plus gros chiffre d'affaires depuis l'ouverture (vendredi et week-ends inclus), alors que "le mercredi soir est habituellement service calme" nous explique Vivien, le cofondateur.

Créer du contenu de qualité à moindre coût

Les influenceurs ont en commun d'être très bons en photographie et/ou en vidéos. Ils sont capables de produire des contenus de grande qualité qu'ils diffusent sur leurs réseaux sociaux et que l'établissement peut ensuite repartager sur ses propres réseaux.

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3) À quelle occasion collaborer avec des influenceurs ?

L'ouverture d'un restaurant

Pour annoncer l'ouverture d'un restaurant, les relations presse sont indispensables (article à venir), mais elles n'ont de sens aujourd'hui que complétées avec des "relations influenceurs". La Felicità le dernier géant du Groupe Big Mamma, a ainsi officiellement ouvert ses portes au public le 26 mai, mais les 24 et 25 mai étaient entièrement dédiés à accueillir les journalistes et les influenceurs pour qu'ils informent de l'ouverture du restaurant.

Le lancement d'une nouveauté

Les influenceurs peuvent aussi diffuser le lancement d'une nouvelle offre : l'hôtel Westminster par exemple communiquait sur le lancement des nouvelles pâtisseries de son tea-time grâce à des influenceurs sur Instagram. L'enseigne de burgers PNY à la communication très bien rodée collabore avec des influenceurs pour communiquer sur leurs nouveautés (souvent décalées et drôles, à l'image de leur opération pour l'anniversaire des 50 ans du Big Mac de Mc Donald's).

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La création d'une offre exclusive en collaboration avec l'influenceur

Les influenceurs peuvent aller plus loin que la simple dégustation et le partage de leur expérience sur les réseaux, ils peuvent même créer en collaboration avec le restaurant un plat, une recette ou une offre éphémère. En janvier 2018, Roomies, jeune enseigne de burgers gourmets, a par exemple collaboré avec Charlotte du blog The Food Spy. Ensemble, ils ont créé "le burger du mois". Elle a ainsi imaginé la recette du burger mais l'a également relayée sur ses réseaux sociaux ce qui a permis à l'enseigne de se faire connaître et d'accueillir de nouveaux clients venus tester "le burger de PariswithCharlotte".

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Des collaborations continues pour maintenir la notoriété de son établissement

Paris New York Hamburgers  ou encore le groupe Big Mamma invitent ainsi régulièrement des influenceurs qui partagent les vidéos et photos de leurs repas et entretiennent la visibilité en ligne de leurs établissements.

4) Comment choisir les meilleurs influenceurs ?

Les indicateurs quantitatifs

Le nombre d'abonnés est le premier (et le plus facile) des critères à regarder. On parle d'influenceur à partir de plusieurs milliers d'abonnés.

Le second point à observer est le taux moyen d'engagement généré sur les publications. Par engagement, on entend toutes les formes d’interactions que les internautes ont manifestées sur les contenus publiés :  les mentions j'aime, les commentaires, les partages, les clics, ainsi que les identifications sur les réseaux sociaux. Tous n’ont pas la même valeur, le partage d’une publication témoignant par exemple d’un engagement plus fort qu’un simple" like."

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Les indicateurs qualitatifs

Il est important de comprendre précisément les thématiques abordées par l'influenceur, sa ligne éditoriale, et la manière avec laquelle il communique avec ses abonnés. Inviter une personnalité vegan dans un restaurant qui sert viandes et fromages, ou un coeliaque dans une pizzeria qui ne propose pas d'alternative sans gluten, semblent ainsi de grossières erreurs.

La localisation de l'audience de l'influenceur est également à prendre en compte : un influenceur qui aurait 200 000 abonnés dont une majorité vivant en province ou à l'étranger ne serait pas d'une grande aide à un établissement parisien.

Enfin la qualité des abonnés est primordiale : l'influenceur s'adresse t-il bien à la clientèle cible que vise l'établissement (âge, profil socio économique, localisation, intérêts...) ? Un des critères à observer se place ainsi derrière les interactions que suscitent les publications de l'influenceur : sont-elles nombreuses, de qualité ? Si la grande majorité des commentaires sous une publication est constituée de smileys ou de messages courts (de type "cool pics" "great feed"...), il est fort probable que les auteurs soient des "robots", et que l'influenceur n'ait pas de vraie audience mais qu'il ait eu recours à des subterfuges pour acquérir de nouveaux abonnés (article à venir).

Autre critère important : y a t-il des photos alimentaires dans l'historique de publication de l'influenceur ? Il est possible qu'un influenceur ait une véritable audience qui le suit et lui fait confiance, seulement, s'il n'a pas l'habitude de publier de contenus alimentaires, il fera au mieux une "story" (vidéo éphémère) et la valeur créée pour le restaurateur sera ainsi moindre. Nina du compte Callmevoyou partage par exemple régulièrement des photos food de recettes qu'elle fait ou de restaurant qu'elle teste.

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5) Comment collaborer avec eux ?

Le restaurant doit proposer une vraie valeur ajoutée à l'influenceur pour qu'il accepte de collaborer avec lui : découvrir une cuisine gourmande, originale, généreuse ou un joli endroit, parler de thématiques qui peuvent réellement intéresser la communauté de l'influenceur, voire aller plus loin en lui proposant d'inviter un ou plusieurs de ses abonnés.

Soigner la prise de contact

Avant de chercher à collaborer avec un influenceur, il est important d'avoir cerné ses goûts, les derniers établissements qu'il a testé et aimé, ainsi que ce que sa communauté semble apprécier. Les "plus petits" influenceurs sont joignables par messages privés sur Instagram, mais il est plus professionnel d'envoyer une invitation, un communiqué et/ou un dossier de presse par email. 

Inviter en "one to one" ou convier à un événement

L'invitation peut se faire de manière personnalisée. Habituellement, l'on propose à l'influenceur de venir découvrir le restaurant (gracieusement) avec un +1. Organiser un événement permet toutefois d'avoir des retombées médiatiques et locales bien plus importantes (cf. Pizzou qui, comme vu plus haut, a triplé son audience hebdomadaire suite à une soirée influenceurs). Il faut alors faire attention à bien inviter ensemble les influenceurs qui se connaissent déjà et qui s'apprécient, mais également veiller à mettre en place le meilleur format de soirée (les plans de table peuvent vite devenir un casse-tête et mettre en péril l'ambiance générale de la soirée...).

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Rémunérer en nature ou financièrement ?

Lorsqu'il s'agit du test de restaurant, la majorité des influenceurs ne demandent pas à être rémunérés. Toutefois, si le restaurateur attend clairement un travail de l'influenceur comme un montage vidéo ou un article très détaillé avec des visuels retouchés... l'influenceur pourra demander une compensation financière (après tout, tout travail mérite salaire !).

Proposer une valeur supplémentaire avec des jeux concours

Un moyen efficace de collaborer avec un influenceur est d'organiser un jeu concours. Il invite ainsi son audience à se manifester sous une de ses publications, généralement en "taguant" un de ses amis pour participer au tirage au sort (et éventuellement à suivre l'établissement sur les réseaux sociaux). Le bénéfice est double : l'influenceur offre une vraie valeur ajoutée à ses abonnés en leur permettant de gagner une invitation au restaurant, le restaurateur quant à lui maximise sa visibilité.

Faire appel à une agence ?

L'équipe en salle, si elle a quelques affinités avec les réseaux sociaux, peut évidemment se charger d'inviter de temps en temps des influenceurs. Néanmoins, identifier les meilleurs influenceurs, nouer une relation avec eux, organiser des événements dédiés, réutiliser judicieusement les contenus produits, mesurer les retombées médiatiques... demandent du temps qui ne peut être pris au détriment du travail de restaurateur et du soin apporté au service de ses clients. Pour mener une vraie stratégie influenceurs, augmenter sa notoriété et maximiser son chiffre d'affaires, nous recommandons de travailler avec une agence.

6) Quelles limites à l'influencer marketing ?

Contenu authentique ou sponsorisé ?

Certains influenceurs passionnés, continuent de découvrir de nouvelles adresses par leurs propres moyens. D'autres perdent en crédibilité et ne fréquentent plus que les lieux qui les invitent ou les rémunèrent. Il est important d'identifier ceux qui continuent à partager du contenu authentique et qui préservent ainsi la confiance que leur accorde leurs abonnés. 

Attention aux « faux » influenceurs

Certains influenceurs ont visiblement un grand nombre d'abonnés qui sont pourtant... fictifs. Il est en effet possible en utilisant quelques logiciels et robots (souvent payants) de faire grossir son audience avec de "faux abonnés". Un article qui explique en détail comment les identifier sera bientôt publié...

Content marketing et influenceurs : la recette de Whole Foods pour gagner des parts de marché

Whole Foods a réussi à se positionner comme le "top of mind" des magasins bio aux États-Unis. Ce succès s'explique en partie par une stratégie de communication digitale centrée sur le contenu et l'interaction avec son audience.

Le marché alimentaire des produits issus de l'agriculture biologique affiche des taux de croissances alléchants depuis une dizaine d'années. Il a atteint 84 milliards de dollars aux États-Unis en 2016. Ces chiffres ont encouragé de nombreux acteurs à se lancer (ou à se diversifier) pour profiter de l'opportunité économique. Un acteur gagne des parts de marché plus rapidement que les autres : Whole Foods. Que retenir de sa stratégie de communication ?

Key Learnings :

  • Whole Foods place le contenu au cœur de sa stratégie digitale : l’enseigne a son blog dédié accessible depuis le site internet (comme Eataly) dans lequel elle partage principalement du contenu d’influenceurs.
  • Sur les réseaux sociaux, Whole Foods partage des photos et des vidéos de marque, mais "regram" aussi régulièrement des contenus qualitatifs publiés par des influenceurs ou des particuliers.
  • L'enseigne utilise également les stories Instagram et les Facebook lives pour partager du contenu plus interactif avec ses abonnés. Cela lui permet d'alimenter son storytelling, de renforcer la proximité avec sa communauté en ligne et de la fidéliser.
  • Les influenceurs sont au cœur de la stratégie de content marketing car ils partagent des contenus qui se veulent authentiques. L’enseigne collabore tant avec des stars qu’avec des micro-influenceurs de différentes verticales : Food, Lifestyle et maternité en priorité.
  • Le lien dans la bio du compte Instagram ne mène par vers le site marchand de Whole Foods mais vers une landing page avec des vidéos de leur ambassadrice Kristen Bell qui partage des expériences ou des recettes.
  • Les campagnes menées sont principalement locales pour maximiser l’engagement. Certaines campagnes nationales à l'image de Values Matter renforcent le positionnement de la marque.
  • Whole Foods interagit avec sa communauté : la marque répond à presque tous les commentaires sur Facebook.

Résultats de cette stratégie de contenu et d’influence :

Sur Instagram :
  • En moyenne, les publications Instagram de Whole Foods génèrent 10 000 interactions chacune.
  • Entre le 2 et le 11 septembre 2016, sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTube, l’audience de Whole Foods a progressé de 0.4% pour atteindre 8.5 millions d'abonnés. Instagram contribue en grande partie à cette progression, avec plus de 30 000 abonnés ajoutés pendant cette période.
  • Aujourd’hui, Whole Foods compte 2,5 millions d’abonnés sur Instagram.
  • Beaucoup de regrams d’influenceurs Food et Lifestyle. Whole Foods travaille aussi avec des micro-influenceurs et encourage leur notoriété en les exposant à ses 2,5 millions d’abonnés :

  • Sur la bio Instagram du compte, le lien mène à une landing page qui présente des contenus créés avec l’influenceuse Kristen Bell :

  • La landing a deux calls to action : « click to shop » et « sign up to our newsletter » pour maximiser les conversions des internautes.
  • Chaque image mène à un contenu dédié autour d’un produit (témoignage, recette...).
  • Whole Foods active également des influenceurs pour des événements précis du calendrier. À l’occasion de la Saint Valentin 2017, la marque a ainsi collaboré avec des micro-influenceurs Food pour imaginer des recettes de repas parfaits. Le couple Husbands That Cook a ainsi diffusé sur Instagram (34 000 abonnés), sur Facebook et sur le blog de Whole Foods du contenu pour célébrer le 14 février :
Sur Facebook :
  • Whole Foods présente ses nouveautés - souvent alignées avec le calendrier américain ou la saisonnalité des produits - à la fois pour les annoncer, pour inciter ses abonnés à les essayer, et pour recueillir des feedbacks :

  • Pour maintenir le lien avec son audience, la marque répond à tous les commentaires et questions sur Facebook :
Sur Twitter :
  • Le compte Twitter de Whole Foods est également très actif : l'enseigne tweete tous les jours pour mettre en avant ses produits avec des recettes ou des promotions, mais aussi ses engagements sociaux ou écologiques.
  • Whole Foods communique aussi sur le lancement de ses nouveaux produits et en profite pour relayer ses plus grands succès. La vidéo de l'actrice Tabitha Brown s'extasiant de son nouveau sandwich avec du bacon vegan a ainsi été visionnée 1,3 million de fois. Des milliers d'internautes se sont depuis mobilisés pour que le fameux sandwich - nommé le TTLA - soit vendu dans leur Whole Foods de proximité. La marque les a astucieusement invités à partager leur dégustation du TTLA en ligne avec le hashtag #TTLAChallenge.

Influencer Marketing Food et stratégie de communication digitale locale : le succès de Eataly

Après des ouvertures réussies à Turin, Rome, New York, Los Angeles, Munich... le concept store italien a prévu d'arriver à Paris en février 2019. Comment Eataly collabore avec les meilleurs influenceurs food pour donner envie en ligne, de venir vivre l'expérience client en magasin ?

Fondé en 2004 par l'homme d'affaires Oscar Farinetti, Eataly a réalisé plus de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2017 répartis entre ses 38 magasins. Au cœur du succès de la chaîne ? L'expérience client offerte en boutique : épicerie, restaurant, bar à vins, cours de cuisine... l'expérience italienne est complète, et elle est bien vendue sur les réseaux sociaux.

Key learnings :

  • Eataly a une stratégie de communication très locale sur les réseaux sociaux, chaque pays a son propre compte Instagram pour relayer les actualités locales.
  • Dans sa stratégie de communication : Eataly distingue la partie épicerie des restaurants, sur Facebook chaque boutique a sa page et chaque restaurant aussi.
  • Eataly collabore avec des influenceurs de notoriété variable (10 000 à plusieurs centaines de milliers d’abonnés) pour atteindre ses objectifs à la fois de notoriété, d’engagement et de ventes.
  • Le groupe met en avant l’expérience client qu’il offre en boutique et c’est ce qui fait la clé de son succès. On peut y suivre des cours de cuisine, d’œnologie ou encore participer à des dégustations de produits italiens frais. Des influenceurs sont conviés à vivre ces expériences ou à les concevoir, ils les partagent ensuite avec authenticité sur les réseaux sociaux pour maximiser l’engagement.

Zoom sur les trois Eataly les plus dynamiques en ligne :

  • Eataly Rome
  • Eataly New-York (Flatiron)
  • Eataly Sao Paulo

EATALY ROME

Key learnings :

  • Le site internet de Eataly a une rubrique « Magazine » sur laquelle des influenceurs publient du contenu – principalement des recettes.
  • Eataly collabore avec des influenceurs Food sur plusieurs réseaux, avec un contenu adapté, pour atteindre différentes cibles.
  • Les influenceurs partenaires sont ainsi réputés pour leurs articles de blog, leurs publications Instagram, leurs vidéos YouTube ou même leurs boards Pinterest.
  • Le groupe a choisi en Italie de collaborer avec des influenceurs de grand public (présentateurs T.V., 1 million d’abonnés Facebook …)
  • Les influenceurs sont sollicités pour créer des recettes, mettre en scène des expériences, faire du placement produit.

Exemples d’influenceurs partenaires :

Joe Bastianich, restaurateur italo-américain, vigneron, auteur, personnalité de la télévision :

Giallo Zafferano, l’un des plus célèbres blogs food italiens :

Il a déjà collaboré avec les marques Marcato (machines à pâtes), Poloplast (canalisations plastiques), Cirio (secteurs agricole et agroalimentaire). Giallo Zafferano anime aussi la partie blog du site de Eataly en y publiant des recettes.

Casa Surace, youtubeurs italiens qui partagent des vidéos sur les différences Nord/Sud en Italie :

L’équipe est invitée aux évènements pour renforcer l’aspect convivial de Eataly. En décembre 2017, Casa Surace publie sur leur compte Instagram une photo d’eux au Fico Eataly World :

Exemples de contenus d’influenceurs :

EATALY NEW YORK

Key learnings :

  • Eataly organise des expériences (cours de cuisine, dégustations) avec des chefs qui sont influenceurs pour augmenter sa notoriété.
  • Le compte Instagram est également beaucoup utilisé pour communiquer sur les offres promotionnelles. Eatalay communique aussi sur ses marques, crée des recettes, met en scène des expériences, fait du placement produit.

Exemples d’influenceurs partenaires :

Lidia Bastianich est une mère de famille, chef de cuisine américaine, personnalité de la télévision, auteur et restauratrice :

Elle collabore régulièrement avec Eataly pour générer du Drive to store à des occasions spéciales (ex: Saint Valentin, Noël...).

Michael White est chef cuisinier et propriétaire du groupe Altamarea :

Eataly invite des chefs pour animer son restaurant Manzo. Chaque mois, un chef local crée un plat spécial avec des ingrédients provenant des fermes locales, et une partie des profits va à une association caritative locale choisie par le chef.

Exemples de publications d’influenceurs :

EATALY SAO PAULO

Key learnings :

  • Comme à New York, la plupart des collaborations sur Instagram se fait avec des chefs de cuisine mais le Brésil privilégie les microinfluenceurs.
  • L’enseigne organise des cours de cuisine avec eux dans l’établissement et en utilisant ses produits.
  • Eataly Brésil communique sur ses marques (exemple : Lavazza, Venchi).

Exemples d’influenceurs partenaires :

  • Reinaldo Lee, chef de cuisine. Son profil Instagram, compte 29 800 abonnés.
  • Fernanda Dornelas, chef de cuisine installée à Sao Paulo, elle a vécu 10 ans à Rome. Son profil Instagram compte 11 600 abonnés.
  • Arthur Sauer, chef de cuisine. Son profil Instagram compte 11 700 abonnés.

Exemples de publications d’influenceurs :

Gagner des parts de marché grâce à l'Influencer Marketing : le cas Fiji Water

Lancée en 1988 par David Gilmour un homme d’affaires avec une longue expérience dans l’hôtellerie, Fiji s'est rapidement imposée dans plusieurs pays comme l'Eau lifestyle et premium. Pour y parvenir, elle a très tôt placé les influenceurs au coeur de sa stratégie de communication.

Grâce à sa stratégie de distribution contrôlée, d'abord dans les hôtels de luxe, son packaging, son pricing ainsi que sa communication soignée (partenariats avec des influenceurs, placement produit avec des stars) Fiji s’est rapidement positionnée comme une eau haut de gamme.

Fiji Water collabore régulièrement avec des influenceurs de différentes verticales (Fitness, Mode, Food, Voyages etc.) et de différentes tailles d’audience pour séduire de nouveaux clients et les garder en créant la préférence de marque.

Assurer la réussite du lancement de la marque en Australie grâce aux bons influenceurs

Key Learnings :

  • Fiji a réussi son lancement de marque en s’associant à des évènements sportifs relayés par influenceurs de plusieurs verticales (sport, yoga, bien être etc.)
  • Les jeux concours (ici pour gagner des billets pour le championnat national de Beach Volley) permettent de générer de l’engagement
  • Après la campagne, continuer les placements produits avec des influenceurs locaux permet de maintenir la notoriété acquise

Résultats de la campagne :

  • Création de la page Facebook et acquisition de 20 000 fans en 18 mois
  • Création de la page Instagram et lancements de concours : 13 000 participants
  • 1,2 million de personnes touchées
  • 3 millions d’impressions
  • 740 000 $ de valeur média créée

Les objectifs de la campagne Australie :

  • Acquérir de la notoriété
  • Se positionner comme une marque Lifestyle
  • Gagner des parts de marché 

La campagne :

Fiji Water a collaboré avec des influenceurs alors peu connus mais avec un fort ancrage local et une progression prometteuse (bons taux d'engagement, audience en croissance ...). La marque a ainsi travaillé avec la professeure de yoga Charlotte Dodson et la photographe Jewelszee pour inclure la bouteille d’eau fleurie dans leur quotidien.

Fiji a également sponsorisé les championnats nationaux de Beach Volley et a utilisé des influenceurs pour communiquer sur son jeu concours pour faire gagner des places.

Exemples de publications :

Gagner en notoriété et créer la préférence de marque grâce à l’influencer marketing aux États-Unis

Key Learnings :

  • Grâce à des contenus détachés du produit (l’eau) mais lié à des occasions de consommations (sport, sorties, restaurant) Fiji a réussi à créer et renforcer son image de marque premium
  • Fiji s’est ainsi associée à la routine sportive des femmes pour susciter de la préférence de marque
  • Les contenus visuels qualitatifs (images et vidéos), créés et diffusés par les influenceurs ont permis de nouer un lien durable entre Fiji Water et ses cibles (jeunes femmes CSP+ actives).
  • La stratégie d’influencer marketing de Fiji paie : en 2015 la marque détenait 2,8% des parts de marchés de l’eau en bouteille aux États-Unis, elle est passée à 3,7% en 2017 sur un marché qui a en plus, gagné 16% en valeur depuis deux ans (Source Statista).

Résultats de la campagne US :

  • En 18 heures 1189 likes ont été reçus par la 1e photo de Danielle Bernstein avec la bouteille d’eau Fiji
  • La vidéo de lancement a atteint près de 120 000 vues

Les objectifs :

  • Se positionner comme l'Eau lifestyle des femmes CSP+ actives
  • Créer la préférence de marque et fédérer une communauté
  • Augmenter ses ventes

La campagne :

Fiji Waters a collaboré avec Danielle Berstein influenceuse mode et lifestyle derrière le blog et le compte Instagram @Weworewhat – 1,7 million d’abonnés - ainsi qu’avec le coach sportif Eric Johnson de Sons of Strenght.

L’objectif est de créer une routine sportive facile à tenir pour les femmes actives qui n’ont pas le temps.

La marque a ainsi lancé avec ses deux égéries un programme de remise en forme de 8 vidéos de 8 minutes (Bodyworewhat). L’accès au programme était vendu 35$ et 25% de remise étaient offerts sur toutes les commandes de Fiji Water.

Un site dédié avait été créé pour fédérer une communauté autour de la marque.

Exemples de publications :

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