Le blog de Malou : Influencer Marketing Food et visibilité pour les restaurants

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La recherche vocale : un outil de référencement local puissant pour les restaurants

La recherche vocale est considérée par les professionnels du SEO comme l'une de leurs 5 priorités de ces prochaines années. Rien d'étonnant lorsque l'on sait que l'utilisation des assistants vocaux, notamment lors de la recherche de lieux ou d'établissements "à proximité", ne cesse de croître : ils deviennent ainsi un levier d'acquisition de clients prometteur, en particulier pour nos commerces préférés - les restaurants.

De plus en plus présentes dans les foyers, de plus en plus représentées dans les médias, les voix de Siri, de Google, ou encore d'Alexa nous sont devenues familières. Si ces outils étaient encore considérés il y a quelques années comme des gadgets et prêtaient parfois même à la moquerie, les progrès faits en termes de machine learning leur permettent aujourd'hui de répondre avec plus de justesse aux questions qui leur sont posées.

Mais qui dit nouveaux outils, dit également nouvelles pratiques : les recherches effectuées avec les assistants vocaux ne sont donc pas de même nature que celles effectuées communément sur les moteurs de recherche, qui régissent encore aujourd'hui nos logiques de référencement. De fait, nous ne communiquons pas de la même manière par écrit qu'à l'oral, et ces différences qui peuvent paraître minimes, tendent pour autant à bouleverser les méthodes de SEO (Search Engine Optimization, soit le référencement naturel).

Alors, comment les commerces et plus particulièrement, les restaurants peuvent-ils profiter efficacement de cette opportunité d'acquisition de nouveaux clients portée par les assistants vocaux ? Comment doivent-ils adapter leur référencement pour que Siri, Alexa, ou encore Google recommandent leur restaurant plutôt que leur concurrent ? C'est ce que nous allons voir dans cet article. Mais avant de vous partager nos conseils d'application concrets, tâchons de comprendre les enjeux derrière ces nouveaux usages, et les transformations qu'ils opèrent en termes de référencement.

1. Les recherches vocales : une tendance qui se confirme et qui prend de l'ampleur

Les recherches vocales sont le nouveau terrain de jeux des pratiques de SEO. Et pour cause, la tendance est en plein boom : en 2016 déjà, Google déclarait que  20% des recherches faites sur leur application se faisaient vocalement. Depuis, le nombre de recherches de ce type a augmenté de 60%, et l'on prévoit que 50% de toutes les recherches seront vocales d'ici à 2020.

Le marché des enceintes connectées est, naturellement, lui aussi en pleine croissance. D'une hauteur de 303 millions d'euros en 2015, on pense qu'il atteindra les 2.9 milliards d'ici à 2021. Rien d'étonnant lorsque l'on sait que cette même année la planète devrait compter plus d'assistants digitaux que d'humains.

Google Assistant - recherche vocale et enceintes connectées

La voix est donc en phase de prendre un pouvoir important au sein de notre société, et risque de changer un certain nombre de paradigmes dans le monde digital. Jusqu'alors, l'outil communicationnel qui s'imposait sur les moteurs de recherche était l'écrit. C'était lui qui y soumettait sa logique et qui régissait les règles de référencement. Mais l'implantation du vocal devrait changer la donne et forcer les experts SEO, marketeurs et communicants à s'adapter à ces nouveaux usages.

Scott Huffman, vice-président de l'ingénierie de Google Assistant, expliquait d'ailleurs ce phénomène en août dernier au sein du blog du géant du net. Il nous disait alors :

"La voix est en train de changer fondamentalement la manière dont nous utilisons nos terminaux, souvent différemment que ce que nous avions imaginé."

La voix vient donc bouleverser nos habitudes de recherche, et pousse les acteurs du secteur à s'adapter aux changements qu'elle implique.

Mais, pourquoi considère-t-on que les recherches vocales diffèrent tant des recherches faites sur les moteurs de recherche ? Comment les utilisateurs se servent-ils de cette nouvelle technologie ? Quels sont concrètement les points de divergence entre ces deux types de requêtes ?

2. Quelles différences y-a-t-il entre une recherche écrite et une recherche vocale ?

La recherche vocale : des requêtes tournées vers l’action

C'est d'abord la manière d'exprimer les requêtes qui retient toute l'attention des SEO. On remarque en effet que les utilisateurs d'assistants vocaux ont tendance à formuler des requêtes tournées vers l'action.

Siri, l'assistant vocal d'Apple

Pour se rendre compte de ce phénomène, il suffit de regarder la notice qu'Apple propose à ses utilisateurs lorsqu'ils allument Siri. Celle-ci suggère aux usagers de demander à l'assistant vocal d'effectuer des actions concrètes : "appelle Thomas", "Ouvre l'app". Siri nous invite à nous adresser à lui en utilisant l'impératif. C'est donc bien une demande d'action que l'on nous incite à formuler, si ce n'est un ordre.

Il est d'ailleurs à ce titre intéressant de noter que ces outils sont nommés des "assistants vocaux", terme qui leur confère la position d'exécutant. Ainsi, il nous est stipulé que nous pouvons faire appel à Siri, Google Assistant ou encore Alexa, lorsque l'on souhaite voir quelque chose se réaliser.

Le résultat en est que les requêtes effectuées vocalement sont 40 fois plus tournées vers une action que celles formulées via un moteur de recherche.

Une approche conversationnelle s'impose avec la recherche vocale

Si nous n'en sommes pas encore au film Her, dans lequel les utilisateurs de smartphones et autres objets connectés discutent avec des assistants vocaux qui s'adaptent à la personnalité de leur possesseur, il est tout de même à noter que nous entretenons un mode de communication tourné vers la conversation avec ces outils.

Theodore le héro de Her en pleine conversation avec son assistant vocal

Theodore, le personnage principal du film Her, en pleine conversation avec son assistante vocale Samantha

Les requêtes vocales sont en effet en moyenne 200 fois plus conversationnelles que celles effectuées sur les moteurs de recherche. La voix humanise l'outil et transforme le rapport que nous avons à la machine. Des études montrent d'ailleurs que plus l'utilisateur prend l'outil en main, plus ses interactions avec lui sont longues et complexes.

Ce mode conversationnel s'enclenche dans des cas particuliers d'utilisation des assistants : lorsque l'utilisateur recherche une réponse précise. Nous ne sommes donc plus là dans une recherche d'action, mais d'échange. La forme interrogative est d'ailleurs le mode de communication le plus utilisé par les usagers de cette technologie. 45% d'entre eux estiment d'ailleurs avoir recours à elle principalement pour poser des questions et obtenir des réponses.

Ainsi, les assistants vocaux incitent à la formulation de requêtes bien plus développées que celles que nous avons l'habitude de formuler sur les moteurs de recherche. Nous tapons principalement sur ces derniers de simples mots-clés et bânissons de nos requêtes toute ponctuation. Les recherches vocales sont donc bien plus longues, et basées sur un mode conversationnel plus fluide et plus naturel que celui que nous avons l'habitude d'utiliser sur nos navigateurs.

La fin du règne du mot-clé ?

Assiste-t-on donc à la fin du règne du mot-clé ? Recherche de Google par mot-clé

Dans l'exemple ci-dessus, l'internaute a simplement tapé le terme "analytics" pour avoir accès à la page de Google Analytics. Avec un assistant vocal, on pourrait imaginer que l'utilisateur aurait demandé à Google "Ouvre la page de Google Analytics". Il aurait donc formulé une phrase grammaticale correcte et sa recherche aurait été beaucoup plus longue.

Ainsi, ce sont bien des requêtes d'un nouveau genre auxquelles sont confrontés les SEO. Le référencement portait jusqu'alors son intérêt sur des mots-clés qui devaient se retrouver au sein des contenus des pages des sites internet. Mais les recherches vocales semblent redistribuer les cartes et donner désormais de l'importance à un contenu plus développé.

Serait-ce donc la fin du règne du mot-clé en SEO ? Non, certainement pas mais la recherche vocale risque pour autant de renouveler l'intérêt des moteurs de recherche pour des sites mettant les questions-réponses en valeur, tels que les forums qui laissent une place importante à un langage plus naturel.

Un type de formulation qui induit des requêtes particulières

On remarque que ces formulations particulières impliquent des utilisations des assistants vocaux pour des requêtes particulières. On aurait donc notamment recours à ces outils lorsque l'on est entre amis et que l'on souhaite pouvoir partager ces informations. Il semble alors logique que l'utilisateur favorise un mode de communication conversationnel et naturel.

femmes effectuant une recherche vocale sur leur téléphone

Il est à noter également que le référencement local est fortement lié aux recherches vocales. Les recherches vocales sont en effet en très grandes majorité effectuées lorsque l'on est en situation de mobilité, lorsque l'on cherche une adresse ou une recommandation d'entreprises locales.

Les établissements représentent ainsi 46% des recherches effectuées vocalement. 58% des utilisateurs de cette technologie l'ont même utilisée ces 12 derniers mois pour rechercher une entreprise locale. Enfin, il est intéressant de noter que le premier souhait formulé par ces mêmes utilisateurs, est de pouvoir réserver ou se renseigner sur un produit grâce à la recherche vocale.

Ces nouveaux usages représentent donc une véritable opportunité d'acquisition de nouveaux clients pour les restaurants. Mais la concurrence est rude. Peut être plus rude encore que sur un moteur de recherche classique, car les propositions sont plus réduites. Les résultats de recherches vocales se basent eux aussi sur des critères imposés par le moteur de recherche Google. Il s'agit donc de comprendre les enjeux mais aussi les adaptations nécessaires en termes de référencement pour se hisser au sein des réponses suggérées par l'assistant.

Alors, quelles sont concrètement les méthodes à suivre pour que son restaurant apparaisse au sommet des résultats de recherches suggérés par les assistants vocaux ? Nous vous donnons quelques conseils.

3. Comment adapter son SEO pour optimiser ses chances de faire apparaître son restaurant dans les réponses de recherches vocales ?

Prendre soin de sa page Google My Business

Les recherches faites vocalement sont majoritairement utilisées pour des demandes liées à des entreprises locales. La plupart des recherches effectuées par oral sont par ailleurs faites sur mobile, ce qui implique la géolocalisation de l'utilisateur. Enfin, le nombre de requêtes contenant l'expression "près de moi" ont explosé ces dernières années et 84% d'entre elles concernent de la nourriture.

Le premier conseil que nous pouvons donc donner à tous les restaurateurs qui souhaitent apparaître dans les résultats de recherches faite oralement est de travailler la fiche Google My Business (GMB) de leur restaurant ou de confier sa gestion à un partenaire performant. Lorsque cette fiche est bien optimisée, votre entreprise apparaît parmi les premiers résultats de recherches, juste au-dessus des premiers liens dirigeant vers des sites Internet.

Résultats de l'optimisation de la fiche GMB de Sequana

A gauche, les résultats lorsque l'on tapait dans Google "restaurant gastronomique Paris" avant d'avoir optimisé la fiche Google My Business de Sequana. A droite, les résultats quelques semaines après avoir commencé le travail d'optimisation de la fiche.

Voici un exemple de référencement de l'un de nos clients, le restaurant gastronomique Sequana. Un travail assidu et régulier nous a permis de le faire apparaître dans le top 3 de Google pour la recherche de restaurant gastronomique à proximité sur les mots-clés les plus pertinents pour lui. Ici, l'exemple du mot-clé "restaurant gastronomique Paris". 

Cette optimisation est absolument indispensable car 75% des réponses aux requêtes faites oralement sont issues de ce top 3.

Alors, si vous n'avez pas encore pris le temps de vous pencher sur votre fiche GMB, la perspective d'apparaître parmi les résultats de recherches vocales sera un argument supplémentaire pour vous convaincre.

Comment optimiser sa ficher GMB ? Indiquer toutes les indications nécessaires, répondre quotidiennement aux commentaires postés par vos clients, publier des posts contenant les bons mots-clés, ajouter des photos valorisantes, placer des liens pertinents... Nous vous expliquions tout dans cet article.

Publier du contenu de qualité aux allures de conversations et privilégier les mots-clés de longue traîne

Le contenu est roi en termes de référencement. La publication d'un contenu de qualité, clair, riche et construit avec la bonne sémantique (avec des mots-clés pertinents) est indispensable pour améliorer son référencement.

Or, nous l'avons vu, les logiques de requêtes ne sont pas les mêmes oralement que par écrit. Pour optimiser sa présence dans les résultats de recherches vocales il faudra favoriser des mots-clés de longue traîne, c'est à dire de minimum 3 à 5 mots et rédiger des titres sous forme de questions simples. Ces quelques conseils répondent en effet à la logique conversationnelle qu'adoptent les recherches vocales.

Ainsi, que ce soit sur votre site Internet, sur votre fiche Google My Business, sur les réseaux sociaux, il est important que vous soigniez vos contenus.

Travailler son autorité
Enfin, Google attache de l'importance à l'autorité des entreprises présentes sur Internet, c'est à dire à leur influence, ce qui équivaut à parler de visibilité dans le monde digital.
Pour améliorer votre référencement, il faut donc :

Par ailleurs, pensez à travailler votre présence au sein de domaines pertinents ! Pour cela, les relations presse et le marketing d'influence vous sont indispensables. En contactant journalistes et influenceurs à l'aide d'un communiqué de presse et d'un dossier de presse travaillés, vous pourrez les inviter à venir découvrir votre établissement et avoir la chance qu'ils parlent de vous au sein de leur média. Ces allusions à votre établissement vous permettront de toucher une audience plus large, mais aussi d'améliorer votre autorité aux yeux de Google.

Conclusion

On estime que la recherche vocale représentera 50% de toutes les recherches effectuées sur le net d'ici à 2021. Ce nouveau moyen de requêtes est donc de plus en plus utilisé, notamment pour les recherches de recommandations d'entreprises locales telles que les restaurants qui représentent, rappelons-le 46% des recherches effectuées vocalement.
Nouveaux outils riment avec nouveaux usages qui eux-mêmes riment avec adaptation des marketeurs, experts SEO et communicants. La recherche vocale n'aura pas fait défaut à cet adage.
Les requêtes faites oralement sont bien différentes de celles classiques effectuées par écrit au sein des moteurs de recherche. Les mots-clés semblent y être délaissés par les utilisateurs qui y privilégient un mode de communication conversationnel avec l'outil. Cette transformation des logiques de référencement doivent être prises en compte par les restaurateurs s'ils ne souhaitent pas passer à côté de l'opportunité d'acquérir de nouveaux clients grâce au référencement vocal.

8 conseils pour détecter les faux influenceurs

Les influenceurs sont devenus en quelques années des partenaires de choix pour les annonceurs. Véhiculant une image d'authenticité et de proximité, ils sont aujourd'hui considérés comme 92% plus crédibles que les marques sur les réseaux sociaux. Mais tout n'est pas rose dans le monde des collaborations entre annonceurs et influenceurs, un fléau ronge en effet le milieu : les comptes truqués.

Aujourd’hui, tout s'achète sur les plateformes sociales : abonnés, likes, et même commentaires… certains influenceurs n'hésitent pas à faire appel à des entreprises commercialisant ces données pour grossir artificiellement leurs statistiques et obtenir des partenariats plus fructueux. Problème : ces faux influenceurs possèdent en réalité une communauté très peu engagée qui ne promet que de faibles résultats aux collaborations. Ces pratiques ont été à de très nombreuses reprises critiquées par les annonceurs et par les influenceurs eux-mêmes. En janvier dernier, le New York Times a publié une enquête mettant en lumière la vente de followers par l'entreprise Devumi via une base de 3.4 millions de faux comptes. Le scandale éclatait.

Ces fakes influenceurs sont devenus la bête noire des marketeurs et communicants. Mais comment réussir à distinguer vrais et faux comptes ? Comment détecter les influenceurs aux communautés gonflées ? Nous vous donnons aujourd'hui 8 conseils à suivre pour mettre en place des collaborations solides.

1. S'armer d'outils

Seul, il vous sera compliqué d'obtenir des réponses suffisantes pour savoir si les comptes sur lesquels vous vous penchez sont authentiques ou non. Il est donc important, lorsque vous vous lancez dans la vérification de comptes d'influenceurs, de s'armer d'outils de qualité qui vous donneront des insights précis sur les comptes en question.

Nous vous conseillons de faire confiance à HypeAuditor et à Social Blade, qui rendent tous deux comptes de l'état actuel des profils convoités. Vous pourrez y retrouver le taux d'engagement, la qualité des communautés, et de l'engagement de celles-ci. Des graphiques sont également disponibles et permettent de se rendre compte en un clin d'oeil de l'évolution des comptes.

Nous avons testé pour vous les deux plateformes en prenant l'exemple de l'influenceuse Parisianavores, que nous recommandons comme l'un des meilleurs influenceurs Food avec lesquels travailler en 2018.

2. Vérifier s'il s'agit d'un compte certifié

Plusieurs plateformes sociales telles que Facebook, Instagram ou encore Twitter, permettent depuis plusieurs années maintenant de vérifier l'authenticité des comptes de personnes influentes. Cet outil répond à un problème récurrent sur ces réseaux : de nombreux faux comptes de personnalités et célébrités sont créés par des malfaiteurs. Le premier réflexe à avoir est donc de vérifier si le badge bleu, comme présent ci-dessous sur le compte de Margot de youmakefahion, est accolé au pseudonyme de l'influenceur. Si tel est le cas, n'hésitez pas une seconde, c'est qu'il s'agit d'un compte certifié par le réseau social et qu'il ne s'agit pas d'un faux influenceur.

Pour autant, il n'est pas suffisant de se reposer sur cette certification qui n'est réservée qu'aux personnalités aux communautés importantes. Les micro-influenceurs, mais aussi une grande majorité des influenceurs classiques, ne peuvent pas prétendre à cette insigne. Pour repérer les tricheurs, il est donc nécessaire de se pencher sur d'autres critères.

3. Se pencher sur l'évolution de sa base d'abonnés

Le premier critère sur lequel il est important de se pencher est la linéarité de l'évolution du nombre d'abonnés de l'influenceur. Si vous constatez qu'il a gagné un nombre important d'abonnés en une journée seulement, cela signifie certainement qu'il a opté pour l'achat d'une base de followers. Une évolution en dent de scie du nombre d'abonnés, avec des périodes de fortes acquisitions suivies de pertes, n'est donc pas bon signe.

Pour autant, acquisitions importantes ne sont pas nécessairement synonyme de tricherie ! Il est important de vérifier que ces acquisitions ne soient pas tout simplement expliquées par l'activité de l'influenceur avant d'effectuer des jugements hâtifs. Ainsi, si le possesseur du compte a effectué une activité médiatisée (un partenariat, une prestation sportive ou encore une intervention dans un média...) ce pic est explicable et l'influenceur est fiable.

Sur cet exemple l'on peut ainsi voir que la plateforme Social Blade indique qu'Anaïs, du compte Parisianavores, a gagné plus de 1 000 followers en quelques jours. L'on pourrait considérer ce pic suspicieux, mais il suffit de se rendre sur son compte Instagram pour observer qu'il correspond à la publication, le 18 août, d'une photo de son mari et de son nourrisson qui a connu un grand succès (plus de 2 300 personnes l'ont likée et plus de 80 l'ont commentée).

4. Vérifier son taux d'engagement 

Un influenceur ayant une forte communauté à son actif mais ne générant que peu de réactions sur ses posts a très probablement gonflé le nombre de ses followers. Il est important de comprendre que la force de la communauté ne se calcule pas de façon quantitative, mais de façon qualitative. Ceux que l'on appelle les micro-influenceurs sont ainsi de plus en plus valorisés par les annonceurs car, même si leurs communautés ne sont pas les plus importantes, elles sont celles qui sont les plus engagées. C'est en effet à la relation qu'entretient l'Instagramer ou le Youtuber avec sa communauté et aux interactions qui sont générées qu'il vaut mieux se référer. L'important est de calculer le taux d'engagement du compte en rapportant le nombre de likes moyen générés sur les derniers posts au nombre de followers du compte. L'on considère que si ce taux est inférieur à 2%, il vaut mieux rester méfiant.

Les plateformes Social Blade et HypeAuditor présentent toutes deux l'Engagement Rate (ER) des influenceurs. Sur l'exemple ci-dessous, tiré du site HypeAuditor, l'on voit ainsi que le taux d'engagement est indiqué à 4.97%. Ce taux étant bien supérieur à 2%, il n'y a aucun doute sur l'authenticité du compte Parisianavores.

5. Comprendre la communauté qui le soutient

Suivre quelqu'un sur les réseaux sociaux dans l'espoir qu'il nous suive en retour est une pratique courante chez les influenceurs. Cela leur permet de gonfler leur communauté sans avoir à recourir à l'achat de followers. Il est donc important de vérifier le ratio abonnés / abonnements de l'influenceur : si le compte possède un nombre d'abonnements quasiment aussi important que le nombre d'abonnés, c'est qu'il a certainement eu recours à cette pratique. Or, celle-ci révèle une audience peu intéressante pour les annonceurs car elle ne rapporte généralement qu'un très faible taux d'engagement.

Pour aller plus loin, il est important de vérifier que les followers sont réellement intéressés par le contenu publié sur le compte. Pour se faire, ils sont habituellement classés selon trois catégories :

  • les "real people", qui sont les plus intéressants car ils représentent ceux qui ont suivi le compte par réel intérêt,
  • les "mass follow",
  • et les "suspicious accounts".

Ces deux dernières catégories sont plus problématiques. Les mass follow rassemblent les comptes suivant de très nombreuses personnes. Ils sont une audience assez peu qualitative car ils sont souvent noyés par les posts des différents comptes qu'ils suivent : vous avez alors peu de chance qu'ils aperçoivent le vôtre dans leur fil d'actualité. Les "suspicious accounts", eux, représentent les comptes fantômes ou bien les comptes générés par des bots. Ils n'ont évidemment aucun intérêt pour vous car ils ne sont pas de réelles personnes.

Si le taux de mass-follow et de suspicious accounts atteint plus de 30%, ne vous fiez pas à cet influenceur et passez votre chemin : sa communauté ne sera probablement que très peu engagée.

6. Vérifier la nature des commentaires postés

Il est important de prendre le temps d'inspecter les commentaires postés. Un taux élevé de commentaires ne signifie pas nécessairement une communauté engagée ! Aujourd'hui, une grande majorité de ce qui constitue les KPIs des réseaux sociaux peuvent être achetés, y compris les commentaires. Ainsi, si les commentaires postés sont extrêmement génériques ou se réduisent à des onomatopées ou des emojis, il y a de fortes chances qu'ils aient été achetés par l'influenceur et aient été publiés par des bots. Les commentaires les plus authentiques seront ceux qui auront un rapport direct avec la publication, ou bien ceux mentionnant d'autres comptes.

 

Ci-dessus, l'on voit donc qu'Anaïs a publié sur son compte une photo de son conjoint et de son bébé. Les commentaires font ici référence de façon très précise à la publication : au texte que l'influenceuse a posté pour le premier, et à la photo pour le second. Vous pouvez donc être sûrs qu'il ne s'agit pas de bots.

7. Mesurer l’autorité de l'influenceur

Mesurer l'autorité d'un influenceur peut aussi être gage de la qualité de son audience. S'il est suivi par plusieurs influenceurs importants et qu'il est régulièrement mentionnés par ses homologues, cela est souvent bon signe car cela signifie que la communauté d'influenceurs reconnaît le compte comme étant sérieux. N'oublions pas que les influenceurs sont les premiers à dénoncer les faux comptes qui ternissent leur image aux yeux de leurs audiences et des annonceurs. En juin dernier, l'Instagrameur et Youtuber Guillaume Ruchon, qui travaille sous le pseudonyme Guiruch s'est penché sur l'analyse de 10 comptes d'Influenceurs pour dénoncer les dérives du milieu.

Suite à la vidéo qu'il a publiée et qui a eu un succès très important, Guillaume a été victime de la colère de certains de ses pairs tricheurs, comme en témoigne la publication ci-dessus.

8. Regarder de plus près si les abonnés les plus actifs sont principalement des influenceurs

Mais, à contrario, il faut aussi se méfier de ces communautés d'influenceurs. Certains d'entre eux ont mis en place une pratique encore peu connue du grand public : les pods. Ce sont des regroupements de personnes qui se regroupent en conversations privées et s'y encouragent à liker et commenter les posts d'autres influenceurs. Cela leur permet d'obtenir un meilleur positionnement sur l'application. Les résultats en sont évidemment faussés car le taux d'engagement ne représente pas l'intérêt porté par les personnes ayant commenté ou liké le contenu posté. Il est donc recommandé de surveiller l'identité des abonnés les plus actifs : s'ils sont principalement des influenceurs, ce n'est pas bon signe.

Conclusion :

La confiance est la clé de la réussite d'une collaboration entre marques et influenceurs. Les polémiques générées ces derniers mois par les médias et les communautés d'influenceurs ont forcé ces derniers à montrer patte blanche et à prouver leur authenticité aux annonceurs mais aussi à leurs followers. Il est désormais évident que le principal critère de sélection d'un influenceur ne doit pas se placer sur la quantité de son audience, mais bien sur la qualité de celle-ci. Il est donc à noter qu'il est parfois plus intéressant de travailler aux côtés de micro-influenceurs qui bénéficient d'une audience extrêmement engagée (60% plus élevée que les comptes très populaires) plutôt qu'aux côtés de personnalités aux milliers voire millions de followers qui leur sont en réalité peu fidèles.

 

Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas !

 

Restaurants : les meilleurs influenceurs Food de Paris pour faire votre notoriété

Être présent sur les réseaux sociaux est indispensable pour un restaurant : cela assure de la notoriété et attire des clients. Mais comment le faire efficacement ? En collaborant avec les Influenceurs Food pertinents.

À la recherche des meilleurs restaurants Parisiens ? Vous vous demandez quels comptes Instagram suivre pour être au courant des dernières tendances Food ?

Restaurateurs, vous aimeriez gagner de nouveaux clients en faisant parler de votre établissement par les influenceurs les plus prescripteurs de Paris ?

Voici nos préférés, ceux auxquels nous faisons confiance, ceux dont nous sauvegardons régulièrement les publications, ceux dont nous lisons les recommandations avant de choisir le restaurant de ce soir :

Raphaële Marchal - La gastronome passionnée

Chroniqueuse gastronomique sur C8, rédactrice pour Fou de Pâtisserie, Fou de Cuisine, My Little Paris et le magazine Mint..Raphaële a bon goût et elle sait le partager. Elle publie régulièrement sur son blog et sur son compte Instagram Enrangd'oignons ses meilleures découvertes culinaires, toujours avec finesse et humour.

Vous proposez une cuisine gourmande, généreuse mais pas trop healthy non plus ? Raphaële doit venir la goûter.

Mina Soundiram – La street foodista la plus sympa de Paris

En quête des meilleures cantines parisiennes et des dernières perles street food, Mina partage régulièrement ses plus belles trouvailles dans la très belle émission Très Très Bon sur Paris Première et sur Instagram. Elle prête aussi sa plume à de nombreux media pour parler food à leurs lecteurs. Lorsque l'on demande à Amandine Péchiodat, rédactrice en chef de My Little Paris de nous parler de sa journaliste food préférée, c'est Mina qu'elle évoque. Pas de limite pour la gourmandise de notre street foodista : elle peut être végétarienne, carnivore, exotique ou locale, healthy ou décadente.

Si votre pastrami sandwich rivalise avec celui de Katz’s, que vous maîtrisez l’exécution des desserts à la figue ou que vous simplement, vous servez une vraie bonne street food. Mina est votre homme.

Anaïs du blog Parisianavores - La rayonnante maman foodie

Maman dynamique, gourmande et drôle, Anaïs nous refait découvrir le calme 15e arrondissement, mais aussi le 11e, Montreuil et beaucoup d’autres quartiers Parisiens. Entre deux photos d'assiettes garnies ou de pain au chocolat, elle nous partage des moments de complicité avec ces deux enfants. Sur Instagram, le compte Parisianavores a déjà rassemblé une audience de 37 000 gourmands;

Si votre établissement est Kids friendly c’est Anaïs qui doit en parler :

Tal Spieger - Le chef pâtissier le mieux chaussé de Paris

Vous servez de beaux desserts ou des pâtisseries exceptionnelles ? C’est le chef Tal Spiegel derrière le compte Desserted_in_Paris qui doit les présenter à ses 136 000 abonnés. L'originalité de son compte ? Il photographie toujours ses pâtisseries du même angle, révélant des chaussures originales... et toujours accordées à la pâtisserie !

Vous êtes particulièrement fier de votre tarte au citron ? Nous sommes sûrs que Tal aura les chaussures assorties pour la présenter.

Stéphanie Guillemette - La grande fan de poulpe et de cantines healthy

La jolie Franco Brésilienne Stéphanie Guillemette adore tester de nouveaux restaurants. En plus de ses petits déjeuners maisons colorés, elle raconte ses expériences avec précision et honnêteté sur ses stories Instagram et nous donne ses recommandations pour bien manger à Paris. Beaucoup de belles adresses healthy, végétariennes ou "pesco végétariennes". Elle s'est même lancée et mets ponctuellement ses talents de cuisinière au service de sympathiques établissements tels que 5 Pailles ou le Café Foufou.

Si vous avez du poulpe à la carte, des avocado toasts, des patates douces ou des acaï bowls, Stéphanie doit venir essayer votre restaurant.

NO DIET CLUB – Le couple de gourmands le plus déjanté de Paris (et Londres)

C’est sur Airbnb dans la rubrique « Expériences » que se sont fait connaître Claudia et Anthony. Adeptes du (vrai) food porn ils font sillonner la capitale à vélo par petits groupes à la découverte de leurs adresses préférées. Les 4h du « Food Tour » sont ainsi rythmés par les arrêts gourmands : pizzas, croque-monsieurs, burgers, chocolats, pâtisseries…

Pour ceux qui pensaient s’affiner avec les 4h de vélo, c’est raté. Mais pour se régaler et beaucoup rire, c’est plutôt gagné. Pour faire de son établissement une étape du parcours, vous pouvez contacter Claudia et Anthony sur Instagram.

Fulguropain – L’authentique bec sucré

Perle rare parmi les influenceurs : il refuse d’être invité, choisit les adresses qu’il essaie et partage son avis avec précision et honnêteté. Arnaud mange de tout mais parle beaucoup de pâtisserie. Son petit dada ? Les flans. Les rumeurs disent qu’il créerait bientôt un compte dédié aux meilleurs flans du pays, et si elles ne se réalisent pas : vous avez quand même de quoi faire un beau tour des meilleurs flans parisiens parmi ses publications.

Si vous avez une carte des desserts particulièrement fournie, que vous attachez de l’importance au sourcing de vos produits et que travailler avec des producteurs locaux est important : il y a de grandes chances qu’Arnaud veuille essayer votre établissement !

Laura - La spécialiste du petit déjeuner et du brunch

Laura partage sa bonne humeur et ses gourmandises sur son compte Instagram Les Paris de Laura. Chaque mois, elle organise un brunch avec plusieurs abonnées et décrit leur expérience sur un compte Instagram dédié.

Vous proposez un brunch gourmand à Paris ou dans ses environs et vous aimeriez le faire savoir ? Contactez Laura pour y organiser un insta brunch !

Erwin Kuhn - Le photographe gourmet

Photographe et responsable du compte Infatuation_Paris, Erwin essaie toutes les bonnes tables de Paris. Et il fait savoir celles qu'il valide et ce qu'il encourage à goûter dans le menu. Grâce à ses belles photos, à la qualité de ses recommandations et à son humour Erwin voit croître son audience de près de 6% chaque mois.

Vous servez une cuisine raffinée et savoureuse ? Erwin est votre homme.

5 petites histoires de cocktails pour un storytelling réussi

Les cocktails sont les meilleurs alliés des soirées d’été et des marges pour les restaurateurs. Plus que de simples recettes sucrées alcoolisées, des anecdote surprenantes se cachent derrière certains des cocktails les plus en vogue cet été.

Image verre à cocktails vide

La chaleur ambiante et la douceur de vivre qui l’accompagne encouragent plus d’un chanceux vacancier ou d’un courageux travailleur à se poser en terrasse en fin de journée pour boire une bière ou siroter un cocktail rafraîchissant. Mais savez-vous quelles sont les petites histoires oubliées qui se cachent derrière ces boissons sucrées ? On vous les raconte juste ici : 

Les cocktails, une origine bâtarde

« Cocktail ». On connaît ce terme par cœur, mais vous êtes-vous déjà demandé quelle était son origine ?

Eh bien, sachez que sa première utilisation est datée du milieu du 18e siècle en France, et qu’elle n’a pas grand-chose à voir avec quelque boisson que ce soit. Le Figaro nous explique en effet que le terme vient de l'anglo-américain « cocktailed » qui désignait à l’époque la coupe de certains muscles des chevaux de trait de sorte à ce que leur queue se relève vers le haut (ce qui leur donnait alors une allure de queue (tail) de coq (cock)). Cette opération brutale avait pour objectif de différencier les chevaux bâtards des chevaux de race, qui avaient la chance d’y échapper.

De fil en aiguille, l'expression glissa du domaine animal à celui de l’humain : on l’utilisa alors pour désigner des hommes aux mœurs légères. Il passa ensuite dans le langage courant et pris sa signification dernière : il caractérise désormais les boissons alcoolisées dont ces mêmes hommes se délectaient.

Maintenant que l’on sait d’où vient le terme cocktail, découvrons les petites histoires se cachant derrière les boissons les plus tendances de cet été.

Petites histoires de cocktails

1. Le Moscow Mule, la recette anti-crise

Vous ne savez pas encore ce qu’est un Moscow Mule ? C’est pourtant l’un des cocktails les plus demandés ces derniers mois. Composé traditionnellement de vodka, de soda, de gingembre et de citron vert, ce cocktail est le plus souvent servi dans un mug en cuivre bougrement instagrammable… (si vous êtes en demande de quelques conseils pour la gestion de votre compte Instagram, nous vous expliquons ici comment prendre des photos réussies).

photo cocktail Moscow Mule

Né en 1941 aux Etats-Unis, le Moscow Mule est la résultante d’une rencontre entre deux hommes : l’un représentant la marque de vodka Smirnoff, et l’autre une marque de ginger beer. La Prohibition s’achevait tout juste, et la vodka venait de faire son apparition de l’autre côté du Pacifique mais peinait à trouver son public sur le sol américain. A l’instar de la boisson russe, la ginger beer était elle aussi boudée par les consommateurs. Craignant une faillite prochaine de leurs entreprises respectives, les deux industriels ont décidé d’allier leur force, et ont eu la magistrale idée de mélanger leurs produits pour en développer une boisson originale. Le Moscow Mule était né ! Son succès fut immédiat et perdure encore aujourd’hui.

Sa recette gagnante :

Pour un verre de Moscow Mule :

  • 4cl de vodka
  • 1/2 citron vert frais
  • 15cl de ginger beer
  • De la glace pilée
  • Du gingembre frais

Dans un grand verre rempli de glaçons, versez le jus de citron vert et la vodka. Remplissez le reste du verre avec de la Ginger beer. Remuez à l’aide d’une longue cuillère pendant 10 secondes et servez sans tarder. Il ne vous reste plus qu’à orner votre verre d’une tranche de citron vert.

2. Le Bloody Mary : l’alliage bon pour le ménage

Ce serait le grand Ernest Hemingway qui serait l’inventeur de ce cocktail à la tomate. La (trop) forte consommation d’alcool de l’écrivain irritait particulièrement sa femme, ce qui provoquait de nombreuses disputes au sein de leur ménage. Hemingway aurait voulu mettre fin à ces querelles répétitives… sans mettre fin à sa consommation de boissons alcoolisées ! Il aurait donc demandé à un barman du Ritz de lui concocter un cocktail inodore afin de ne pas éveiller les soupçons de sa femme, Mary Welsh.

cocktails Bloody Mary

Si l’on ne sait pas si la supercherie a fonctionné et a réussi à mettre un terme à leurs disputes conjugales, on prête pour autant le nom du cocktail à la sage Mary, aussi surnommée « Bloody Mary ! », « satanée Mary ! » en français, par son poète de mari.

Sa recette gagnante :

Pour un verre de Bloody Mary :

  • 4 cl de vodka
  • 12 cl de jus de tomate
  • 0.5 cl de jus de citron
  • 2 à 4 gouttes de Tabasco
  • Sel de céleri
  • Sel & poivre

Dans un verre, ajoutez simplement les ingrédients et deux glaçons, puis salez et poivrez à votre convenance. Remuez et le tour est joué !

3. Cosmopolitan, le cocktail le plus honteux de New-York

Le créateur du Cosmo a le (rare) mérite d’être encore vivant et de pouvoir parler de sa création ! Malheureusement, Toby Cecchini évite de s’épancher sur le sujet… Le père du Cosmopolitan a même mis des années à en admettre sa paternité.

Photo cocktails Cosmopolitan

Il raconte qu’il lui arrive encore de s’excuser auprès de ses collègues barmen d’avoir inventé cette boisson girly. « Toi ! Tu as inventé le Cosmopolitan, connard ! » avoue-t-il entendre régulièrement. Pour eux, le cosmo n’a rien d’un cocktail travaillé : il ne ferait que mélanger deux ingrédients artificiels,  la vodka aromatisée et le jus de canneberge. Pourtant, Robert Simonson, grand gourou des cocktails du New York Times, estime que c’est grâce au Cosmopolitan que les cocktails sont redevenus à la mode. Au plus grand désarroi des barmen, le Cosmo est devenu l’une des boissons les plus en vogue au sein du très chic Manhattan. Alors comment expliquer le succès fulgurant d’un cocktail considéré comme peu qualitatif par les professionnels ?

Par Carrie Bradshow, Samantha Jones, Charlotte York et Miranda Jones ! Rappelez-vous, les quatre héroïnes de Sex And The City buvaient des Cosmos à longueur de temps. Associé aux très branchées new-yorkaises, ce cocktail rose, girly à souhait, a intégré le panthéon de la pop culture au même titre que la série culte !

Sa recette gagnante :

  • 4 cl de vodka
  • 1,5 cl de Cointreau
  • 3 cl de jus de cranberry
  • 0,5 cl de jus de citron vert

Comme vous l’imaginez, la recette est très simple : mettez tous les ingrédients dans un shaker avec quelques glaçons, secouez énergiquement, et versez en filtrant le mélange dans un verre à cocktail.

4. Le Spritz, la plus autrichienne des boissons italiennes

Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi ce cocktail d’origine italienne portait un nom aussi barbare ? Spritz… Nous sommes loin des douces et chantantes sonorités auxquelles notre voisin du sud nous a habitué. Et pour cause ! Le Spritz a été inventé en Italie par… des autrichiens ! L’origine du cocktail remonte en réalité au 19ème siècle lorsque Venise était envahie par des soldats de l’empire d’Autriche.

Photo cocktails Spritz

Et autant dire que les Italiens n’auraient pas pu être les détenteurs de l’idée à l’origine du Spritz. Les soldats, trouvant le vin italien trop fort à leur goût, ont décidé de l’adoucir en le coupant avec de l’eau gazeuse. C’est d’ailleurs de cette demande spécifiquement autrichienne qu’est née le nom du cocktail : les soldats entonnaient le verbe « spritzen », « asperger » en allemand, de sortes à ce que le barman ait la main lourde en eau. Un peu plus tard, les Italiens ont pris leur revanche et imposé leur signature en ajoutant à la recette du Spritz du Campari ou de l’Aperol et en remplaçant le vin blanc par du Prosecco.

Sa recette gagnante :

On dit que chaque barman de Venise a sa propre recette de Spritz… Pour autant, nous vous conseillons :

  • 6cl de Prosecco,
  • 4cl d’Aperol,
  • 1 trait d’eau gazeuse

Insérez les glaçons dans un verre à pied avec une demi rondelle d’orange. Versez ensuite l’Apérol ou le Campari puis le Prosecco et enfin le trait d’eau gazeuse. Plongez une cuillère au fond du verre pour faire remonter délicatement l’Apérol ou le Campari. Le tour est joué.

5. Le gin tonic, le sauveur de vies

« Il a sauvé plus de vies et d’âmes anglaises que tous les docteurs de l’Empire ». Cette phrase, c’est Winston Churchill qui l’a prononcée. Et il ne parlait pas alors d’un quelconque héros national, d’un scientifique ou encore d’un politicien. Il parlait… Du Gin Tonic !

Photo cocktails Gin Tonic

Oui, ce cocktail indémodable dont on connaît tous la légère amertume est composé de quinine, qui a des vertus permettant de prévenir la malaria. Dans les années 1840, les Anglais présents en Inde consommaient en moyenne 700 tonnes de quiquina par an ! Pour que le médicament soit moins amer et plus agréable à déguster, ses consommateurs ont pris l’habitude de le diluer avec de l’eau, du sucre et du gin. Ce n’est que 15 ans plus tard qu’un commerçant a eu l’idée de commercialiser cette boisson pétillante, et de transformer ce médicament en un breuvage qui alimente aujourd’hui nos soirées !

Sa recette gagnante :

  • 3 cl de Gin
  • du Schweppes Tonic

S’il n’est cette fois-ci pas nécessaire que l’on vous explique comment mélanger ces deux composants, l’on peut tout de même vous préciser que le Gin Tonic se savoure dorénavant avec quelques glaçons et un zeste de citron pour plus de fraîcheur.

A votre santé !

NB : L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Tous les cocktails sont aussi disponibles en version Virgin... On vous laisse choisir votre camp. 

N’hésitez pas à nous contacter !

 

L'influenceur : roi de la communication pour les restaurants ?

8 jeunes Français sur 10 déclarent avoir découvert un produit grâce à un influenceur. Les influenceurs modèlent ainsi de plus en plus la consommation des jeunes. Si les premiers se sont fait connaître dans les univers mode et beauté, nombre d'entre eux partagent leur quotidien alimentaire : ce qu'ils cuisinent mais aussi les restaurants qu'ils fréquentent et recommandent.

Influenceur-restaurant-communication-instagram-chef-collaboration-événement-abonnés-notoriétéLe pouvoir de prescription des influenceurs et la valeur qu’ils apportent dans la stratégie de communication d’un établissement semblent aujourd'hui évidents. Plus accessibles que les journalistes gastronomiques, plus authentiques que les publicités diffusées par des media : les influenceurs sont-ils devenus les nouveaux rois des relations presse gastronomiques ? Ou bien relèvent-ils d'une tendance éphémère et fragile ? Comment reconnaître les véritables ? Comment collaborer avec eux ? Quelles sont les limites de ces collaborations ? Autant de questions qui ne devraient pas rester sans réponse à la lecture de notre analyse :

1) Qui sont les influenceurs ?

Un individu qui a rassemblé une audience qui lui fait confiance

Un influenceur est d'abord un particulier qui a rassemblé une audience de plusieurs milliers de personnes sur un ou plusieurs réseaux sociaux, et partage avec ses abonnés, son quotidien ou une partie.

Certains influenceurs abordent une thématique particulière (la beauté, la mode, les voyages, la cuisine, le sport...) d'autres se diverisfient pour devenir des influenceurs "lifestyle". Margot du blog Youmakefashion a par exemple débuté en partageant sa première passion : la mode (près de 250 000 abonnés Instagram). Puis, elle a lancé un second compte dédié cette fois-ci à son rééquilibrage alimentaire sur lequel elle publie recettes, repas, routines sportives mais aussi voyages et restaurants.

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Des images, des vidéos, des articles ou même des podcasts : les influenceurs s'expriment sous de nombreux formatsLes influenceurs Food privilégient ainsi la photo et la vidéo pour mettre en valeurs leurs contenus "foodporn" et favorisent Instagram pour les diffuser.

La différence entre un "influenceur" et un individu actif sur les réseaux sociaux est que l'influenceur a construit une véritable audience qui le suit et l'écoute pour ses contenus, qui lui fait confiance et auprès de laquelle il exerce un pouvoir de prescription.

Trois grandes catégories d'influenceurs

Les célébrités : ce sont les influenceurs qui ont déjà rassemblé plusieurs centaines de milliers voire millions d'abonnés. Exposer leur quotidien sur les réseaux sociaux est leur métier à temps plein, ils en vivent et sont généralement gérés par des agences. Il est difficile de les contacter, et ils n'acceptent généralement que les publications rémunérées.

Les influenceurs moyens : ils ont plusieurs dizaines voire centaines de milliers d'abonnés. En règle générale, ils obtiennent des taux d'engagement de 3 à 10% sur leurs publications. Ils sont plus accessibles que les premiers, et peuvent éventuellement demander une gratification financière pour une collaboration.

Les micros influenceurs : réunissant plusieurs milliers ou dizaines de milliers d'abonnés, ils génèrent de forts taux d'engagement et surtout connaissent une forte croissance de leur audience. Ils ne demandent quasiment jamais de rémunération, mais plutôt des avantages en nature. Détecter les micro influenceurs les plus prometteurs assure les meilleurs retours sur investissement.

2) Quels intérêts pour un restaurant à collaborer avec des influenceurs ?

Gagner en notoriété

Recevoir des influenceurs permet de faire parler de son établissement et de son offre sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, les internautes considèrent qu'un influenceur est 92% plus crédible qu'une marque . Leurs posts ont par ailleurs 24 fois plus de chance de créer de l'engagement sur les réseaux sociaux. En partageant leur expérience dans le restaurant avec des "stories", ces courtes vidéos et/ou photos éphémères avec lesquelles ils font découvrir à leurs abonnés  le lieu, sa décoration, les produits, la carte et parfois même les coulisses en cuisine, les influenceurs assurent une visibilité importante aux restaurants, mais leur permettent surtout de gagner plus facilement la confiance des internautes.

Ci-dessous un exemple de story du compte spécialiste de la street-food parisienne Foodease qui présente le restaurant BMK :

Influenceur-restaurant-communication-instagram-chef-collaboration-événement-abonnés-notoriété-BMK-FoodeaseDepuis quelques mois, Instagram a rendu possible l'ancrage des stories sur le profil. C'est-à-dire que des contenus jusqu'alors voués à être éphémères peuvent être conservés, triés et épinglés sur le profil Instagram. Certains influenceurs consacrent ainsi "une story ancrée" par établissement, d'autres les classent par catégorie ou par localisation :

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Faire croître l'audience du restaurant

Les stories, mais aussi les posts publiés par les influenceurs, permettent d'accroître l'audience du restaurant sur les réseaux sociaux. Suite à la soirée influenceurs que nous avons organisée pour les 1 mois de Pizzou, la nouvelle pizzeria 100% Made in France de Paris, le restaurant a triplé son audience hebdomadaire  :

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Augmenter le chiffre d'affaires

Les influenceurs ont une véritable force de recommandation. S'ils apprécient un établissement, ils en feront la promotion auprès de leurs audiencesPizzou a ainsi organisé une soirée influenceurs pour faire découvrir l'établissement, raconter son histoire et faire goûter ses produits et ses pizzas originales. La soirée a eu lieu un mardi, 1 mois après l'ouverture officielle du lieu. Le lendemain soir, Pizzou a enregistré son plus gros chiffre d'affaires depuis l'ouverture (vendredi et week-ends inclus), alors que "le mercredi soir est habituellement service calme" nous explique Vivien, le cofondateur.

Créer du contenu de qualité à moindre coût

Les influenceurs ont en commun d'être très bons en photographie et/ou en vidéos. Ils sont capables de produire des contenus de grande qualité qu'ils diffusent sur leurs réseaux sociaux et que l'établissement peut ensuite repartager sur ses propres réseaux.

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3) À quelle occasion collaborer avec des influenceurs ?

L'ouverture d'un restaurant

Pour annoncer l'ouverture d'un restaurant, les relations presse sont indispensables (article à venir), mais elles n'ont de sens aujourd'hui que complétées avec des "relations influenceurs". La Felicità le dernier géant du Groupe Big Mamma, a ainsi officiellement ouvert ses portes au public le 26 mai, mais les 24 et 25 mai étaient entièrement dédiés à accueillir les journalistes et les influenceurs pour qu'ils informent de l'ouverture du restaurant.

Le lancement d'une nouveauté

Les influenceurs peuvent aussi diffuser le lancement d'une nouvelle offre : l'hôtel Westminster par exemple communiquait sur le lancement des nouvelles pâtisseries de son tea-time grâce à des influenceurs sur Instagram. L'enseigne de burgers PNY à la communication très bien rodée collabore avec des influenceurs pour communiquer sur leurs nouveautés (souvent décalées et drôles, à l'image de leur opération pour l'anniversaire des 50 ans du Big Mac de Mc Donald's).

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La création d'une offre exclusive en collaboration avec l'influenceur

Les influenceurs peuvent aller plus loin que la simple dégustation et le partage de leur expérience sur les réseaux, ils peuvent même créer en collaboration avec le restaurant un plat, une recette ou une offre éphémère. En janvier 2018, Roomies, jeune enseigne de burgers gourmets, a par exemple collaboré avec Charlotte du blog The Food Spy. Ensemble, ils ont créé "le burger du mois". Elle a ainsi imaginé la recette du burger mais l'a également relayée sur ses réseaux sociaux ce qui a permis à l'enseigne de se faire connaître et d'accueillir de nouveaux clients venus tester "le burger de PariswithCharlotte".

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Des collaborations continues pour maintenir la notoriété de son établissement

Paris New York Hamburgers  ou encore le groupe Big Mamma invitent ainsi régulièrement des influenceurs qui partagent les vidéos et photos de leurs repas et entretiennent la visibilité en ligne de leurs établissements.

4) Comment choisir les meilleurs influenceurs ?

Les indicateurs quantitatifs

Le nombre d'abonnés est le premier (et le plus facile) des critères à regarder. On parle d'influenceur à partir de plusieurs milliers d'abonnés.

Le second point à observer est le taux moyen d'engagement généré sur les publications. Par engagement, on entend toutes les formes d’interactions que les internautes ont manifestées sur les contenus publiés :  les mentions j'aime, les commentaires, les partages, les clics, ainsi que les identifications sur les réseaux sociaux. Tous n’ont pas la même valeur, le partage d’une publication témoignant par exemple d’un engagement plus fort qu’un simple" like."

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Les indicateurs qualitatifs

Il est important de comprendre précisément les thématiques abordées par l'influenceur, sa ligne éditoriale, et la manière avec laquelle il communique avec ses abonnés. Inviter une personnalité vegan dans un restaurant qui sert viandes et fromages, ou un coeliaque dans une pizzeria qui ne propose pas d'alternative sans gluten, semblent ainsi de grossières erreurs.

La localisation de l'audience de l'influenceur est également à prendre en compte : un influenceur qui aurait 200 000 abonnés dont une majorité vivant en province ou à l'étranger ne serait pas d'une grande aide à un établissement parisien.

Enfin la qualité des abonnés est primordiale : l'influenceur s'adresse t-il bien à la clientèle cible que vise l'établissement (âge, profil socio économique, localisation, intérêts...) ? Un des critères à observer se place ainsi derrière les interactions que suscitent les publications de l'influenceur : sont-elles nombreuses, de qualité ? Si la grande majorité des commentaires sous une publication est constituée de smileys ou de messages courts (de type "cool pics" "great feed"...), il est fort probable que les auteurs soient des "robots", et que l'influenceur n'ait pas de vraie audience mais qu'il ait eu recours à des subterfuges pour acquérir de nouveaux abonnés (article à venir).

Autre critère important : y a t-il des photos alimentaires dans l'historique de publication de l'influenceur ? Il est possible qu'un influenceur ait une véritable audience qui le suit et lui fait confiance, seulement, s'il n'a pas l'habitude de publier de contenus alimentaires, il fera au mieux une "story" (vidéo éphémère) et la valeur créée pour le restaurateur sera ainsi moindre. Nina du compte Callmevoyou partage par exemple régulièrement des photos food de recettes qu'elle fait ou de restaurant qu'elle teste.

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5) Comment collaborer avec eux ?

Le restaurant doit proposer une vraie valeur ajoutée à l'influenceur pour qu'il accepte de collaborer avec lui : découvrir une cuisine gourmande, originale, généreuse ou un joli endroit, parler de thématiques qui peuvent réellement intéresser la communauté de l'influenceur, voire aller plus loin en lui proposant d'inviter un ou plusieurs de ses abonnés.

Soigner la prise de contact

Avant de chercher à collaborer avec un influenceur, il est important d'avoir cerné ses goûts, les derniers établissements qu'il a testé et aimé, ainsi que ce que sa communauté semble apprécier. Les "plus petits" influenceurs sont joignables par messages privés sur Instagram, mais il est plus professionnel d'envoyer une invitation, un communiqué et/ou un dossier de presse par email. 

Inviter en "one to one" ou convier à un événement

L'invitation peut se faire de manière personnalisée. Habituellement, l'on propose à l'influenceur de venir découvrir le restaurant (gracieusement) avec un +1. Organiser un événement permet toutefois d'avoir des retombées médiatiques et locales bien plus importantes (cf. Pizzou qui, comme vu plus haut, a triplé son audience hebdomadaire suite à une soirée influenceurs). Il faut alors faire attention à bien inviter ensemble les influenceurs qui se connaissent déjà et qui s'apprécient, mais également veiller à mettre en place le meilleur format de soirée (les plans de table peuvent vite devenir un casse-tête et mettre en péril l'ambiance générale de la soirée...).

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Rémunérer en nature ou financièrement ?

Lorsqu'il s'agit du test de restaurant, la majorité des influenceurs ne demandent pas à être rémunérés. Toutefois, si le restaurateur attend clairement un travail de l'influenceur comme un montage vidéo ou un article très détaillé avec des visuels retouchés... l'influenceur pourra demander une compensation financière (après tout, tout travail mérite salaire !).

Proposer une valeur supplémentaire avec des jeux concours

Un moyen efficace de collaborer avec un influenceur est d'organiser un jeu concours. Il invite ainsi son audience à se manifester sous une de ses publications, généralement en "taguant" un de ses amis pour participer au tirage au sort (et éventuellement à suivre l'établissement sur les réseaux sociaux). Le bénéfice est double : l'influenceur offre une vraie valeur ajoutée à ses abonnés en leur permettant de gagner une invitation au restaurant, le restaurateur quant à lui maximise sa visibilité.

Faire appel à une agence ?

L'équipe en salle, si elle a quelques affinités avec les réseaux sociaux, peut évidemment se charger d'inviter de temps en temps des influenceurs. Néanmoins, identifier les meilleurs influenceurs, nouer une relation avec eux, organiser des événements dédiés, réutiliser judicieusement les contenus produits, mesurer les retombées médiatiques... demandent du temps qui ne peut être pris au détriment du travail de restaurateur et du soin apporté au service de ses clients. Pour mener une vraie stratégie influenceurs, augmenter sa notoriété et maximiser son chiffre d'affaires, nous recommandons de travailler avec une agence.

6) Quelles limites à l'influencer marketing ?

Contenu authentique ou sponsorisé ?

Certains influenceurs passionnés, continuent de découvrir de nouvelles adresses par leurs propres moyens. D'autres perdent en crédibilité et ne fréquentent plus que les lieux qui les invitent ou les rémunèrent. Il est important d'identifier ceux qui continuent à partager du contenu authentique et qui préservent ainsi la confiance que leur accorde leurs abonnés. 

Attention aux « faux » influenceurs

Certains influenceurs ont visiblement un grand nombre d'abonnés qui sont pourtant... fictifs. Il est en effet possible en utilisant quelques logiciels et robots (souvent payants) de faire grossir son audience avec de "faux abonnés". Un article qui explique en détail comment les identifier sera bientôt publié...

FOODCAST : les podcasts, une nouvelle expérience de la gastronomie par l'écoute

Alors que l’on considère la vidéo comme le média numéro un de toutes stratégies digitales en 2018, le mot “podcast” devient une sorte de leitmotiv dans l’univers médiatique. Ce format audio de plus en plus plébiscité par les consommateurs, aborde des thématiques extrêmement diverses. L’on voit fleurir sur la toile de très nombreux podcasts abordant des sujets comme la mode, le design, la justice, et même la cuisine. La gastronomie, art pour lequel le goût est roi, et la vue princesse, laisse donc peu à peu place à l’ouïe et à l’imagination. Alors, comment expliquer un tel boom médiatique autour de ce format ? Et comment interpréter le développement de podcasts culinaires alors que, traditionnellement, la cuisine se déguste, se contemple, mais s’écoute peu ?

Cet article s'attache à décrypter cette tendance qui veut dire beaucoup des habitudes de consommation des Français. Nous nous sommes plongés dans la podcastsphère pour cerner le phénomène et vous en rendre compte au mieux.

L’audio, le prochain format stratégique après la vidéo ?

Un boom médiatique

Le Podcast est en véritable effervescence en France. D’après un sondage OpinionWay, 39% des Français écouteraient désormais des formats de ce type. Selon Médiamétrie, 4 millions de personnes consommeraient même des podcasts radio chaque mois. Augmentation du nombre de consommateurs rime forcément avec augmentation des ressources publicitaires. Pour cela, le podcast ne fait pas exception : le marché publicitaire du podcast américain a bondi de 85% en 2017. Slate a ainsi annoncé gagner 25% de ses revenus grâce au format podcast et a donc décidé de créer sa propre boîte de production dédiée.

Alors forcément, la médiasphère s’affole et le mot podcast se lit sur toutes les lèvres. France Culture parle ainsi de révoluSon tandis que dans le même temps, les 11e assises du journalisme de Tours ont choisi cette année de se pencher sur “la folie des podcasts”. Et cet affolement ne se résume pas à du bruit médiatique. On observe également une production de podcasts de plus en plus importante. Des médias comme L’Equipe, Arte ou encore Les Echos créent leurs propres formats, transformant l’audio en une opportunité de déclinaison de leurs contenus.

Un format qui s’adapte aux besoins des consommateurs

Alors que l’on a considéré pendant plusieurs dizaines d’années que la radio avait du mal à trouver son public en comparaison à la télévision, l’audio semble ces dernières années prendre sa revanche sur l’image. Mais comment expliquer ce regain d’intérêt de la part des consommateurs, à une époque où l’image prime parfois sur le contenu (on pense alors au nombre de caractères restreints sur Twitter, aux photos sur Instagram, aux médias comme Brut qui se spécialisent dans la vidéo...) ?

Ce sont d’abord les progrès technologiques qui nous apportent une réponse. Ils ont permis une diversification des sources d’informations et de divertissement. Certaines techniques se sont développées, comme le son binaural qui permet de vivre une expérience d’écoute unique, en restituant l’écoute naturelle en trois dimensions (nous vous invitons à faire l’essai en écoutant ces exemples déroutants).

Il est également intéressant de remarquer que les podcasts ont réussi à profiter des transformations sociales pour s’implanter dans le quotidien de leurs consommateurs. A une ère où nos trains de vie s’accélèrent et où il nous est parfois difficile de trouver le temps pour une émission de radio, les podcasts se sont imposés comme un très bon moyen de concilier mobilité et divertissement.

Nul besoin d’être installé à un café ou dans un canapé pour les écouter, vous pouvez les télécharger et les dévorer en marchant, en prenant les transports ou encore en faisant du sport… Ils sont pratiques et nous donnent le sentiment d’optimiser notre temps car ils nous permettent de faire plusieurs choses à la fois tout en les écoutant avec attention. Comme la radio, nous direz-vous. Oui, à la différence que le podcast, délinéarisé par essence, n’a pas d'heure : il peut être consommé à n’importe quel moment de la journée, de la semaine, du mois.

Mais comment expliquer la production de podcasts culinaires ? Qu’est-ce que ces émissions disent de notre rapport à la gastronomie ?

En 2018, la cuisine se vit comme une expérience sensorielle et émotionnelle

La vue s’est imposée comme essentielle aux côtés du goût dans l’expérience culinaire

Aujourd’hui, la gastronomie se vit sensoriellement. Il suffit de se pencher sur Instagram pour s’en rendre compte : la thématique “food” est l’une des favorites des utilisateurs du réseau social (retrouvez à ce propos notre article consacré aux stratégies à déployer par les restaurateurs sur le géant social).

La vue n’a jamais été autant mobilisée en cuisine, à tel point que la qualité “Instagramable” semble parfois détrôner celle du goût. Séduire les papilles ne semble plus suffire, il faut également flatter les pupilles... Nous sommes loin des plats de nos grands-mères, gourmands mais parfois peu ragoûtants. La gastronomie moderne nous régale les yeux avant de nous régaler le ventre. Pour autant, de très nombreux médias font échos d’un trop plein d’images, et d’une volonté des consommateurs de retourner à plus de simplicité. Dans ce contexte, le podcast pourrait tout à fait tirer son épingle du jeu.

La cuisine se raconte en podcasts

L'adage du podcast pourrait être "loin des yeux mais près du cœur". Les podcasts culinaires s’imposent en effet aujourd'hui comme une ode à notre bouche en ce qu’elle n’est pas simplement le théâtre d’une explosion de saveurs, mais aussi investie d’une grande dimension narratrice. La voix est l’instrument qui permet de transmettre des savoirs et des histoires à l’oreille de qui veut l’entendre.

L'oralité permet de mettre des mots sur des goûts et des saveurs de manière bien plus explicite et précise. Le mariage des sons au sein du podcast permet d’aborder la cuisine sous un angle différent en plaçant la notion de partage et de transmission en son cœur. Via un podcast, il est plus aisé de pénétrer dans l’intimité des cuisines et de prendre connaissance des histoires qu’elles hébergent. La cuisine se met en récit et se vit par l’ouïe. Elle n’est plus une simple gourmandise, elle redevient un univers à part entière dans laquelle est en cause une chaîne d’acteurs (cuisinier, producteurs…) porteurs d’histoires au-delà de saveurs.

Les podcasts culinaires, de l’émotion avant tout

Avec le podcast, nous sortons donc de la tendance du foodporn consacrée sur Instagram, et nous redonnons de la substance à ce que nous mangeons. Delphine Le Feuvre, créatrice du podcast  l’Epicurieuse, nous confie aimer pénétrer plus intimement dans l’univers d’un Chef, dans celui de la cuisine d’un pays, de l’histoire d’un produit… Elle nourrit ses podcasts de rencontres et d’échanges avec des personnes pas nécessairement connues, mais qui ont une histoire particulière avec le produit qu’elle met à l’honneur dans son épisode mensuel. Plus qu’une revue d’actualité sur les nouvelles tendances food ou les nouveaux restaurants que le tout Paris s’arrache, Delphine est sensible aux récits de vie autour de la cuisine, à tout ce qu’elle lègue d’une génération à l’autre et à la convivialité qu’elle diffuse. C’est l’émotion que recherche cette journaliste amoureuse de la gastronomie.

Si l’on observe le podcast du Chef triplement étoilé de l’Arpèges, Alain Passard, on observe la même envie de diffuser des émotions. Et pour rendre cette transmission plus palpable que jamais, le cuisinier a décidé de placer la musique au cœur de son émission. Une recette de cuisine est pour le chef comme une partition composée de notes de cœur et de tête. Chaque samedi sur France Musique, il partage ainsi avec ses auditeurs une de ses symphonies dans « Le palais musical d’Alain Passard ».

Alors, oui, les émissions radiophoniques et les podcasts culinaires sont de plus en plus présents dans notre univers médiatique. Certains médias ont même placé ces émissions au cœur de leur stratégie éditoriale. France Inter a été l'un des médias pionniers en la matière. Certaines des émissions culinaires que la radio diffuse sont même devenues cultes dans le champ médiatique français et ont certainement participé à leur manière à la production toujours plus importante de podcasts culinaires. L'on pense ainsi à la superbe "On va déguster" présentée chaque dimanche par le très grand François-Régis Gaudry, entouré d'intervenants de talent. L'équipe de gourmands réussit avec brio à partager leur amour de la gastronomie et à replacer les petits bruits du quotidien (casseroles frémissantes, bulles de champagnes, tournoiement de cuillères...) au cœur de l'expérience culinaire.

Le podcast rend finalement hommage à cette perception française de la cuisine qui se conçoit comme un art empli d'histoire et vecteur d'émotions. Ce format centré sur l'ouïe appréhende la gastronomie sous un nouvel angle, dans un contexte où nos pupilles sont saturées de photographies de plats en tout genre. Non moins importante, l’ouïe permet à la cuisine de prendre du corps et de l'épaisseur.

Nous conclurons cet article en nous disant que, trop souvent, la vue a été privilégiée au détriment des autres sens, relégués au second plan. Pourtant, ils ont toute leur importance. La cuisine est en effet une expérience polysensorielle qui met tous nos sens en émoi en les sollicitant ensemble et non pas dans leur unicité. Cette prise de conscience de nos sens en cuisine, permet aux chefs, restaurateurs et acteurs des médias de travailler sur de nouvelles stimulations sensorielles en accordant une place aux autres sens.

Restaurateurs : 7 astuces pour augmenter le nombre d’abonnés de votre page Facebook

Vous avez créé une page Facebook pour votre restaurant mais vous avez trop peu d’abonnés ? Pas de panique, nous vous donnons quelques astuces pour (re)partir sur de bonnes bases et vous faire connaître sur ce réseau social incontournable.

La portée Facebook, c’est-à-dire le nombre de personnes que vous pouvez toucher grâce à votre publication, est un critère essentiel pour garantir le succès de votre établissement. Plus votre audience est importante, plus vous avez de chance d'atteindre de nombreux clients potentiels. Un abonné supplémentaire, c’est une personne qui montre publiquement son intérêt pour votre restaurant : il vous a découvert, il vous reste maintenant à le convaincre de venir se régaler chez vous. Mais comment transformer un abonné en client ? A vos claviers ! Il vous suffit de suivre ces quelques conseils, de vous armer d’un peu de patience et le tour sera joué.

1. Complétez toutes vos informations

Compléter les renseignements de votre établissement vous permet à la fois d’être mieux référencé sur Facebook et de répondre aux besoins de vos prospects. Lorsqu’une personne visite votre page Facebook, il est important qu’elle puisse trouver immédiatement toutes les informations relatives à votre établissement. Gardez bien en tête qu’un internaute est impatient : s’il ne trouve pas ce qu’il cherche en quelques secondes, il passe son chemin.

Alors avez-vous renseigné :

  • L’adresse exacte de votre établissement ?
  • Vos horaires d’ouverture ?
  • Le numéro de téléphone de votre restaurant ?
  • L’url de votre site web ?
  • La date d’ouverture de l’établissement ?
  • Votre menu ?

Ces indications sont à compléter dans l’onglet « A propos » sur la gauche de votre page. Si vous visitez la page du restaurant Happy Dock au Havre, vous y trouverez toutes ces informations en un coup d’œil :

Facebook vous offre aussi la possibilité de présenter votre établissement en quelques phrases accompagnées d’une photo. Le restaurant Bistro l’Atelier a choisi un beau cliché de l’un de ses plats pour illustrer son introduction. La photo attire l’œil et met l’eau à la bouche ! Les quelques lignes qui suivent la photo sont, elles, très claires : elles indiquent le lieu précis où se trouve l’établissement (dans le centre commercial), elles donnent des précisions sur le cadre et sur ce qui compose les assiettes.

2. Animez votre page Facebook

Pour que vos prospects “aiment” votre page, pas de secret ! Celle-ci doit être active. Votre page Facebook est la vitrine de votre restaurant : elle doit leur donner envie de le découvrir ou d’y revenir. Publier régulièrement du contenu permet de maintenir un lien avec vos abonnés. Alimentez votre page avec des photos alléchantes, rédigez des posts, illustrez-les avec de beaux visuels, partagez vos événements avec vos fans (inauguration, anniversaire, menu spécial, fêtes du calendrier…). Bref, restez en contact avec eux pour qu’ils ne vous oublient pas !

Le restaurant italien La Pizza d’Anita partage ainsi chaque semaine du contenu pour maintenir un lien avec ses abonnés :

Les efforts sont gagnants pour la pizzeria : au fur et à mesure des semaines, les likes, les commentaires, et les partages augmentent.

Photos de vos plats, de vos différents espaces, de vos équipes… Vous avez à votre disposition de nombreux éléments pour réussir à capter le regard de vos internautes, alors à vous de jouer !

3. Organisez des jeux concours

Les jeux concours sont un excellent moyen d’encourager vos prospects à interagir avec vos publications. A l’occasion de la Coupe du Monde, le restaurant Bistro l’Atelier La Défense propose de deviner le score du match de l’équipe de France, avec une récompense à la clé pour le gagnant. Résultat : près de 6 000 personnes atteintes en seulement deux jours, dont 677 réactions, commentaires et partages de la part des utilisateurs Facebook !

4. Ajoutez le widget Facebook sur votre site web

En ajoutant le widget Facebook sur votre site web, vous favorisez le trafic sur votre page Facebook et vous optimisez vos chances d’augmenter votre nombre d’abonnés.

5. Faites de la publicité sur Facebook

Si elle est bien réalisée, la publicité sur Facebook est un vrai coup de pouce pour votre établissement. Grâce aux publications sponsorisées, ce réseau social vous permet d’atteindre vos cibles avec un budget optimisé. Vous ne savez pas comment vous y prendre pour réussir vos campagnes publicitaires ? Nous vous expliquons tout dans notre guide.

6. Connectez votre wifi avec votre page Facebook

Formidable outil marketing pour les établissements de restauration, le wifi vous permet de fidéliser vos clients et d’en attirer de nouveaux. Si vous proposez une connexion gratuite, il est possible de relier votre réseau wifi avec votre page Facebook. Ainsi, chaque client qui se connecte à votre réseau wifi est comptabilisé parmi les visiteurs de la page de votre restaurant. Cette astuce permet d’améliorer votre référencement sur le réseau social, vous avez donc plus de chances d’augmenter votre nombre d’abonnés.

7. Incitez vos employés et proches à vous suivre

Si votre page Facebook est toute nouvelle ou que vous n’avez pas beaucoup d’abonnés, encouragez vos employés à suivre votre page et à “liker” les publications. Les utilisateurs de Facebook s’abonnent plus volontiers à une page qui compte déjà un certain nombre d’abonnés : vos salariés et vos proches peuvent vous donner un sérieux coup de pouce si vous débutez. Invitez-les à liker votre page :

 

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions, nous serons ravis de vous renseigner !

Avis clients : 12 conseils pour y répondre !

8 Français sur 10 déclarent accorder de l’importance aux avis clients déposés en ligne (étude OpinionWay 2017 réalisée pour les Pages Jaunes). Afficher des avis positifs sur son établissement devient ainsi décisif pour convaincre les prospects de s'y rendre ; à l'inverse une pluie d'avis négatifs peut détourner de potentiels clients. Comment prendre soin de son e-réputation ? Que faire des avis clients négatifs ? Comment réduire leur impact ? On vous explique tout ici.

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Si répondre aux avis clients peut s’avérer long et fastidieux, il existe pour autant quelques méthodes à suivre pour gérer au mieux son e-réputation. Après avoir référencé son établissement sur toutes les plateformes pertinentes (nous vous présentions ici les plus importantes), il est important de suivre ce qu'il s'y dit au sujet de son établissement, et de répondre aux critiques, qu'elles soient positives ou négatives. Nous vous partageons ici 12 conseils pour faire au mieux !

L'e-réputation : un outil indispensable pour les restaurateurs

Mais revenons d’abord sur l’importance de son e-réputation pour un restaurant :
L'e-réputation représente désormais un enjeu stratégique dans toute communication digitale, et en particulier dans l’univers de la food. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer l’ascension phénoménale de la plateforme Tripadvisor. Elle s’est très rapidement imposée comme l’un des premiers outils de recherche de restaurants sur le web. Le succès de TripAdvisor est tel que la plateforme compte à elle seule plus de 2 milliards de visiteurs uniques et 3 millions d’avis, ce qui la place comme une véritable référence sur le net. Elle a réussi à convaincre les internautes grâce à un modèle basé sur une notion très simple : la confiance. Ce sont les avis des autres consommateurs que recherchent les utilisateurs de TripAdvisor. Ces commentaires sont pour eux dénués de toute commercialisation et ont l’avantage d’être sincères parce que gratuits. Ainsi, au-delà de regarder le menu, le site et les photos mises en avant par le restaurateur, les internautes attachent de l’importance aux notes et aux commentaires laissés par les gourmands qui se sont rendus avant eux dans l’établissement qu’ils convoitent.

Vous l’aurez compris : il est indispensable d’être présent sur TripAdvisor, mais aussi sur les autres canaux numériques comme Facebook, Yelp, ou encore La Fourchette. Être présent sur un maximum de plateformes pertinentes est indispensable car cela vous permettra d’optimiser vos chances de convertir de nombreux internautes en clients. Mais il n’est pas suffisant d’être présent sur ces canaux pour en tirer profit, il faut également y assurer une gestion quotidienne et rigoureuse. La réponse aux avis clients  fait notamment partie des tâches auxquelles il est particulièrement important d’accorder du temps.
Cette mission est fastidieuse, mais absolument cruciale. Les avis que les clients satisfaits vous laissent permettent à vos clients potentiels de se faire une idée sur votre restaurant avant même de s’y rendre. 89 % des consommateurs considèrent ainsi que des avis clients valorisant influencent de façon importante leurs prises de décision. N’hésitez donc pas à demander à vos clients visiblement satisfaits de vous laisser un commentaire après leur passage chez vous.

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Les plateformes telles que Tripadvisor ou Google offrent également l'occasion aux mécontents de prendre la parole et de ternir votre e-réputation. Répondre à des avis négatifs est absolument indispensable. Il est préférable de prendre le risque de recevoir des avis clients négatifs plutôt que de refuser tout dialogue avec les internautes.

Voici donc nos 12 conseils pour répondre de façon optimale aux avis que laissent vos clients

1) Être réactif et répondre rapidement

Soyez vigilant quant à la fréquence à laquelle tombent les avis. Il est très important de répondre rapidement ou dans un délai raisonnable aux commentaires laissés par vos clients ; l’idéal étant de répondre dans les vingt-quatre heures suivant la publication. D'une part, les algorithmes de la plupart des plateformes valorisent les établissements pour lesquels le restaurateur répond à ses clients (répondre à un avis négatif permet de diminuer sa pondération dans sa moyenne totale). D'autre part, répondre vite à un client lui confirme l'intérêt que vous accordez à son expérience. À l’inverse, une lenteur de réponse viendrait avorter le début d’un bon contact avec lui, et vous passerez à côté d’une occasion de fidéliser ce client. Easy Sushi, restaurant japonais situé à Toulouse, a ainsi pour habitude de répondre aux commentaires publiés sur son compte Google My Business quelques heures seulement après les avoir reçus. Résultat : les clients satisfaits retournent dans l’établissement en ayant le sentiment d’avoir établi un début de relation avec Vincent, le propriétaire à l’accent chantant qui compte une clientèle de plus en plus fidèle.

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2) Répondre dans la mesure du possible dans la langue des avis déposés

Les clients qui sont venus déjeuner ou dîner dans votre restaurant et qui prennent le temps de laisser un commentaire positif seront ravis de voir que vous prenez le temps de leur répondre dans leur langue. La clientèle du Malakoff, restaurant situé au Trocadéro, est principalement touristique. Notre équipe en charge de la réponse aux avis des internautes prend ainsi le temps de répondre aux avis, dans la langue dans laquelle ils ont été exprimés. Vous pouvez voir ci-dessous qu’un client a laissé un avis en anglais, et que le propriétaire de l’établissement lui a répondu dans cette même langue. En suivant cet exemple, vous donnerez à votre client le sentiment que vous considérez son point de vue, mais vous encouragerez aussi les internautes non francophones à se rendre chez vous : ils se sentiront naturellement plus en confiance dans un établissement qui considère autant les avis des touristes étrangers que ceux des Français. Avis clients-restaurant-commentaire-avis-note-tripadvisor-googlemybusiness-yelp-lafourchette-facebook-LeMalakoffBien entendu, ce conseil est compliqué à appliquer pour les langues qui vous sont moins familières. Ne vous en faîtes pas, de nombreux outils sont à votre disposition sur Internet pour vous aider à répondre au mieux aux avis de vos clients étrangers : Google Traduction ou encore Linguee sont vos meilleurs alliés dans ces situations compliquées ! L’important n’est pas de répondre dans une langue parfaitement maîtrisée, mais de faire bonne impression en montrant que vous avez le goût de l’effort pour votre clientèle.

Si ces outils ne sont pas assez performants face à la difficulté de la langue du client, préférez une réponse en anglais, vous aurez plus de chance d’être compris par la personne ayant laissé l’avis que si vous lui répondez en français.

3) Personnaliser ses réponses

Il est important de répondre de manière individualisée à chaque client qui laisse un commentaire sur votre restaurant. Cela montre que vous accordez de l’importance à son avis. La Pizza d’Anita, pizzeria située dans le 16ème arrondissement de Paris, a suivi nos conseils et ses résultats en sont très positifs. Sur l’exemple ci-dessous, le propriétaire de l’établissement a pris le temps de rebondir sur l’avis laissé par le client. En reprenant des détails telle que la précision du contexte de sa venue (l’anniversaire de sa fille), le message est bien plus personnalisé et ne donne pas le sentiment d’être une réponse automatique faite à chacun des clients. Avis clients-restaurant-commentaire-avis-note-tripadvisor-googlemybusiness-yelp-lafourchette-facebook-LaPizzad'AnitaIl n’est donc pas obligatoire de laisser de longs commentaires. L’important est de montrer que vous ne vous adressez pas de la même façon à chacun des clients et que vous prenez du temps pour eux.

4) Toujours remercier le client

Que le commentaire soit positif ou négatif il est indispensable de remercier le client qui s’est déplacé dans votre restaurant et qui a pris du temps pour vous écrire.

5) Inciter le client à revenir dans votre établissement

Il est important de relancer le client en lui proposant de revenir au sein de votre établissement.

Comment répondre aux avis négatifs ?

Mais les commentaires positifs ne sont pas ceux qui sont le plus complexes à gérer. Il est bien plus épineux de répondre à un avis laissé par un client insatisfait. Ces derniers sont parfois particulièrement redoutés et la crainte de les rencontrer peut même encourager les établissements à refuser la mise en place d’un système de collecte d’avis en ligne. Pourtant, les commentaires négatifs ne sont pas uniquement une plaie ! Lorsqu’ils sont bien gérés, ils peuvent représenter une opportunité de reconquérir des clients mécontents.

Alors, lorsque vous recevez des avis désagréables, pas de panique ! Des solutions s’offrent à vous pour redorer votre image auprès des internautes et pour inciter vos clients insatisfaits à vous laisser une autre chance.

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6) Prendre du recul sur le commentaire

Il est important de prendre en considération cet avis, même s’il est difficile à digérer. Considérez ce point de vue comme un moyen d’améliorer votre offre ou votre service. Le média Forbes explique à ce propos qu’il existe trois types de commentaires négatifs laissés par les clients :

  • L’avis “SOS” : le client souhaite alerter votre établissement d’une problématique qu’il a rencontrée chez vous et auquel il souhaite que vous trouviez une solution
  • L’avis “feedback” : le client souhaite vous faire part d’un dysfonctionnement que vous devriez régler pour améliorer votre service
  • L’avis “alerte” : le client souhaite informer les autres internautes qu’il ne faut pas se rendre dans votre établissement

Dans chacun de ces cas il est important de réfléchir à des solutions pour apaiser les tensions avec l’internaute.

Face aux avis clients négatifs, nous ne pouvons que vous recommander de rester calme et de montrer que vous êtes désolés de l’insatisfaction de votre client76% de ceux qui déposent un avis négatif attendent seulement des excuses et un témoignage d’intérêt de la part de l’établissement dans lequel ils se sont rendus.

7) Proposer des solutions publiquement

Il est en effet important que vous apportiez des solutions au client insatisfait, et que vous proposiez ces solutions publiquement. Le risque zéro n’existe pas, et les internautes qui vous suivent en sont bien conscients. L’important est de montrer à votre communauté qu’il n’est pas commun d’être mécontent en sortant de votre établissement et que vous pouvez donc vous permettre de proposer des solutions pour vous faire pardonner.

Bien entendu, il n’y a pas de remède miracle : chaque problème rencontré a sa propre réponse. C’est pourquoi il vous faut prendre du temps pour analyser le commentaire négatif, comme nous vous le conseillons dans notre point numéro 7, ci-dessus. Le classement en trois catégories que nous vous proposons peut vous aider à trouver des solutions adéquates à chaque situation.

8) Poursuivre en privé avec le client mécontent pour éviter un effet cascade

Une fois que vous avez proposé publiquement à votre client une solution, vous pouvez continuer la discussion dans un message privé ou l'inviter à vous contacter par email si la plateforme ne permet pas l'échange de message privé (ex : Google My Business). Cela permet de montrer que vous prenez sa requête au sérieux et que vous tentez sincèrement de comprendre son mécontentement et d’en retenir des leçons. Cela prouvera que vous êtes à l’écoute et que vous cherchez sans cesse à vous améliorer. Par ailleurs, les messages privés permettent de maintenir la relation avec le client sur plusieurs jours voire semaines. Vous pouvez ainsi le tenir au courant des améliorations que vous avez apportées suite à sa critique.

9) Ne pas hésiter à inviter les clients non satisfaits à revenir dans votre restaurant

Pourquoi inviter un client insatisfait à réitérer l’expérience au sein de votre établissement ? Tout simplement pour le faire changer d’avis ! En émettant ces propositions, vous montrerez aux internautes que cette insatisfaction n’est pas une habitude et n’est que la cause d’un incident. S’il accepte de revenir, choyez-le et faites en sorte de le faire repartir le sourire aux lèvres. Qui sait, vous finirez même peut être par le transformer en un client régulier.

10) Demander une mise à jour de l’avis

Si les tensions avec l’internaute se sont apaisées, n’hésitez surtout pas à lui demander de changer son avis ou de répondre à son propre commentaire en indiquant aux internautes que le problème a été pris en compte et réglé. Vos avis négatifs pourront ainsi se transformer en avis positifs. Bien entendu, cette étape doit arriver en toute fin du traitement de l’avis. Pour autant, si le client refuse de transformer son commentaire, n’insistez surtout pas. L’important est d’indiquer publiquement que le problème a été solutionné et de présenter cette solution en toute transparence.

11) Retenir des leçons des avis clients négatifs pour améliorer ses processus

Prenez du recul sur les avis postés : si certaines remarques reviennent régulièrement, demandez-vous comment il vous est possible d’améliorer vos processus. Une fois par mois, vous pouvez réunir vos équipes en salle pour reprendre l'ensemble des avis clients et identifier les points forts qui reviennent souvent, et les points négatifs... pour ensuite mieux les travailler.

12) Victime d'un avis diffamatoire, d'un concurrent ou d'un client qui n'est jamais venu dans votre établissement ?

Nous vous conseillons de dénoncer l'avis, (Google et Tripadvisor le permettent aisément), puis d'y répondre publiquement en mettant en avant les incohérences de l'avis. Par exemple, un commentaire sur un plat qui n'est plus à la carte à la date de l'avis, ou d'un compte suspicieux qui semble appartenir à un concurrent. C'est ce que nous avons fait pour Easy Sushi :

Avis clients-restaurant-commentaire-avis-note-tripadvisor-googlemybusiness-yelp-lafourchette-facebook-EasySushi-réponseSi le commentaire n'a pas été encore supprimé par Google, il permet au moins de rassurer les internautes qui se renseigneraient sur Easy Sushi et qui auraient vu cet note rédhibitoire. Nous consacrerons prochainement un article aux faux avis et aux avis diffamatoires et à comment les faire retirer.

Si autrefois le bouche à oreilles faisait et défaisait la réputation des établissements, aujourd'hui la réputation se joue en ligne. Il est donc primordial de soigner son image, de mettre en valeur les avis élogieux et de fidéliser leurs auteurs ; mais aussi de neutraliser les avis négatifs, d'en tirer des leçons, de progresser jusqu'à parvenir à faire changer d'avis leurs auteurs.

L'important est donc de répondre à l'intégralité de ces avis, mais également de s'assurer que les avis laissés seront positifs et que l'expérience du client est bonne. Retrouvez ici de plus amples informations sur l'importance des avis positifs laissés en ligne pour votre établissement.

Si vous avez des questions sur le sujet, n'hésitez pas à nous faire signe !

5 astuces de grands Chefs pâtissiers pour une communication digitale réussie

La pâtisserie est plus que jamais sur le devant de la scène. Jadis hommes de l’ombre peu considérés par rapport à leurs confrères cuisiniers, les pâtissiers prennent aujourd’hui leur revanche, multiplient les expositions médiatiques et deviennent des as de la communication.

Emissions télévisées, comptes Instagram dédiés, ou encore salons tel que Le Salon de la Pâtisserie qui s’est tenu du 15 au 17 juin à Paris, les exemples de cette réussite ne manquent pas. Chez Malou, nous nous sommes demandé quelles sont les raisons de ce succès fulgurant. En décryptant l’engouement que suscite la pâtisserie, nous vous livrons ici quelques recettes des grands noms de la profession pour une communication réussie.

La pâtisserie, un univers de plus en plus prospère et médiatisé

Nul n’ignore l’ascension fulgurante que connait désormais la pâtisserie. S’il était hier fréquent et prosaïque d’aller dans sa boulangerie de quartier pour un éclair au chocolat ou un millefeuille, c’est aujourd’hui chez Philippe Conticini ou Pierre Hermé que l’on se rend.

Tous les signaux sont au vert sur le marché des gourmandises. Les Français se montrent très friands de douceurs sucrées, et sont même capables d’attendre plusieurs longues minutes avant de pouvoir entrer dans une pâtisserie. C’est ce qu’il s’est passé lors de l’ouverture du nouvel établissement « Gâteaux d’émotions » de Philippe Conticini qui a vu s’établir devant sa porte une longue file d’attente remplie de gourmands.

Queue devant la nouvelle pâtisserie Gâteaux d'émotions

L’engouement est tel que la pâtisserie génère aujourd’hui un chiffre d’affaire de près d’un milliard d’euros annuel en France. La pâtisserie est également devenue l’une des thématiques favorites des socionautes sur Instagram. Alors comment expliquer ce phénomène ?

La pâtisserie : le plaisir de s’offrir un petit luxe au quotidien

C’est en grande partie à Pierre Hermé que l’on doit ce nouveau succès. Depuis les années 1990 se démocratise sous son impulsion une pâtisserie haute-couture et sur-mesure qui permet de dépoussiérer la pâtisserie des a priori qui lui ont mené la vie dure. Les mets sucrés de luxe autrefois l’apanage des grands palaces parisiens, trouvent pignon sur rue dans des boutiques savamment pensées où sont exposés ces joyaux. Mais nombreux ont été depuis les pâtissiers qui ont révolutionné à leur manière le monde des douceurs sucrées.

Ces mets sont désormais de plus en plus travaillés par les Chefs, à tel point qu’ils représentent pour beaucoup des œuvres d’art, de véritables pièces de collection. Il suffit de regarder les créations en trompe-l’œil de Cédric Grolet, le Chef pâtissier du Meurice élu le 19 juin dernier meilleur pâtissier du monde. Ces réalisations sont travaillées avec une telle précision et un tel souci du détail que l’on pourrait croire qu’elles ont été directement cueillies dans l’arbre avant d’être placées dans l’assiette.

oeuvres d'art Cédric Grollet

On peut le dire, le grand Antonin Carême (1784-1833) avait vu juste en considérant la pâtisserie comme une branche des Beaux-Arts. Les pâtissiers voient très grand aujourd’hui et proposent des créations artistiques que l’on ose à peine toucher… À l’instar des grands peintres, ils donnent un nom à leurs chefs d’œuvres. On pense par exemple au fameux Ispahan du Picasso de la Pâtisserie, alias Pierre Hermé : une explosion de fraicheur en bouche par le subtil mariage entre la rose, le litchi et la framboise et dont la renommée en France et dans le monde n’est plus à faire.

pâtisserie Pierre Hermé

Si les pâtisseries de luxe restent relativement chères comparées aux autres, elles demeurent pour autant un plaisir que l’on peut s’offrir de temps à autre. Considéré comme un « remède anti-crise » par certains, la pâtisserie haut-de-gamme ne coûte "qu’une" dizaine d’euros. Leurs créateurs l’ont bien compris, la pâtisserie fait rêver. Ils créent donc des mets toujours plus impressionnants par leur originalité et leur beauté et doivent pour se faire, recourir à des techniques complexes apportées par des acteurs techniques de plus en plus nombreux dans le secteur.

Un marché dynamique, une aubaine pour de nouveaux acteurs

Le marché étant de plus en plus prospère et la demande toujours plus importante, de nombreuses start-ups se donnent en effet pour objectif d’aider les pâtissiers à créer leurs œuvres. Mokaya par exemple, jeune start-up fondée par Geoffrey Taieb et Yoann Maire, utilise la technologie de l’impression 3D pour façonner des moules ergonomiques et faciles d’utilisation.  La jeune pousse s’est fait un nom sur le marché et travaille notamment en partenariat avec certains des plus grands Chefs français tel que Cédric Grolet du Meurice pour lequel ils ont réalisé le moule de sa très fameuse noisette de Pâques.

Les fondateurs de Mokaya et Cédric Grollet

De nouveaux media spécialisés voient ainsi le jour. Le magazine Fou de Pâtisserie, entièrement consacré au sujet a vu sa notoriété croître en même temps que l'engouement pour la pâtisserie. On y découvre les nouveautés des chefs, des conseils et toute l'actualité liée à ce qu'on peut désormais nommer un art. Un concept store de pâtisserie multi-chefs, "la boutique Fou de Pâtisserie" a ainsi ouvert au 45 rue Montorgueil à Paris. On peut y goûter les dernières créations de nombreux chefs. Le compte Instagram dédié atteint presque les 300 000 abonnés.

Comment s'inspirer des grands Chefs, ces communicants de talent pour mener à bien sa stratégie ?

Nous l’avons vu, la pâtisserie est en vogue sur les réseaux sociaux. C’est en réalité grâce à eux que les pâtissiers sont arrivés sur le devant de la scène médiatique française et internationale. En investissant les plateformes sociales, les Chefs pâtissiers ont redynamisé leur secteur. Plus que des artisans, les plus connus d’entre eux et les plus médiatisés sont désormais des experts en communication ! Ils se font ambassadeurs de leurs créations mais aussi de leur métier qu’ils exposent sur leurs comptes sociaux pour le plus grand plaisir de nos pupilles et de nos papilles. Mais quels sont leurs secrets pour exceller sur les réseaux sociaux ? Nous vous dévoilons ici 5 astuces de Chefs pâtissiers pour briller et faire rêver vos abonnés.

1- Développer une stratégie de storytelling sur les réseaux sociaux : vendre des histoires et miser sur les émotions

Le succès des pâtisseries haut de gamme s’explique notamment par le storytelling déployé dans l’univers du sucré. Sur les réseaux sociaux, toute une narration est travaillée et berce les clients dans une atmosphère onirique. La pâtisserie des rêves illustre le propos : les grands classiques de notre enfance sont revisités et placés sous cloche comme le fameux Paris-Brest.

L’établissement joue ainsi sur Instagram sur le réveil de souvenirs passés, et invoque cette fameuse Madeleine de Proust qui ravive des expériences culinaires et qui réussit à nous faire retomber en enfance. Ce sont les émotions qui sont la clé de la fidélisation des internautes et de leur conversion en clients ! Oui, procurer des émotions aux socionautes, voilà la recette des grands Chefs sur les réseaux sociaux. Dominique Ansel, Chef pâtissier français installé à New York, le disait sur Facebook : « Je ne sauve pas des vies, mais j’espère apporter un peu de bonheur à tout le monde. ». Philippe Conticini lui aussi a compris cela. C’est pour cette raison qu’il a décidé de nommer son nouvel établissement « gâteaux d’émotions », et de placer sa communication sous ce même signe. Lorsqu’il présente son Paris-Brest sur son compte Instagram, le Chef nous dit qu’il a voulu cuisiner de la pistache « comme il en mangeait petit ». Il ajoute également dans une interview donnée à l’Express que ses pâtisseries « reflètent ce qu’il est ».

Alors racontez des histoires ! Faites rêver vos socionautes en les faisant voyager à travers le temps ou l’espace. L’important est de réussir à se démarquer au sein du flux continu d’informations, et de capter l’attention de votre cible. Il ne s’agit pas uniquement de vendre un dessert mais de promettre une histoire cousue main. Humour, anecdotes, ou émotions, vous pouvez choisir le ton que vous souhaitez adopter pour faire vibrer vos abonnés.

2- Se mettre en scène sur ses réseaux sociaux : la clé pour une relation de confiance avec ses internautes

Sur les réseaux sociaux, les grands pâtissiers se mettent en scène et écrivent jour après jour un nouveau chapitre de l’histoire dont ils sont les fondateurs.  Les Chefs deviennent ainsi ambassadeurs de leur cuisine et se positionnent comme de véritables artistes. À tel point que leurs comptes professionnels deviennent parfois le reflet de leur quotidien au travail. Le Chef Cyril Lignac poste régulièrement des photos de lui avec ou sans ses créations sur Instagram. Il lui arrive même de présenter des personnes qu’il apprécie ou encore de souhaiter des anniversaires ou de partager des émotions.

Instagram Cyril Lignac

À quoi cela sert-il, nous direz-vous ? À instaurer une relation de confiance et de proximité avec les internautes ! En montrant les petites mains qui sont derrière les incroyables créations qu’ils confectionnent, les pâtissiers humanisent leur art. Et cette humanisation permet de fidéliser les socionautes. Sur les réseaux sociaux il n’est en effet pas seulement question de contenu, mais aussi et surtout de partage. Ainsi, en vous mettant en scène avec votre équipe, vous aurez plus de chance de convertir vos followers en clients car vous leur donnerez envie de venir découvrir un petit bout de votre quotidien de travail et de votre passion.

3- Donner des conseils de pros à ses abonnés

Partager, échanger est aisé pour vous, restaurateurs ou pâtissiers. Vous êtes en effet détenteurs de connaissances que vos abonnés rêveraient d’acquérir ! Philippe Conticini propose régulièrement à sa communauté Facebook de suivre des lives durant lesquels il réalise une pâtisserie. Le 6 juin dernier, vous pouviez ainsi suivre le Chef en direct dans sa réalisation du Paris-Brest. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces vidéos sont appréciées : ce dernier live a été visionné plus d’un million de fois et partagé par près de 5 600 personnes.

Et il n’est pas le seul à assurer une relation de proximité avec les internautes : Christophe Michalak, élu champion du monde de pâtisserie en 2005, poste régulièrement des vidéos Youtube sur sa chaîne « Mon truk en + ». Il y propose des cours de pâtisseries à travers des recettes simples à effectuer chez soi.

Chaîne Youtube Michalak

Posts Instagram, stories, Facebook Live, Youtube… Nombreux sont les outils qui vous permettent de partager avec votre communauté des conseils de professionnels de la cuisine qu’ils seront ravis de recevoir.  Alors ne vous en privez pas.

4- Définir une ligne éditoriale cohérente et audacieuse

En définissant une ligne éditoriale sur leurs réseaux, les Chefs pâtissiers assurent une continuité dans le modèle qu’ils défendent. Il est important de garder cette cohérence car elle ancre le positionnement d’une boutique dans l’esprit du client et favorise le processus d’identification et de reconnaissance. À titre d’exemple, la célèbre pâtisserie Des Gâteaux et du Pain de Claire Damon conserve sur Instagram le même fond noir pour présenter ses créations.

Instagram Des Gâteaux et du Pain

Les posts sont ainsi instantanément identifiables dans le fil d’actualités des followers de l’établissement et sur les suggestions Instagram. Cette cohérence permet également au compte Instagram d’être identifié comme un média à part entière, et donc comme une source sérieuse. La pâtisserie s’assure donc une légitimité sur les réseaux sociaux en mettant en place une ligne éditoriale bien définie.

5- Surfer sur les tendances culinaires pour briller sur les réseaux

Au-delà de la frénésie qui entoure la pâtisserie, l’heure est à la préservation de son capital santé et au mieux manger. Les pâtissiers devraient donc s’inquiéter ? La réponse est non ! Ils ont bien compris la tendance en cours et ont décidé de la tourner à leur avantage ! Les Chefs mettent un point d’honneur à élaborer des recettes moins grasses, moins sucrées et avec des produits de saison. Ils prennent par ailleurs de plus en plus en considération les régimes particuliers comme les intolérances alimentaires (gluten ou lactose surtout) ou les choix personnels (véganisme…). Ils surfent sur les tendances et communiquent sur cette écoute du consommateur. Au salon de la pâtisserie, le chef Bruno Laffargue, fondateur de Mic Mac Macaron a confessé être en pleine réflexion sur l’élaboration d’un macaron vegan. Les chefs s’affirment comme des influenceurs avant-gardistes qui par leur technicité sont à même de proposer des innovations majeures pour l’avenir de la pâtisserie.

N'hésitez donc pas vous aussi à proposer des alternatives en cohérence avec la demande du consommateur et à communiquer dessus. Comme nous vous l’expliquions ici avec la tendance vegan, la mise en valeur de votre écoute sera toujours récompensée.

Suivez ces cinq conseils et brillez sur les réseaux sociaux !

À l’instar des Chefs pâtissiers, vous avez tout intérêt à maîtriser les réseaux sociaux pour alimenter en contenus vos différents comptes. En suivant ces cinq conseils de Chefs vous vous assurez d’optimiser votre communication sur ces supports médiatiques, et de convertir de nombreux socionautes en clients. À vous de jouer !

Si vous avez des questions, n’hésitez pas, nous serons ravis de vous répondre !

Tendances food de l’été : 10 conseils pour maximiser votre attractivité !

Après un début de mois de juin particulièrement maussade et pluvieux, la météo devrait se montrer plus clémente dans les prochaines semaines. Et ça tombe bien ! Car, à la veille des vacances d’été, nombreux sont les Français et touristes qui viendront manger et/ou boire un verre dans votre établissement.

Suivez la recette en dix étapes concoctée par Malou pour vous assurer un maximum de visibilité et d’attractivité pendant cette saison d’été.

1) Rythmez votre calendrier sur les grands événements de l’été

La période estivale est propice aux événements et aux sorties. Prenez le temps de vous renseigner sur ce qui promet de dynamiser notre douce France ! La coupe du monde de football est en ce moment la parfaite occasion d’attirer des clients dans votre établissement. Malou a d’ailleurs consacré un article donnant tous les conseils à suivre pour développer son attractivité pendant ce mois sportif. En fonction de votre restaurant, sélectionnez les événements qui vous semblent les plus pertinents. Le 14 juillet, le Tour de France, les Ferias sont autant de moments sur lesquels vous pouvez miser. La saison des festivités est lancée, alors sachez en profiter !

2) Si vous avez une terrasse, mettez-la en avant

Les places en terrasses sont chères pour les propriétaires d’établissement, comme pour les clients. Si vous avez la chance d’en avoir une, maximisez sa visibilité. Tous les ans, les articles sur les terrasses à fréquenter l’été fleurissent, ils sont relayés dans les médias et sur les réseaux. Voici donc un moyen de vous rendre plus visible et surtout plus attractif ! 

 

Une terrasse est un atout de taille pour prendre un bain de soleil en journée ou profiter de la fraîcheur des soirées d’été. N’hésitez pas à insister sur cette chance que vous avez, prenez-la en photo et postez-la sur les réseaux sociaux, à l’instar du Jaja, un bistrot chic et urbain en plein cœur du Marais qui à l’occasion de l’ouverture de sa terrasse a posté une vidéo sur Instagram !

3) Thématisez votre terrasse et créez-y une ambiance spécifique

Bénéficier d’une terrasse c’est très bien, mais en accentuer ses spécificités c’est encore mieux. Les médias proposent régulièrement des bons plans pour dîner ou boire un verre, donc faites en sorte d’apparaître au sein de leurs recommandations ! 
Ces guides présentent la plupart du temps leur sélection en les classant par thème : la plus vertigineuse, la plus intimiste, la plus Dolce Vita… Développez une terrasse avec une atmosphère ciblée permet de se positionner dans l’esprit des clients. La pizza d'Anita, par exemple, en a fait un point clé de sa communication, et elle a raison. Cette terrasse habillée de guirlandes a un aspect bucolique qui enchante les clients mais aussi les passants. A vous de jouer ! Donnez à votre terrasse l'image que vous souhaitez.

 

4) Adaptez votre carte à la saison

A chaque saison sa carte ! Il est grand temps de proposer à vos clients des menus plus estivaux à base de produits frais. Mettez en avant votre nouvelle carte pour assurer à vos clients la fraîcheur de ce que vous proposez. Cela permet de bien insister sur votre intérêt pour les produits saisonniers, à l’heure où les Français veulent manger sain et de manière plus respectueuse de l’environnement. Bien que produit star très apprécié, fini les courges butternut en plein été ! Gardez à l’esprit que s’adapter à la saisonnalité est un gage d’authenticité et de confiance pour les clients.

5) Mettez-vous à la page, surfez sur les tendances healthy du moment !

Chaque année les tendances évoluent, soyez à l’affût de ce qui fonctionne aujourd’hui. Les réseaux sociaux comme Instagram sont d’excellents baromètres des tendances à venir. N’hésitez pas à y faire un tour en amont pour déceler ce qui anime la toile. Très en vue, les bols sont par exemple parfaits pour l’été et très sains pour la santé. On pense aux fameux buddha bowl et Poke Bowl très présents sur Instagram et fortement appréciés lors des chaudes journées. Autre alternative, les toasts qui sont facilement réalisables et peuvent venir étoffer votre carte d’été.

6) Si vous servez des cocktails, faites- en la boisson de l’été !

Les cocktails sont très tendances, si vous en proposez à la carte mettez-les en avant ! Ils ont l’avantage de se décliner à l’infini, il y en a donc pour tous les goûts ! Malou vous prépare très prochainement un article sur les cocktails ! N’hésitez pas à les mettre en valeur sur votre carte en leur donnant notamment des petits noms qui attireront l’œil de vos clients. Certains bars proposent même à leurs clients de devenir des pros du shaker et d’apprendre sur place à faire leur boisson.

7) En journée, misez sur les jus frais et les encas désaltérants

Les chaudes journées d’été sont l’occasion de reproposer à la carte des jus et smoothies frais maisons. Soyez audacieux et proposez des associations de saveur qui plairont et étonneront. N’oubliez pas la star de l’été : la glace ! Il est toujours bon de s’asseoir en terrasse pour déguster une douceur glacée. Pour les plus healthy, proposez aussi des sorbets qui sont moins caloriques mais tout aussi appréciables. Vous remplirez ainsi votre établissement en pleine journée et déploierez votre attractivité dans le quartier !

 

8) Déployez l’option afterwork pour ceux qui travaillent l’été mais qui veulent profiter !

Tout le monde ne part pas en vacances pendant la saison estivale, ne les oubliez pas ! Proposez donc une offre afterwork en happy hour afin de permettre à ceux qui sortent du bureau de décompresser. Si votre terrasse est agréable et bien aménagée il y a de forte chance que l’expérience du client se prolonge pour le dîner et vous avez tout à y gagner.

9) Et pourquoi pas un brunch plusieurs fois par semaine ?

Typique du week-end, le brunch est adoré des Français. Les restaurants, cafés et hôtels proposant cette option sont très nombreux ! Souvent pris d’assaut le samedi et le dimanche, il est compliqué d’obtenir une table sans réservation.

Pensez à l’option brunch en semaine pour permettre à ceux qui n’ont pas pu bruncher le week-end de se rattraper. Pour les vacanciers, c’est également l’occasion de pouvoir faire une grasse matinée avant de sortir se sustenter.

10) Communiquez votre offre sur les réseaux sociaux !

Surtout, n'oubliez pas de communiquer sur toutes ces offres. Les canaux interactifs offrent la possibilité d’accroître sa notoriété et sa visibilité, alors ne vous en privez pas ! Informez vos clients sur ce que vous proposez cet été par des posts ciblés sur Facebook et Instagram. Postez également des photos pour donner envie à vos clients de venir déjeuner chez vous, ou dîner après le travail. Pour un maximum d’interaction avec eux n’hésitez pas à faire des stories Instagram qui sont très à la mode en ce moment.  Elles sont d’excellents coups de pub pour vous. Publier sur les différents réseaux permet de diversifier ses cibles et de toucher une audience plus large. Mais il est nécessaire pour que cela fonctionne de garder la même ligne éditoriale sur l’ensemble de vos réseaux. Restez cohérent en conservant une trame centrale déclinée sur vos différents canaux. Pour trouver des conseils plus détaillés sur l’utilisation des réseaux sociaux, n’hésitez pas à lire l’article que vous a concocté Malou spécifiquement sur Instagram et celui dédié à Facebook.

Enfin, pensez bien que ces périodes estivales sont souvent intenses et demandent un personnel parfois plus nombreux que le reste de l'année. Si c'est votre cas mais que vous n'avez pas anticipé, n'hésitez pas à faire appel à des solutions d'intérims spécialisées dans la restauration.

Les beaux jours reviennent à petits pas, prenez une longueur d’avance et saisissez les nombreuses opportunités que la saison apporte !
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez la moindre question !

FOODBALL : 10 conseils pour remplir son restaurant pendant la Coupe du Monde 2018

Le 14 juin prochain débutera la 21e édition de la Coupe du Monde de football. Pendant un mois, l'événement fera vibrer les supporters dans les stades, mais également à table. Qui a dit que les footeux n’étaient pas aussi foodies ? Nous allons vous prouver ici que la Coupe du Monde peut se révéler être une véritable opportunité pour vous, restaurateurs !

Logo coupe du monde RUssie 2018

Car oui, cette 21e Coupe du Monde est la vôtre, ne passez pas à côté ! Les retranscriptions publiques de match étant cette année interdites, les amateurs de foot se réfugieront certainement au sein de restaurants ou de bars pour profiter des matchs. Pour optimiser vos chances de surfer sur la vague footballistique et bien vous préparer à ce mois sportif, Malou vous livre 10 Foo(d)goals qui vous permettront de maximiser vos chances de matcher avec les supporters !

1) À J-3 : Un échauffement efficace passe par une bonne communication en amont

Il est temps de commencer à communiquer sur ce que vous proposerez le jour J. Une Coupe du Monde est un évènement qui se prépare ! Vous aussi, restaurateurs, il est essentiel que vous mettiez tout en œuvre avant le top départ de jeudi ! Pour cela, n’hésitez pas à utiliser les réseaux sociaux afin de les tenir au courant des formules proposées et des matchs diffusés. Utilisez les bons hashtags pour un maximum de visibilité. Comme celui de la Coupe du Monde #worldcup2018 ou ceux plus spécifiquement utilisés par les foodies (#foodstagram #foodies..) Enfin, planifiez et organisez-vous afin de ne pas prendre de court les supporters ! Une bonne communication est prévue à l’avance. Si vous n'avez pas encore pensé votre stratégie globale sur les réseaux sociaux, profitez de cet événement pour y réfléchir. Vous pouvez suivre nos conseils ici pour optimiser votre compte Instagram, et ici pour optimiser votre compte Facebook. N’hésitez donc pas à préparer vos posts dès maintenant pour tout ce mois sportif !

2) Communiquez pendant la Coupe du monde et menez le jeu en misant sur les canaux interactifs tels que les stories

Continuez à alimenter vos réseaux sociaux par des contenus spécifiquement ciblés sur ce que vous organisez pendant la Coupe du Monde. Privilégiez les canaux interactifs comme les stories Instagram ou Facebook qui permettent d’accroître votre visibilité en temps réel et de retranscrire l’effervescence des supporters en live pendant 24h ! Cet outil est essentiel pour maintenir un lien dynamique et de proximité avec vos clients ! En effet, plus de 250 millions de personnes utilisent cette fonctionnalité, il serait donc dommage de la négliger ! Interagissez ainsi sur les réseaux en publiant les scores et en posant des questions ciblées à vos followers sur les matchs et leurs issues ! Malou s’intéressera de plus près dans un prochain article à la puissance des stories Instagram et Facebook, un outil en or pour augmenter sa notoriété et rester en contact durablement avec ses followers.

3) Dribblez pour vous démarquer : soyez original et thématisez votre offre de restauration

De nombreux bars et restaurants afficheront complets pendant la Coupe du Monde, alors ne restez pas sur le banc de touche ! Pourquoi ne feriez-vous pas partie de ceux qui font carton plein ? Pour se faire, jouez de vos spécificités pour marquer des buts face aux adversaires ! Si vous bénéficiez d’une terrasse, mettez en avant ses atouts qui seront très appréciés cet été pour visionner un match en plein air ! Soyez inventifs et surprenez les supporters en proposant des soirées thématisées par exemple ! En fonction des matchs joués, pourquoi par exemple ne pas envisager une offre spécifiquement tournée autour des deux nations qui s’affrontent sur le terrain ? Agrémentez votre carte de quelques spécialités à manger comme à boire en mettant à l’honneur les pays concernés. Mais ne voyez pas trop grand, restez simple mais attentionné. Une autre idée qui pourrait nourrir votre imagination : pensez au pays hôte, les petites attentions inspirées de Russie pourraient faire la différence !

4) Evitez le carton jaune : développez une offre de restauration sur mesure adaptée à votre superficie

Encourager une équipe est un sport à part entière ! Il faut donc que vous pensiez à votre stratégie ! Proposez à vos champions une formule de restauration adaptée à la superficie de votre restaurant. Si votre nombre de couverts assis est important développez une offre en conséquence, telle qu’une option tapas à partager, par exemple. Les planches de fromage et de charcuterie sont très en vogue et appréciées, surtout l’été, et ce à n’importe quel moment de la journée - atout non négligeable pour recevoir les supporters des matchs de 17h.

En revanche, si votre espace est limité misez sur une offre facile à déguster sur le pouce ! Du cornet de frites maison, à la part de pizza en passant par les sticks de mozzarella vous avez l’embarras du choix ! Vous pourrez ainsi optimiser votre espace en accueillant un maximum de personnes qui seront ravies de partager l’événement avec de nombreux autres supporters. Pour la réhydratation des sportifs, pensez à inclure également une boisson dans la formule.

5) Les mots d’ordre : l’esprit d’équipe et le partage afin de créer une vraie cohésion

Une Coupe du Monde est un événement qui se vit à plusieurs. Comme vous l’aurez compris, nous vous conseillons de miser sur des offres conviviales qui insistent sur le partage tel qu'un buffet à volonté ! Quelle que soit la formule pour laquelle vous optez, gardez comme mot d’ordre l'esprit d'équipe. Avez-vous pensé à la finger food pour garantir un maximum d’interactions entre les supporters ? Chacun pourra ainsi picorer tout en encourageant son équipe. Pensez aussi à agencer votre espace de manière à renforcer les interactions entre les supporters ! Pourquoi ne pas songer à des formules promotionnelles conviviales permettant d’augmenter vos ventes et donc vos marges ? Pour une formule achetée par exemple, la seconde pourrait être à moitié prix…

6) Pendant la mi-temps, prenez une longueur d’avance et maintenez l’effervescence au plus haut

C’est à ce moment précis du match que l’attention des supporters se relâche. Vous avez alors une quinzaine de minutes, montre en main, pour leur proposer de quoi se rafraîchir et se sustenter ! Mais outre cela, il est clé de ne pas briser l’ambiance qui règne dans les lieux pendant le match ! Maintenez les supporters dans la dynamique sportive afin qu’ils ne soient pas tentés de changer d’endroit entre temps !

7) Jouez les prolongations et entretenez vos relations clients après les matchs

La Coupe du Monde est un événement qui s’étend sur plusieurs semaines. Il est donc essentiel de fidéliser vos supporters si vous espérez les revoir ! Comment ? En organisant par exemple des jeux concours et autres quizz pour les maintenir en haleine ! Vous pouvez envisager également de mettre en place un système de pronostic : les paris sportifs ont le vent en poupe et sont assez simples à organiser. Pensez-y !

8) Félicitez et récompensez vos joueurs : un essentiel pour fidéliser ses clients

N’hésitez pas à offrir une récompense aux gagnants des jeux concours ! Un dîner offert lors d’un prochain match ou une réduction sur la prochaine addition pourraient ainsi être proposés. En plus de choyer votre clientèle vous la fidéliserez par des attentions qui ne font pas partout légion !

9) Et pourquoi pas un match à domicile ? Livrez vos clients chez eux

Développer une option de livraison chez les clients est très intéressant pour régaler ceux qui reçoivent des amis ou n’ont pas le courage de traverser tout Paris. Communiquez sur cette offre à domicile et organisez-vous pour pouvoir livrer vos champions en temps voulu. C’est pour vous un supplément de revenu non négligeable ! Adaptez-vous en conséquence pour proposer exceptionnellement une option de livraison, et organisez-vous en amont car le téléphone risque de sonner…

10) Enfin, n’oubliez surtout pas ceux qui boycottent le football

Enfin, tous les Français ne seront pas les yeux virés sur leurs écrans de télévision pendant la Coupe du Monde. Selon, un sondage YouGov réalisé pour le Huffpost, 64% des français ont l’intention de suivre l’événement. Si ce pourcentage est très élevé il n’occulte pas les 36% de français qui boycotteront la Coupe du Monde mais continueront de fréquenter les bars et restaurants ! Vous faites partie de cette tranche de la population et ne souhaitez pas diffuser de matchs dans votre établissement ? Eh bien, vous pouvez tout de même profiter de la compétition tout en la boudant ! Osez prendre le contre-pied de la tendance sportive du prochain mois, et démarquez-vous en misant sur votre non-participation à cette Coupe du Monde ! Communiquez sur votre prise de position et maintenez un lien de proximité avec ceux qui seront du même avis que vous.

Et voici notre dernier conseil : pensez bien que cette période sera particulièrement intense pour vous et que votre clientèle pourra doubler certains jours. Alors, n'hésitez pas à anticiper ces journées et à faire appel à une aide supplémentaire. Certaines solutions de recrutement en urgence existent, tel que Mistertemp, spécialisé dans le secteur de la restauration.

En suivant ces conseils, non seulement vous vous démarquerez des autres bars et restaurants pendant cet événement, mais vous entretiendrez un lien particulier et privilégié avec votre clientèle. Suivez ces Foodgoals afin de vous hisser sur le podium et de faire vivre à vos supporters une Coupe du Monde haute en couleur.

Décryptage : pourquoi la tendance vegan peut être profitable à un restaurant omnivore ?

Depuis plusieurs années maintenant, les adeptes du régime vegan fleurissent de toutes parts. Plus répandue que jamais, cette tendance est le reflet d’évolutions sociétales qui impactent la consommation, et sur lesquelles les restaurateurs ont tout intérêt à se pencher. En comprenant les enjeux de cette notion, les établissements de restauration pourront adapter leur offre pour répondre au mieux aux exigences actuelles de la clientèle française.

Comment tirer profit du véganisme, améliorer votre image de marque et attirer un nouveau public, sans transformer l'identité de votre restaurant  ? Nous vous expliquons tout ici. 

1. La tendance vegan, reflet d'une évolution des exigences des consommateurs

Le véganisme, qu’est-ce que c’est ?

Le véganisme – ou végétalisme – est une pratique d'abord alimentaire qui exclut strictement tous produits d’origine animale, c’est-à-dire toutes substances issues de l’élevage, de la chasse, de l’abattage et de la pêche. Les vegans refusent donc de consommer des produits tels que la viande, les œufs ou encore le lait ou le fromage. Mais le véganisme ne peut être réduit à un régime alimentaire restrictif : c’est un véritable mode de vie dont les préceptes s'étendent à la plupart des pans de consommation. Au-delà des produits alimentaires, ce sont aussi des matières telles que la laine ou le cuir qui sont rejetées.

Alors pourquoi cette tendance fait parler d’elle en ce moment ? Quelles sont les revendications de ses adeptes ? La protection animale diriez-vous. Oui, mais pas uniquement. Le véganisme est le reflet d’une remise en question de nos modes de consommation. Il incarne une conscientisation généralisée de l’impact de notre alimentation sur l’environnement et sur notre santé. L’élevage est en effet responsable à lui seul de 15% des émissions de gaz à effet de serre, ce qui est supérieur à celles de toutes les voitures, de tous les avions, trains et bateaux de la terre réunis. La viande est par ailleurs considérée comme responsable de nombreux cas d’obésité, de cancers ou encore de maladies cardio-vasculaires. Si de nombreux intellectuels rejettent ces accusations, beaucoup de Français décident pour autant de consommer moins de viande (voire plus du tout) et de faire régner le vert en roi dans leurs assiettes.

Une montée en puissance culturelle et médiatique de la tendance vegan

« Tout le monde sait ce que le mot 'vegan' veut dire aujourd’hui.
Il y a cinq ans, cela n’évoquait rien à personne, cette manière de vivre
n’était pas du tout répandue en France.
"
Isabelle Goetz, porte-parole de Peta France, à Konbini.

  • De plus en plus d’adeptes

Le mot « vegan » n’est entré officiellement dans le dictionnaire français qu’en 2013. Pourtant, c’est aujourd’hui un terme présent sur toutes les lèvres. Et pour cause, la tendance compte de plus en plus d’adeptes ! D’après une étude du Vegan Life Magazine et de The Vegan Society, le nombre de personnes suivant un régime vegan aurait augmenté de 350% en dix ans. Et l’on peut prédire un bel avenir à ce mode de vie, car 42 % d’entre elles auraient entre 15 et 34 ans.
Le courant prend donc de l’ampleur, et la consommation de produits vegans (qui ne concerne pas uniquement les personnes les consommant exclusivement) a bondi : entre 2012 et 2016, la demande de ces produits a connu une spectaculaire augmentation de 257%. Le cabinet new-yorkais Baum&Whiteman, spécialiste de la restauration, en est donc convaincu : la grande tendance alimentaire de 2018 est le régime vegan !

  • Une perception de plus en plus positive du véganisme dans la société

La société perçoit par ailleurs de plus en plus positivement le véganisme. Pour s’en persuader, il suffit d’observer les médias et les réseaux sociaux. Influenceurs (le compte Instagram de Niomi Start possède près de 2 millions d’abonnés), personnalités journalistiques (Aymeric Caron a largement présenté son ouvrage No Steak) ou encore stars hollywoodiennes (Pamela Anderson mais aussi Nathalie Portman et Peter Dinklage) s’engagent publiquement pour défendre la cause vegan.

Pamela Anderson pour Amelie Pichard

Paméla Anderson pour la collection vegan de la marque française Amélie Pichard

Si bien que le véganisme devient un outil marketing et commercial de choix pour de nombreuses marques ! Selon la société d’études de marché Mintel, l'appellation « vegan » sur les cosmétiques aurait augmenté de 100 % en Europe en 2017. Des marques prestigieuses ont même suivi ce mouvement et créé leurs premiers produits vegan. DocMartens, la célèbre marque de chaussures, a ainsi sorti en 2016 une collection « vegan-friendly ». Même qualité, même style… mais 100% vegan ! L’industrie des cosmétiques n’échappe pas non plus à cette tendance. The Body Shop a été la première marque à proposer, dès 1989, des alternatives aux produits testés sur les animaux. S’ils étaient à l’époque pionnier en la matière, la marque est aujourd’hui suivie par de très nombreuses enseignes, telle que L’Oréal Paris.

Mais alors, pourquoi et comment votre restaurant omnivore peut, au même titre que les marques de cosmétiques ou de vêtements, tirer profit de la tendance vegan sans dénaturer son identité profonde ?

2. Des opportunités de croissance à saisir sur le marché de la restauration

Le légume reprend ses lettres de noblesse au sein de la restauration française

Le secteur de la gastronomie aussi s’est véganisé. Les critiques que l’on entendait gronder il y a une dizaine d’années sur le véganisme sont bien loin. En 2017, le fameux concours Le Bocuse d’or a même marqué le coup : sa finale était consacrée à… une assiette vegan ! Le prix fêtait son 30ème anniversaire et souhaitait « s’inscrire dans l’air du temps », explique le chef trois étoiles Régis Marcon, Président du comité d’organisation du Bocuse d’Or.

Si peu de chefs se revendiquent néanmoins vegans, nombreux sont ceux qui ont profité de la tendance pour valoriser une alimentation plus saine dans leur restaurant. C’est le cas du chef Jean-François Piège qui, en ce début d’année 2018, est intervenu dans de nombreux médias pour présenter son nouvel ouvrage Zéro gras. Ce livre représente un tournant décisif dans la cuisine du chef qui propose désormais des plats équilibrés au sein de son menu.

Maître des régimes peu caloriques, le légume n’est désormais plus considéré comme un simple accompagnement voué à sublimer la viande. Pour répondre à une demande de cuisine saine de plus en plus manifeste, les cuisiniers doivent réinventer leur manière de travailler. En 2017, le 50 Best, concurrent du guide Michelin, a ainsi honoré 6 Français en les classant parmi les 50 meilleurs restaurants du monde. Il est intéressant de noter que trois d’entre eux placent le légume au centre de leurs assiettes :

  • L’Arpège, d’Alain Passard qui a retiré la viande rouge de son menu,
  • Le Plaza Athénée d’Alain Ducasse qui a réduit la place qu’il accordait aux produits d'origine animale et développé le concept de « naturalité »,
  • Le Septième de Bertrand Grébaut qui s’attache à « rendre le légume viandard »

vegan malou food influencer marketing

Le légume a ainsi repris ses lettres de noblesse au sein de la gastronomie française, pour le plus grand plaisir des vegans et végétariens !

Même en pâtisserie, le veganisme a réussi à trouver sa place. Michaël Bartocetti, Chef Pâtissier du Shangri-La Hôtel Paris propose ainsi un tea time de palace 100% vegan. Certains ont poussé le concept encore plus loin en créant des "boucheries vegans" en reconstituant l'aspect de la viande avec des matières végétales ou même des "vromageries" pour proposer des fromages vegan (la crème est remplacée de manière impressionnante par de la noix de cajou).

Grands chefs et startup ne sont toutefois pas les seuls à revaloriser les produits végétaux. En France, le nombre de restaurants vegans et végétariens serait passé d’une centaine au début des années 2000 à plus de mille en 2014, selon l’Association végétarienne de France. De nombreux restaurants omnivores profitent aussi de cette tendance et décident de proposer une ou plusieurs alternatives vegans au sein de leur menu, alors pourquoi pas vous ?

Attirer une nouvelle clientèle et améliorer son image de marque en proposant une alternative vegan dans son menu
  • Optimiser ses chances de capter une clientèle de niche de plus en plus conséquente

En proposant un plat vegan au sein de votre menu, vous augmenterez vos chances d’attirer une clientèle nouvelle. Nous l’avons vu, les vegans sont de plus en plus nombreux en France et dans le monde. Si les adhérents à ce régime représentent une niche, la demande est tout de même telle que des applications comme VegOresto référencent les restaurants dans lesquels les vegans peuvent se rendre. Être présents sur ce genre d’applications vous assurerait donc une visibilité supplémentaire auprès de cette clientèle spécifique.

Mais pas uniquement auprès d'eux ! Il ne faut pas oublier que les vegans se rendent rarement au restaurant entre vegans. Ces derniers se feront donc prescripteurs de votre établissement auprès des omnivores qui les accompagnent.

  • Proposer une alternative vegan pour répondre à la demande de la majorité des Français

Pour autant, proposer un plat vegan vous permettra également de satisfaire une clientèle ne suivant pas ces restrictions alimentaires ! Une étude CHD Expert montre en effet que 46% des Français souhaiteraient que les restaurants dits « classiques » proposent des plats vegans ou végétariens.

Comment expliquer ce désir ? Et quels avantages cela représenterait pour vous ?
Insérer un plat vegan dans votre menu est stratégiquement intéressant à plusieurs niveaux pour votre communication :
Votre restaurant reflétera tout d'abord l'image d'un établissement se situant "dans l’air du temps", comme le disait le chef Régis Marcon.
Vous montrerez ensuite à vos clients que vous savez vous adapter à leurs désirs.
Enfin, de plus en plus de personnes attachent de l'importance à la qualité des produits qu'ils mangent et à leur ligne, or, les plats sans viande sont souvent perçus comme des options goûteuses et peu caloriques.

  • Proposer une alternative vegan pour se positionner comme restaurant éco-responsable

Proposer un plat sans produit d’origine animale vous permettra également d’améliorer l’image de votre restaurant. Nous l’avons vu, les revendications du véganisme sont le reflet d’une plus grande prise de conscience des consommateurs et d’un désir de mode de vie plus sain et plus engagé. Consommation responsable ne rime désormais plus avec élitisme, et il sera donc apprécié par une grande majorité de votre clientèle que vous proposiez une alternative considérée comme respectueuse pour la planète et les animaux au sein de votre menu.

Une alternative peu coûteuse

Plus vertueuse, cette gastronomie est aussi moins coûteuse. Les produits végétaux sont en effet moins chers que la viande, à proportion, qualité, et valeur nutritive équivalentes. Les plats vegans et végétariens, composés de produits basiques peu coûteux (légumineuses, soja, légumes, condiments...), offrent en ce sens une marge intéressante pour votre restaurant.

Par ailleurs, les produits végétaux se conservent plus longtemps et ne nécessitent pas de contraintes de stockage particulières. Cela vous permettrait de négocier plus facilement les prix avec vos fournisseurs car il vous sera alors possible d'acheter en plus grande quantité que des viandes, par exemple.

Mais attention ! Si ces produits sont plus rentables, ils représentent pour autant un besoin de main d’œuvre plus conséquent. Il est en effet important de ne pas négliger les recettes vegans. Pas question de proposer une offre qui paraîtrait timide ou fade face au reste de votre menu. Les clients optant pour un plat sans produit d’origine animale doivent se sentir autant chouchoutés que les autres.

Vous n’avez jamais cuisiné vegan ? Pas de panique, le chef triplement étoilé Emmanuel Renaut le dit « Sur les viandes, tout a déjà été écrit, alors que les légumes sont encore terra incognita : la diversité est incroyable, la palette des saveurs et des couleurs infinie. Et il y a mille manières d’aborder une courgette, un navet, un potiron… ». Alors, laissez libre court à votre imagination pour régaler vegan, végétariens mais aussi tout un chacun ! Cela sera bénéfique à votre image, et vous permettra de gagner des clients supplémentaires qui sont de plus en plus nombreux à chercher la perle rare leur proposant des plats sans produit d'origine animale !

 

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous écrire !

 

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