Le blog de Malou : Influencer Marketing Food et visibilité pour les restaurants

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Instagram et les restaurants : opportunité ou menace ?

Gagner en visibilité est devenu indispensable aux établissements de restauration. Le bouche-à-oreille qui fonctionnait autrefois n'a plus le même impact social et n'incite plus les Français à pousser la porte de restaurants. Aujourd'hui, pour trouver un lieu où dîner ou déjeuner, 80% des clients se rendent en ligne. Ils s'aident alors de plusieurs outils : recherches Google, annuaires de référencement, avis en ligne, médias... Mais bien sûr également, les réseaux sociaux. Instagram, la plateforme qui a placé l'image au centre de son identité dès ses débuts, est notamment devenu un outil de choix pour les restaurateurs cherchant à gagner en notoriété.

Nombreux sont les exemples de restaurants ayant réussi à s'imposer grâce à une stratégie sociale bien ficelée. L'on pense notamment au groupe Big Mamma, à l'enseigne française O'Tacos, au restaurant de hommard Les Pinces ou encore aux burgers français de PNY

Pourtant, plusieurs voix soulèvent les problèmes que peut représenter Instagram dans le secteur de la restauration : chute d'authenticité, exigences de la clientèle déplacées...

Alors, Instagram représente-t-il une menace ou une opportunité pour les restaurateurs ? Réponse en chiffres avec Malou. 

 

FoodTech, FoodService ? Les startups qui font la révolution digitale de la restauration en 2019

Longtemps resté à l’écart de la vague de transformations digitales de la « FoodTech », le secteur de la restauration prend aujourd’hui sa revanche grâce à des acteurs qui innovent à chaque étape de la création de valeur.

Des steaks vegans capables de duper un carnivore (Beyond Meat),  des crakers protéinés à partir de farine d'insectes (Jimini's), des repas "nutritionnellement parfaits" qui tiennent dans une barre (Feed) ... Ces initiatives - même si elles ne font pas l'unanimité - font beaucoup parler d'elles et participent au dynamisme de celle qu'on appelle la FoodTech. Le terme désigne l’ensemble des startups du domaine alimentaire (de la production au consommateur final) qui innovent sur les produits, la distribution, le marché ou le modèle économique (source : DigitalFoodLab).

Lorsqu’elle crée de la valeur dans la restauration (et non dans l’assiette), la technologie nourrit le secteur plus timide de la FoodService. C'est l'ensemble des startups qui réinventent la restauration en fluidifiant le processus à chaque étape de la création de valeur, en amont et en aval, en cuisine et en salle, à la commande et en caisse.

Retour sur les startups qui fluidifient la chaîne de valeur pour les restaurants.

1. En amont : les marketplaces qui facilitent l’approvisionnement en produits

Pour des fruits et légumes en direct des producteurs : Bottes en ville
  • La promesse ? Commander de l’ultra frais cueilli à la demande, seulement pour les professionnels
  • Les modalités ? 2 jours de livraison - on peut commander la veille pour le lendemain
  • Le petit plus ?  Les produits sont locaux et de saison, pour adopter un comportement plus écoresponsable
Pour des poissons et fruits de mer : Procsea
  • La promesse ? Recevoir ses produits de la mer directement des mareyeurs et pêcheurs
  • Les modalités ? Après commande en ligne, la livraison se fait en 24 heures
  • Le petit plus ? Procsea permet d'avoir un suivi de la traçabilité (calibre, zone et sous-zone de pêche, port de débarque, engin de pêche, qualité et quantité disponibles sont indiqués pour chaque produit proposé en ligne).
Pour des produits frais Rungis : Califrais
  • La promesse ? Choisir en ligne et se faire livrer rapidement le meilleur de Rungis, notamment ses produits de la mer directement des mareyeurs et pêcheurs
  • Les modalités ? Après commande en ligne, la livraison se fait en 24 heures
  • Le petit plus ?  Les commandes sont mutualisées entre des restaurants proches.

2. En salle : les outils pour gérer le personnel

Pour recruter les membres de l’équipe: Brigad
  • La promesse ? Recruter son personnel en 30 minutes
  • Les modalités ? Le restaurateur poste son offre d’emploi sur la plateforme, fixe son taux horaire et la durée de la vacation. Un SMS est envoyé aux profils correspondants et la mise en relation est faite entre les intéressés.
  • Le petit plus ? DSN etc..
Pour organiser les plannings : Skello
  • La promesse ? Libérer son emploi du temps en facilitant la création de planning
  • Les modalités ? Les spécificités de chaque employé et ses disponibilités, ainsi que les besoins du restaurant, sont entrés et la répartition se fait automatiquement
  • Le petit plus ? L'outil est intégré aux logiciels de paye
Pour faciliter sa gestion RH : Snasphift
  • La promesse ? Simplifier son quotidien, sa gestion RH et fidéliser ses équipes
  • Les modalités ? Le restaurateur crée, duplique et partage les plannings de ses équipes en quelques clics. Les salariés sont notifiés en temps réel de toute modification directement sur l’application pour smartphone, ils peuvent discuter et s’échanger les shifts via la messagerie instantanée
  • Le petit plus ? L’interface ultra simple d’utilisation et une équipe d’accompagnement dédiée. Il y a même une pointeuse connectée qui exporte automatiquement les heures réelles des salariés vers le logiciel de paie

3. En salle : les outils qui fluidifient la prise de commande

Pour simplifier la prise de commande : les bornes totem (McDo) ou les tablettes comme Tabesto
  • La promesse ? Réduire le temps d'attente lié à la prise de commande et à l'encaissement, sans avoir à ajouter de caisse supplémentaire
  • Les modalités ? Des bornes doivent être installées dans l’établissement
  • Le petit plus ? Les suggestions de ventes additionnelles
  • Le petit moins ? Ces installations impliquent un coût d’investissement matériel qui peut freiner
Pour fluidifier l’expérience client : BlackSheep
  • La promesse ? Réduire le temps d’attente de la prise de commande en la rendant possible depuis mobile
  • Les modalités ? Le restaurateur met son menu sur Blacksheep qui le met en ligne, les clients peuvent alors commander directement
  • Le petit plus ? Les clients n’ont pas besoin de télécharger une application, la commande se fait sur page web
Pour faciliter la caisse et la relation salle/cuisine : Zelty
  • La promesse ? Faire communiquer la cuisine et la salle pour limiter les erreurs de commandes
  • Les modalités ? La transmission des informations se fait sur iPad
  • Le petit plus ? Zelty propose une suite de logiciels qui inclue la caisse

4. En cuisine : les applis pour prévenir le gaspillage alimentaire

Pour optimiser ses  fiches techniques et les approvisionnements : FoodMeUp
  • La promesse ? Centraliser toutes les informations et obtenir instantanément ses coûts et marges pour corriger
  • Les modalités ? Une fois les informations relatives à ses articles entrées, FoodMeUp permet de générer des listes d'ingrédients, d'optimiser des fiches techniques et de valoriser ses niveaux de stocks
  • Le petit plus ? L'utilisateur peut commander directement auprès de ses fournisseurs
Pour améliorer sa gestion de stocks et moins jeter : Kitro
  • La promesse ? Diminuer le gaspillage alimentaire en ajustant mieux les quantités
  • Les modalités ? Un logiciel de reconnaissance visuelle installé sur la poubelle analyse, mesure et renseigne tout ce qui est jeté dans le restaurant avant de suggérer des actions à mettre en place
  • Le petit plus ? Le restaurateur reçoit directement des retours sur ce que ses clients ont apprécié ou moins aimé et peut alors adapter son offre.
Pour lutter contre le gaspillage alimentaire : Too Good to Go
  • La promesse ? Vendre ses invendus et réduire les déchets alimentaires
  • Les modalités ? Le restaurateur doit mettre en ligne tous les jours les invendus à prix réduits sur la plateforme
  • Le petit plus ? Les utilisateurs peuvent même offrir un menu à un sans-abri.

5. Hors du restaurant : les acteurs pour organiser la livraison

Uber Eats, Deliveroo…  mais peut-on encore parler de startup ?
  • La promesse ? Générer plus de chiffre d’affaires sans se soucier des complications opérationnelles de la livraison
  • Les modalités ? Une tablette par acteur est installée dans le restaurant. Le restaurateur peut valider ou refuser les commandes, un livreur du partenaire se charge de venir prendre la commande et de la livrer à bon port. L’entreprise se charge de l’acquisition des clients (budgets marketing et publicités colossaux) et de la livraison de la commande.
  • Le petit plus ? Ils permettent de toucher une clientèle qui n'aurait peut-être pas fréquenté l'établissement.

6. En ligne : pour acquérir des clients et veiller à sa e-réputation

L’acquisition de clients pour un restaurant a changé : 80% des Français choisissent leur établissement en ligne. Il est donc indispensable d’être visible et attractif partout où les internautes font leur choix : c’est le métier de Malou.

  • La promesse ? Gagner des clients en ligne et laisser les restaurateurs se concentrer sur leur métier – déjà très prenant
  • Les modalités ? En identifiant les mots-clés les plus pertinents pour générer du trafic dans l’établissement, Malou référence le restaurant partout où c’est nécessaire et lui assure d’apparaître en haut des résultats de recherche sur ses mots-clés. Le référencement est complet pour attirer une clientèle francophone mais également les étrangers de passage en France en travaillant le référencement local selon les spécificités de leur pays d’origine
  • Le(s) plus : une mise à jour en temps réel des informations sur toutes les plateformes où le restaurant existe, une gestion de la e-réputation (réponses aux avis clients), une analyse chiffrée des performances (nombre de vues, clics sur itinéraires, site web, appels clients) et analyse sémantique des retours clients et formulation de recommandations.

Comment devenir un restaurant écoresponsable ? Des gestes simples pour l'environnement

Aujourd’hui, les Français sont parmi les plus méfiants au monde vis-à-vis de l'alimentation : ils sont 76% à penser que la consommation responsable est un moyen de s’impliquer dans le développement durable. Ils sont par ailleurs près d’un tiers à tenir compte de critères sociaux et environnementaux lors du choix de leurs produits. L’alimentation offre t-elle un moyen-clé pour exprimer ses convictions à l’échelle individuelle ? Comment prendre en compte le développement durable dans nos habitudes de consommation ? Les restaurateurs, qui sont au cœur de ces enjeux, ont tout intérêt à comprendre ces préoccupations nouvelles et à les intégrer dans leur activité au quotidien.

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Face à une déferlante de scandales alimentaires et sanitaires ces dernières années, le secteur agroalimentaire est au cœur des débats sociétaux. Le système alimentaire industrialisé est de plus en plus décrié pour son inadéquation avec les enjeux environnementaux. À lui tout seul, il participe en effet à un tiers des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire national. Les effets de la surproduction, l’utilisation de pesticides, les conditions d’élevage sont autant de facteurs mis en avant pour dénoncer la diminution de nos ressources naturelles, le changement climatique ou les déteriorations sur la santé publique.

Adopter une alimentation durable c’est faire le choix de manger bon pour la planète mais également bon pour soi en regardant l’origine des produits (locale), les conditions de production agricole ou d’élevage (labels bio, label rouge, MSC…), les formes de distribution (emballage biodégradable) et transformation ou non des aliments (présence d’additifs) qui sont proposés à la vente.

Soucieux de l’impact environnemental de leur consommation, les Français accordent leur confiance aux marques qui incarnent des valeurs sociales et éthiques. 64% d’entre eux considèrent même qu’elles ont un rôle à jouer dans le débat public pour participer aux évolutions sociétales. Au niveau industriel, les entreprises commencent à se pencher sur la prise en compte du développement durable dans leurs modes de production, de transformation et de distribution. Elles construisent de plus en plus des politiques de responsabilité sociale (RSE) en interne pour la préservation de la planète et pour améliorer leur image aux yeux des consommateurs.

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Les acteurs de l’alimentation prennent également le pli : produits bio, équitables et locaux sont aujourd’hui très présents en grande distribution. Pour preuve, on compte 40% d’augmentation de la vente du bio en 2016 et 75 % de Parisiens qui habitent à moins de 5 minutes d’un commerce en alimentation bio et locale. Le plan alimentation durable de la mairie de Paris prévoit même que 25% de la consommation parisienne soit produite en Ile-de-France en 2020, notamment en encourageant l’agriculture urbaine.

Qu’en est-il du secteur de la restauration ? Les restaurateurs doivent-ils communiquer sur leurs actions environnementales ?

Malgré une effervescence autour de la gastronomie durable au début de l’année 2019 (prix de la gastronomie durable attribué par le Guide Michelin, lancement du label écotable…), le mouvement n’est pas récent. La démarche italienne Slow Food initiée à la fin des années 80 a pour ambition d’éveiller les consciences sur l’impact environnemental et économique de leurs choix alimentaires. Aujourd’hui, les restaurateurs acquièrent une plus grande lucidité sur l’influence sociale qu’ils peuvent avoir. Ils sont en effet plus de la moitié à estimer avoir une part de responsabilité dans le développement durable et inversement une majorité de Français est prête à payer plus cher pour consommer un produit durable. Face à ce constat, comment intégrer le respect de l’environnement, le bien-être animal et la santé dans son activité de restauration ? Et comment valoriser ces efforts quotidiens et ces valeurs auprès de sa clientèle ? Décryptage dans cet article.

1. Une sélection responsable des produits

a. Les produits naturels, un gage de qualité aux yeux des consommateurs

Au-delà de la préservation de l’environnement, la santé est la première motivation d’une consommation responsable. La présence d’ingrédients sains et naturels est l’un des critères de qualité les plus prisés par les consommateurs. La France étant la première utilisatrice de pesticides en Europe, adopter des produits biologiques et/ou issus de l’agriculture raisonnée contribue à diminuer la contamination de l’environnement mais également à rassurer ses clients sur la qualité des aliments utilisés pour confectionner leurs repas. A l’heure de la tendance du manger mieux, le biologique est également une manière de satisfaire la majorité des convives puisque 3 Français sur 4 veulent du bio en restauration.

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Très recherché par les Français, le fait maison est aussi un excellent moyen de valoriser le goût et l’authenticité des recettes. De la junk food au healthy, tous les types de restauration sont concernés : l’équilibre nutritionnel peut être valorisé à l’instar de Liife qui se décrit comme le premier restaurant healthy pour les sportifs. D’autres choisissent le fast good qui utilise de bons produits pour réaliser de la foodporn (Bio burger).

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La transparence sur les modalités de culture ou d’élevage est elle aussi essentielle et elle doit être combinée à celle sur l’origine du produit. La proximité de l’approvisionnement d’un produit biologique est en effet capitale pour se sentir 100% responsable.

b. Les produits locaux, témoins d’une traçabilité des aliments

89% des Européens ont une vision positive du local et l’identifient comme un critère de qualité. La traçabilité de l’origine des produits est de nature à rassurer les clients. Ils y voient un moyen de comprendre la composition de ce qu’ils ingèrent et de savoir ce qui est bon pour leur santé et pour l’environnement. Un approvisionnement de proximité engage en effet les restaurateurs à respecter la saisonnalité des produits et à adapter leurs recettes mais également à réduire leur carte. Le choix d’une eau locale et micro-filtrée pour désamorcer le mauvais goût est lui aussi une alternative responsable très appréciée par les clients.

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Le circuit court est un vrai bénéfice pour notre planète, il limite l’empreinte carbone engendrée par l’importation des aliments et évite la pêche intensive des espèces déjà menacées. C’est également le moyen de favoriser une économie locale et d’agir sur les prix des offres qui deviennent plus abordables et accessibles au plus grand nombre. Au-delà de la sélection et du travail des produits, les actions et politiques de réduction des déchets sont essentielles à une démarche écoresponsable.

2. Une politique de réduction des déchets

a. Le gaspillage alimentaire

Sachant qu’un tiers de la production alimentaire mondiale est jetée, éviter au maximum le gaspillage alimentaire constitue une action simple à mettre en place et peu coûteuse, qui bénéficie à la fois à l’environnement et à vos convives.

Éduquer son équipe au gaspillage alimentaire

Sensibiliser et éduquer toute l’équipe d’un restaurant aux effets du gaspillage et aux pratiques à adopter pour réduire au maximum le gâchis, est une première action simple en faveur d’une démarche durable. Par exemple, Chez Simone Lemon, un petit bistrot du 9ème arrondissement, tous les légumes sont cuisinés y compris les moches.

Simon Lemon - antigaspillage - restaurant écoresponsable - légumes moches - restaurant 9ème

Crédit : Simone Lemon

On retrouve cette même logique anti-gaspillage à l’Epi Dupin, le restaurant bistronomique du chef François Pasteau, où les recettes sont « bonnes pour le climat » et où les ingrédients sont utilisés dans leur totalité (pelures, fanes, parures, arêtes).

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Crédit : L’Épi Dupin

Au-delà des cuisines, le gaspillage alimentaire peut également être évité en salle.

Prévenir le gaspillage alimentaire

Nombreux sont les restaurants qui servent des portions trop copieuses pour l’appétit de certains de leurs clients. Afin d’empêcher le retour des assiettes non terminées en cuisine, les restaurateurs peuvent proposer en amont de la commande différentes tailles de plats pouvant être adaptées à tous les appétits.

assiette à partager - restaurant écoresponsable - anti gaspillage alimentaire - développement durable

En aval, la réduction des déchets alimentaires peut passer par la mise en place de « doggy bags » biodégradables à emporter ou encore par le référencement de ses invendus sur des applications telles que Too Good To Go ou Optimiam qui les revendent à prix réduits, au lieu de les jeter. La prise en compte du gaspillage alimentaire doit également se coupler à l’instauration d’une véritable politique de réduction, de tri ou de valorisation des déchets.

b. Une politique de diminution des déchets

L’utilisation d’emballages consignés, biodégradables ou biosourcés

Aujourd’hui, la vente à emporter et la livraison à domicile sont en expansion sur le marché de la restauration commerciale et rapide. L’emballage des plats et leur transport sont sources de déchets. Afin de réduire l’impact écologique de ces offres, des solutions simples existent.

consigne - verre - restaurant écoresponsable - zero déchet - consigne

Certains restaurants utilisent le verre consigné pour la vente à emporter (Pur etc) d'autres favorisent des conditionnements biodégradables ou biosourcés, qui seront bientôt obligatoires à partir du 1er janvier 2020.

Le tri des déchets

Une bonne politique de gestion des déchets en restauration est essentielle lorsque l’utilisation de certains matériaux polluants (plastique, carton, papier) s’avère nécessaire à l’activité de son restaurant.

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Adopter et sensibiliser ses employés aux bonnes pratiques du tri sélectif sont des actions simples à mettre en place en faveur du recyclage.

La valorisation des déchets

Les déchets des restaurants peuvent également être réutilisés par des tiers. Des sociétés collectent l’huile de friture pour les recycler (Oleovia, Allo à l’huile, Ecogras). Les coquilles de crustacés ou les épluchures de légumes peuvent par ailleurs servir pour le compost et l’agriculture.

click and collect - restaurant écoresponsable - développement durable - environnement - écologie

Des sociétés (Moulinot, Love your Waste) ou encore des agriculteurs de proximité telle que la ferme urbaine Zone sensible récupèrent les restes alimentaires des restaurants et des cantines d’Ile-de-France (scolaire, hôpitaux, administrations publiques) pour leurs composteurs ou pour produire de l’énergie.

Une fois toutes ces actions environnementales appliquées à son restaurant, comment faire connaître les mérites de son activité ?

3. Communiquer sur l'éco-responsabilité pour valoriser l’engagement de son restaurant

a-      Les labels, garants de l’éco-responsabilité des restaurants

Les certifications, les labels et les appellations contrôlées sont des gages de fiabilité et de transparence pour les consommateurs. 64 % d’entre eux étaient en effet favorable à la mise en place d’un système d’étiquetages nutritionnels des produits en grande distribution. Dans le secteur de la restauration, plusieurs labels certifient la démarche éco responsable d’un restaurant.

Label bio - certification - appellations contrôlées - développement durable - écologie - restaurant écoresponsable

C’est le cas du label Restaurant durable ou Ecocert qui labellisent les restaurants proposant des produits issus de l’agriculture biologique. Le dernier né, écotable, calqué sur le système des étoiles du guide Michelin, décerne des macarons en fonction du degré d’engagement du restaurant (la provenance des produits alimentaires, le tri des déchets, l’utilisation du plastique). Un système de badge est également disponible pour les restaurants 100% végétariens, vegan, zéro déchet ou locavore. Mais, au-delà des labels, se pose la question de l’identification des restaurants écoresponsables. Comment les clients peuvent-ils les trouver ?

b. Un référencement spécifique, un gage de visibilité

Les sites internet de certains labels peuvent mettre à disposition une carte répertoriant les établissements labellisés. C’est le cas du label Framheim, créé en 2017, qui certifie les actions anti-gaspi des restaurants.

application Yeswegreen - restaurant écoresponsable - développement durable

D’autres plateformes numériques non certifiantes existent telles que Placetobio ou YesWeGreen qui référencent spécifiquement les restaurants bio. VegOresto, fondée par l’association L214, liste quant à elle tous les lieux de restauration proposant une alternative végétarienne ou végétalienne.

CONCLUSION

72 % : c’est le nombre de professionnels des métiers de bouche motivés par le respect de l’environnement. Et pour cause : face à la demande de plus en plus accrue des consommateurs sur la transparence des restaurants, l'éco responsabilité dans le secteur de la restauration devient un enjeu primordial à la réussite commerciale d’un établissement. La valorisation de ses préoccupations environnementales devient du moins un argument communicationnel extrêmement puissant car bien reçu par les clients. Et cela ne peut être négligé par les restaurateurs qui doivent trouver le moyen de se démarquer d’une concurrence toujours plus accrue.

Si la mise en place d’une politique responsable au sein de son établissement représente un effort financier pour le responsable d’établissement, il faut noter que les consommateurs sont aujourd’hui enclins à mettre le prix pour des plats de qualité respectant l’environnement mais aussi notre santé.

Les gestes en faveur d’une démarche durable peuvent être très simples à mettre en place et sont très appréciés des convives. Ils s’avèrent donc être d’excellents retours sur investissements. Le tout est de bien mettre en valeur ces initiatives au sein de sa communication (réseaux sociaux, relations presse et référencement). Des acteurs extérieurs tels que des labels peuvent aussi être des relais de qualité auprès de sa clientèle potentielle.

Le référencement : comment s'y prendre pour booster son restaurant ?

Gagner en visibilité en ligne est devenue l'une des priorités pour les restaurants car l'acquisition se joue désormais sur Internet. Plus de 80% des Français y recherchent en effet leurs établissements de restauration. Pour y parvenir, les restaurateurs peuvent développer des stratégies de contenu sur les réseaux sociaux, lancer des publicités payantes, mettre en place des opérations de marketing d'influence... Il est notamment particulièrement indispensable d'optimiser son référencement, c'est-à-dire la position de son restaurant sur les résultats de recherches pertinentes.

Google et les annuaires en ligne font en effet partie des principaux outils que les internautes utilisent pour trouver un restaurant. Et ils choisissent les établissements qui apparaissent dans les premiers résultats de leur recherche. Pour acquérir de nouveaux client et remplir son restaurant à chaque service, il est donc primordial de maximiser son référencement.

Retour sur l'importance de ces actions de marketing et sur les méthodes à adopter pour optimiser la visibilité de son restaurant sur Internet.

Best case jeu concours : O'Tacos Vavin

Gagner une audience nombreuse et surtout qualitative sur Instagram fait rêver de nombreux restaurateurs. Mais réussir à gagner rapidement de vrais abonnés, susceptibles d'être de véritables clients semble compliqué, surtout si on veut y parvenir en peu de temps. C'est pourtant possible si on connaît ses cibles, la manière dont elles consomment les réseaux sociaux et les motivations qui les poussent à choisir un restaurant plutôt qu'un autre. Nous l'avons fait pour O'Tacos Vavin : gagner en notoriété, acquérir de nouveaux clients et les fidéliser. Nous vous partageons notre recette.

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Le pouvoir d’Instagram pour générer de la notoriété et de nouveaux clients pour un restaurant n’est plus à prouver. Mais comment s’y prendre ? Comment bâtir une audience d’abonnés qualifiés – c’est-à-dire susceptibles de vraiment être des clients ? Comment générer des interactions sur son compte de restaurant ? Comment convertir ses abonnés en véritables clients ? Et ensuite : comment les fidéliser pour s’assurer un chiffre d’affaires récurrent et croissant ?

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C’est pour trouver des réponses à ces questions et augmenter le chiffre d’affaires de son établissement O’Tacos de Vavin que le franchisé Eric Leboucher a fait appel à nous. En une semaine, grâce à une mécanique de jeu concours bien ficelée nous avons réussi à faire passer le compte Instagram de l'établissement de 300 à près de 4000 abonnés. La majorité des abonnés étant des étudiants d'établissements à moins de 2 km du O'Tacos, nous avons atteint de véritables clients potentiels. Nous expliquons notre démarche en détails ici.

1) La success story évidente de O’Tacos n’est pas gagnée d'avance pour chaque franchisé

Mars 2019, le 229e O'Tacos ouvre ses portes à Neuilly-Sur-Seine. Créée il y a 10 ans à Grenoble, l'enseigne de tacos à la française affiche des taux de croissance impressionnants. Ce développement a même été reconnu par le Leaders Club France qui a décerné à la maison une « Palme de la Croissance ».

Adorée par les jeunes, la marque s'en sort très bien sur les réseaux sociaux. Sur le compte Instagram de la maison mère, une image "food porn" de tacos dégoulinant réussit à générer des milliers d'interactions. Exemple en image :

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La marque O'Tacos est indéniablement très forte et permet aux franchisés de générer un certain volume de chiffre d'affaires. Mais alors que les établissements se multiplient sur le territoire, certains sont amenés à se faire directement concurrence lorsqu'ils sont proches géographiquement. Sur un rayon de moins de 2 km entre le 5e et le 6e arrondissement on comptabilise déjà 3 O'Tacos (Jussieu, Saint-Michel et Vavin).

La présence sur les réseaux sociaux des O'Tacos Parisiens est elle aussi très inégale. Début avril 2019, le O'Tacos de Paris Bastille affiche moins de 200 abonnés sur Instagram, celui de Colombes 800 ou encore celui de République près de 2000.

C'est dans ce contexte d'inégalité et de concurrence qu'Eric, le gérant de l'établissement O'Tacos de la rue Vavin dans le 6e arrondissement de Paris, a fait appel à Malou.

Au préalable : un O’Tacos qui peine à émerger sur Instagram et a du mal à atteindre ses objectifs de chiffre d'affaires.

Fin 2018, la présence en ligne de l'établissement est faible, il comptabilise alors 11 publications et une petite centaine d'abonnés.

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Pourtant des établissement similaires réussissent à mobiliser des centaines voire des milliers d'abonnés sur le réseau social.

O'Tacos Vavin est localisé dans une zone très étudiante (de nombreux lycées et universités entourent l'établissement), certains étudiants ont déjà été clients car ils avaient repéré l'établissement pendant l'un de leurs trajets. Mais beaucoup ne le connaissent pas, ou, s'ils le connaissent, n'en n'ont jamais été clients.

Nous avons ainsi réfléchi à un moyen d'entrer en contact avec eux sur les réseaux sociaux.

2) Une mécanique de jeux concours pour atteindre les clients sur un périmètre géographique proche

Choisir des cibles pertinentes qui manifesteront de l'engagement dans le jeu concours

Nous avons d'abord identifié les clients potentiels de notre partenaire (catégorie socio professionnelle et localisation). Étant donnés l'offre, la gamme de prix et finalement le positionnement de O'Tacos, nous avons choisi de viser les étudiants du quartier.

Nous avons ainsi repéré sur une carte les lycées situés à moins de 5 minutes de marche - en prenant pour hypothèse que les lycéens ne se déplaceraient pas beaucoup plus longtemps pour leurs pauses déjeuner.

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Nous avons identifié deux éléments qui pourraient motiver la clientèle représentée par les lycéens : il s'agit de la gratuité et de la rivalité entre établissements.

Formuler des règles du jeu 

Nous avons ensuite défini des règles pour atteindre les objectifs à savoir augmenter qualitativement l'audience de O'Tacos Vavin et générer le buzz auprès des étudiants des lycées proches. Nous avons lancé "La Bataille des Lycées".

Les règles sont simples, les étudiants des 6 lycées visés doivent :

À la clé, pour chaque tacos acheté, un tacos offert aux étudiants du lycée sorti vainqueur de la Bataille des Lycées.

Nous avons alors expliqué la démarche dans une publication dédiée :

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Lancer le jeu concours

Le lendemain à la même heure, 6 publications - une par lycée (Lycée Notre-Dame de Sion, Lycée Saint Sulpice, Lycée Privé Carcado Saisseval, Institut Sainte Geneviève, Lycée Montaigne et Lycée Stanislas) - ont été publiées sur le compte Instagram de notre client.

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Pendant 1 semaine, les lycéens se sont mobilisés, ils ont suivi le compte de O'Tacos Vavin, ont aimé la publication dédiée à leur établissement et l'ont partagée auprès de leurs camarades de classe pour espérer gagner le concours.

En une semaine, la notoriété de O'Tacos Vavin auprès de ces jeunes a explosé.

Le faire connaître auprès des principaux concernés

Pour être certains que les lycéens soient mis au courant du lancement de notre jeu concours nous avons fait plusieurs choses :

  • Sponsorisé (10 euros seulement) la publication de lancement de l'opération. Pour qu'elle soit performante nous avons visé les jeunes de moins de 20 ans, sur un périmètre géographique inférieur à 2 km de O'Tacos Vavin.
  • Recherché les "lieux Instagram" des établissements que nous voulions voir participer et repéré les publications et les personnes qui avaient publié du contenu depuis ce lieu, exemple avec le Lycée Montaigne :

O’Tacos Vavin-jeu concours-réseaux sociaux-Instagram-Facebook-influenceurs-story-cibles-abonnés-clients-localisation-recherche

  • Depuis le compte Instagram O'Tacos Vavin, nous avons aimé les dernières publications partagées "depuis" chaque lycée, à l'origine de ces dernières : des lycéens intrigués de l'intérêt que O'Tacos Vavin a manifesté à leur égard ont alors visité le compte Instagram et ont découvert le jeu concours.

3) Le résultat : de 300 à près de 4000 abonnés en 1 semaine et un lien fort créé avec des milliers de clients potentiels

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O'Tacos Vavin a atteint les 4000 abonnés après 1 semaine seulement d'opération. Les lycéens se sont mobilisés et les interactions sur la page de l'établissement ont explosé, en témoignent les statistiques ci-dessous :

O’Tacos Vavin-jeu concours-réseaux sociaux-Instagram-Facebook-influenceurs-story-cibles-abonnés-clients-localisation-statistiques

Le jeu concours et le compte de O'Tacos Vavin ont ainsi été partagés dans plus de 500 stories de lycéens afin de mobiliser leurs camarades et d'obtenir un maximum de points pour leur établissement. Une cinquantaine d'étudiants d'établissements proches du O'Tacos mais que nous n'avions pas fait participer au concours nous ont par ailleurs écrit pour nous demander d'organiser des jeux concours similaires pour eux !

O’Tacos Vavin-jeu concours-réseaux sociaux-Instagram-Facebook-influenceurs-story-cibles-abonnés-clients-localisation-DM

Que retenir de cette opération ?

  • Pour gagner une audience nombreuse et qualifiée, il est indispensable de comprendre qui est vraiment sa cible. 
    • catégorie socio professionnelle et démographique - pour O'Tacos les lycéens pour lesquels un tacos de 5 euros peut remplacer la cantine scolaire
    • localisation - ici, un périmètre géographique très proche car la pause déjeuner est limitée. Par ailleurs les étudiants habitent à proximité de leur lycée ils peuvent aussi être clients le soir, tant que la distance est modérée
    • motivation à consommer - le prix et l'abondance d'un menu O'Tacos
    • moteurs à interagir sur les réseaux sociaux - la rivalité entre les établissements voisins
  • Il faut ensuite trouver la manière la plus intelligente pour l’atteindre : un jeu concours, une collaboration bien pensée avec des influenceurs, un événement spécial, une participation à lancer une nouvelle carte ou simplement un nouveau plat ?
  • La plus belle opération, si elle ne prévoit pas comment atteindre ses cibles, ne fonctionnera jamais. Il faut mettre en place des mécanismes pour les mettre au courant de l'opération et les engager.
  • Une fois la mécanique identifiée, il est nécessaire de définir les indicateurs de performances pour mesurer son efficacité (nombre d'abonnés, nombre de vues, d'interactions, évolution du chiffre d'affaires...)

En respectant ces principes, il devient plus aisé de construire une audience qualifiée et nombreuse sur Instagram pour son restaurant. En itérant ce qui fonctionne et en améliorant les points nécessaires, on peut alors aller plus loin et bâtir une véritable communauté engagée qui non seulement deviendra cliente, mais également fidèle si le service suit en salle !

Le calendrier des pâtisseries de l’année pour les restaurants

Faire vivre son restaurant ou sa pâtisserie en ligne est un véritable challenge quotidien. Pour remédier à ce défi, les restaurateurs peuvent s'armer du calendrier français qui regorge d’occasions sucrées à utiliser pour animer les réseaux sociaux de son établissement. 

S’emparer des événements nationaux, des célébrations religieuses et culturelles ou encore des usages internationaux constitue une belle stratégie pour stimuler son lieu et réinventer ses offres culinaires afin de maximiser son trafic et de fidéliser sa clientèle. Ces dates-clés sont l’occasion d’imaginer des expériences clients renouvelées pour offrir à ses convives un moment et un repas inédits dans son restaurant.

Les mets sucrés s’avèrent être d’excellents objets communicationnels et commerciaux pour les restaurants. Les pâtisseries et les sucreries peuvent en effet être dégustées à tout moment de la journée. Elles peuvent notamment être un moyen d’attirer des clients aux heures creuses du service, après l’école ou au petit déjeuner.

Mettre à l’honneur un gâteau emblématique durant certaines festivités peut par ailleurs devenir une source supplémentaire de revenus. Chaque année est marquée par de grands moments sucrés tous représentatifs d’une tradition française ou internationale. Chacun de ces événements devient alors le moyen de produire et promouvoir une douceur gourmande iconique, que les consommateurs seront ravis de déguster. Il s’agit de venir saupoudrer d’un peu de sucre et d’égayer sa carte spécialement pour l’occasion mais aussi pourquoi pas d’adapter ambiance et saveurs héritées de ces traditions. Les gourmandises et les sucreries sont ainsi l’occasion de petites opérations événementielles stratégiques qui seront bénéfiques pour sa notoriété et son chiffre d’affaires.

Mais quels sont les moments les plus opportuns ? Retour dans cet article sur les moments sucrés de l’année sur lesquels les restaurateurs peuvent s’appuyer pour créer des offres gourmandes exceptionnelles.

6 Janvier 2019 – La galette pour l'Épiphanie

Le début de l’année commence nécessairement par l’Epiphanie, cette fête traditionnelle chrétienne qui met à l’honneur l’authentique galette des rois fourrée à la frangipane. C’est une fête familiale et populaire qui est l’occasion d’événementialiser son offre culinaire et d’intriguer une clientèle en revisitant la traditionnelle recette de la galette.

Nombreux sont par ailleurs les pâtissiers à s’appuyer sur cette fête pour lancer des campagnes marketing exceptionnelles. La fève cachée au sein de la galette peut en effet être l’occasion pour laisser aller son imagination et gâter ses clients les plus chanceux. Cette année le célèbre chef pâtissier Eric Bernier s’est ainsi associé à la marque Objectif Horlogerie pour proposer la vente d’une galette artisanale en échange de la possibilité de gagner un lot en lien avec l’univers de l’horlogerie. Élaborer un partenariat avec une marque peut ainsi être un excellent moyen de gagner en visibilité auprès des clients de cette marque, mais aussi de booster les ventes de ses galettes.

2 Février 2019 – Les crêpes de la Chandeleur

A l’origine une fête chrétienne, la chandeleur s’est répandue dans les usages des Français. L’emblème culinaire de cette tradition est la délicieuse crêpe que l’on retourne plusieurs fois dans la poêle avant de la déguster à plusieurs.

Cette occasion peut être l’opportunité d’ajuster sa carte du midi et du soir le temps d’une journée. Il est également envisageable de proposer une offre au goûter pour inciter les gourmands à venir déguster une savoureuse crêpe accompagnée d’une boisson chaude.

Bénéficiant d’une diversité de recettes, la crêpe peut également faire l’objet d’un atelier de cuisine autour d’une confection originale et atypique ou tout simplement de l'apprentissage d'une recette de crêpes sans gluten - très en vogue en ce moment. Ces événements sont l’occasion de nouer un lien fort avec sa communauté. Il est aussi envisageable de proposer à un influenceur de participer à ce type d'activité au sein de son restaurant. Ce type de partenariat donne une forte visibilité à l’établissement qui bénéficie de la notoriété de l’influenceur pour se faire connaître.

14 Février 2019 – Les gâteaux à partager de la Saint Valentin

Issue d’une tradition romaine, la Saint-Valentin est le jour de la célébration de l’amour. Pour l’occasion, les fleurs et les dîners aux chandelles sont les manières les plus communes de signifier l’amour que l’on éprouve envers l’être aimé. C’est l’occasion d’inventer un savoureux dessert qui sera partagé entre les amoureux.

Le Café Pouchkine a inventé cette année un bouquet de roses aux saveurs sucrées et acidulées à partager avec son ou sa bien aimé(e) pour la Saint-Valentin 2019 : la Rosa Pouchkine. Nombreux ont été les internautes intrigués par ce dessert sculptural et à avoir posté des photos témoignant de leur dégustation. Ce met sucré fut finalement un excellent objet de communication pour le café.

3 Mars 2019 – La madeleine pour la fête des grands-mères

Ancrée dans les mœurs depuis la fin des années 80, la fête des grands-mères est célébrée le premier dimanche du mois de mars. Quoi de mieux que de profiter de cette fête pour passer un moment en famille ? Ce sont souvent les délices sucrés qui sont alors à l’honneur, les brunchs et les goûters gourmands qui mettent tous les membres de la famille d’accord.

Alors pourquoi ne pas profiter de cette fête réunissant différentes générations pour promouvoir des gâteaux qui ont traversé le temps à l’instar du célèbre pain perdu ou de l’illustre madeleine de Proust. Cette dernière est le support parfait pour communiquer. Pourquoi ne pas par exemple consacrer un post Instagram à cette pâtisserie riche en souvenirs et demander aux internautes quel est le meilleur qu'ils partagent avec leur grand-mère ? 

5 Mars 2019 – Mardi Gras

A l’origine une fête chrétienne qui précédait le début du Carême, Mardi Gras est aujourd’hui une tradition qui appelle une ambiance particulière : un carnaval associé à des coutumes conviviales où l’usage est de se déguiser et de défiler dans son quartier ou dans sa ville.Les gourmandises emblématiques de cette fête nationale sont les crêpes, les beignets et les gaufres, faciles à déguster sur le pouce. Chaque région possède sa tradition culinaire. Le jour du défilé peut être le moment d’ajuster son offre commerciale afin de susciter l’attrait des participants.

24 Mars 2019 - Journée européenne de la glace artisanale

Au début du printemps, les beaux jours reviennent et la journée européenne de la glace artisanale peut devenir le prétexte de déguster de délicieux sorbets avant les chaleurs de l’été. L'ajout d'une création glacée à son menu pour marquer le début du printemps tout en faisant un clin d’œil à cette fête décalée est un excellent moyen de faire venir les internautes dans son restaurant mais aussi d'en faire sourire plus d'un.

22 Avril 2019 - Le lundi de Pâques

D’origine chrétienne, la traditionnelle fête de Pâques met à l’honneur les délices en chocolat et la célèbre chasse aux œufs. Déborah Levy et Sarah Harb, les deux jeunes créatrices des pâtisseries les Fées Pâtissières, ont misé cette année sur cette habitude conviviale et ont organisé une chasse aux œufs géante dans le quartier de leur établissement ! Pâques est alors l’occasion de mobiliser sa communauté, de la faire rêver ou de l'amuser. Cette fête se place alors comme le parfait événement pour se démarquer de la concurrence. Elle peut aussi être l'occasion de créer un dessert mettant les saveurs chocolatées à l'honneur. Gourmands du quatre heure et convives du midi ou du soir seront ravis !

26 Mai 2019 – La fête des mères

Célébrée le dernier dimanche de mai, la fête des mères est une date-clé pour imaginer un événement animant son restaurant et pour changer les mets habituellement proposés. Très populaire et très choyée, cette tradition est notamment l’opportunité de mettre en avant une douceur sucrée qui représenterait l’amour porté aux mères par leurs enfants. C’est d’ailleurs ce qu’a imaginé le chef pâtissier de la Maison Dalloyau, Jérémy Del Val, qui a élaboré en collaboration avec sept parfumeurs de l’IFF (International Flavors and Fragrances), un coffret de 12 macarons aux six parfums différents.

6 Mai au 5 juin 2019 – Les douceurs sucrées du Ramadan

Le Ramadan, célèbre jeûne musulman, est introduit et très célébré dans le paysage français. A l’occasion de cette tradition, les délices maghrébins sont sur le devant de la scène pâtissière : cornes de gazelle, chebakias, baklavas, roses des sables, briouats mêlent les saveurs sucrées du miel, de l’amande, des dattes et du sésame à travers une diversité de recettes en fonction des cultures culinaires des différents pays du Maghreb. Ce jeûne peut être l’occasion de diversifier sa carte et de faire découvrir des délices du monde entier à sa clientèle habituelle. 

16 Juin 2019 - D'étonnantes pâtisseries pour la fête des Pères

A l’instar de la célébration des mamans, la fête des pères est également une occasion de plus de manger à l’extérieur avec son père. Pourquoi ne pas mettre en avant un dessert sucré à l’effigie des papas, comme le prodigieux pâtissier strasbourgeois Thierry Mulhaupt l'a fait. Il a rendu hommage à tous les papas par la confection d’une paire de moustache sur ses gâteaux ou de cigares au praliné, qui font le plaisir des petits comme des grands !

Le tour de France du 27 juin au 19 juillet 2019

Créée en 1891, la célèbre course de cyclisme Paris-Brest-Paris - ancêtre du tour de France -  a fait naître un emblème culinaire que nous connaissons bien : le prodigieux Paris-Brest. Ce gâteau à la crème au beurre troué en son centre reprend la forme d’une roue de vélo.

© Jean-Claude Amiel

Maintenant que la course n’existe plus depuis 1951, il est devenu l’icône sucré du tour de France. Le Paris-Brest est une pâtisserie très populaire en France, alors pourquoi ne pas la mettre en valeur lors du déroulement du tour de France ? 

31 Octobre 2019 – Les bonbons d'Halloween

De tradition américaine, la fête d'Halloween a traversé l’Atlantique pour venir conquérir l’Europe. Aujourd’hui, elle est également célébrée en France sous la forme d’un porte-à-porte à la nuit tombée effectué par les enfants déguisés. Ce sont les bonbons qui ravivent les plus petits lors de cette fête aux couleurs orangées qui traduisent le début de l’automne. Saupoudrer ou réinventer ses mets à l’aide des bonbons les plus populaires et les plus notoires peut être un excellent moyen d’attirer les curieux ou les amoureux de l’ambiance et des décors halloweeniens.

Novembre – Le Pudding de Thanksgiving

Célébrée le 4ème jeudi de novembre dans les pays anglophones, Thanksgiving est une tradition issue de l’histoire américaine. Elle met à l’honneur l'un des plus célèbres délices sucrés des Etats-Unis : la tarte aux noix de Pécan ou Pecan pie qui regorge de sirop d’érable mêlé à des noix de pécan entières. D’autres tartes sont également emblématique telles que la tarte aux citrouilles ou la tarte aux pommes chaudes et croustillantes accompagnées d’une boule de glace ou de crème Chantilly.Au Royaume-Uni, c’est le Christmas Pudding qui est l’emblématique dessert de Thanksgiving. Préparé plusieurs mois à l’avance, il est composé de fruits secs et de fruits confits mélangés aux épices d’hiver que sont le gingembre, la cannelle ou encre les clous de girofle.

Cet événement anglosaxon caractérisé par ses douceurs sucrées peut être le moyen d’attirer une clientèle anglosaxonne curieuse de partager un repas dans un établissement français ou encore de faire vivre une fête célébrée au-delà de nos frontières à sa clientèle française. 

25 décembre 2019 – Noël

De tradition chrétienne, Noël a pour dessert traditionnel sa célèbre bûche pâtissière. Ce dessert met à l’honneur la grosse bûche de bois que l’on mettait au feu pendant la veillée de Noël. A l’origine dressée sous la forme d’une génoise fourrée à la crème au beurre, la bûche est aujourd’hui revisitée, réinventée sous des formes diverses telle que la bûche glacée. C’est alors l’opportunité d’en proposer une singulière qui pourra ravir les clients les moins conventionnels. Et pourquoi ne pas organiser cette fois aussi des ateliers culinaires pour l’apprentissage de la confection d’une bûche pâtissière à l’image de ce qu’organise la maison pâtissière Lenôtre ?

Conclusion

Ces grands moments de la pâtisserie ponctuent l’année par des douceurs sucrées héritées de diverses traditions. Conserver les recettes originales ou bien en réinventer de nouvelles en fonction des tendances culinaires et des saisons, les choix sont nombreux ! De toute évidence, ces dates sont un excellent moyen de faire remarquer son établissement et sa cuisine en animant aussi bien ses réseaux sociaux que son restaurant durant ces festivités. 

 

 

 

5 nouvelles fonctionnalités Instagram et Facebook à adopter ou suivre de près par les restaurants

Les réseaux sociaux évoluent à vitesse grand V. De nouvelles fonctionnalités, mineures ou plus notoires, apparaissent en permanence sur ces plateformes utilisées quotidiennement par les Français. Entre la facilitation des usages sur la plateforme et la proposition d'expériences novatrices, Facebook, Instagram et tous les autres réseaux sociaux sont en permanentes évolutions. Une veille quotidienne est ainsi primordiale pour tout acteur souhaitant s'imposer comme innovant aux yeux de son public cible. Les usages eux aussi évoluent extrêmement vite sur les réseaux sociaux. Certaines fonctionnalités sont adoptées instantanément par les usagers. Il suffit d'observer le phénomène des stories pour s'en convaincre : on estime en effet que le format évolue 15 fois plus vite que celui des posts et qu'il est désormais plus consommé par les utilisateurs que les publications classiques. A l'inverse, il arrive que de nouveaux outils soient laissés de côté par les usagers. C'est le cas notamment de la fonction IGTV qui à son lancement n'a pas atteint le succès attendu par la plateforme. Sa place sur Insagram a donc dû être repensée pour que ce nouvel outil de création de vidéos puisse entrer dans les usages quotidiens des utilisateurs.

S'adapter aux nouveautés et observer les nouvelles habitudes des internautes est donc indispensable pour se placer comme un acteur social innovant. Pour cela, il est indispensable d'effectuer une veille importante et de rester en alerte sur les futurs outils annoncés par les plateformes. Cela permet de se placer dans les tendances avant qu'elles ne soient épuisées et de s'armer au mieux face à la concurrence.

Alors, quels sont, en ce début d'année 2019, les nouveaux usages qui se sont imposés sur les réseaux sociaux ? Et quelles sont les fonctionnalités annoncées par les plateformes qui valent la peine d'être suivies de très près ? Réponses dans cet article.

1. Instagram facilite le marketing d'influence

Le marketing d'influence est un outil primordial pour tout établissement de restauration souhaitant gagner en notoriété et s'imposer auprès de sa cible comme un lieu indispensable à visiter. Les influenceurs qui se rendent dans un restaurant, qui en apprécient la cuisine, le lieu et l'accueil et en font la promotion sur leurs comptes sociaux deviennent de véritables ambassadeurs de ces espaces. Ils sont en effet des atouts précieux pour les restaurateurs car ils deviennent garants de la qualité du lieu auprès de leur communauté.

Consciente de l'importance croissante de ce phénomène sur sa plateforme, Instagram ne cesse de développer des fonctions pour faciliter les échanges entre marques et influenceurs. Cette fois-ci, c'est avec un nouveau format publicitaire « Branded content ads » qu'Instagram compte fluidifier leurs échanges. Ce dernier permet en effet de lancer des campagnes payantes sur des contenus d’influenceurs.

Jusqu’à maintenant, les marques avaient comme unique possibilité de nouer des partenariats avec des influenceurs. Cette option s'avérait restreinte car elles ne pouvaient profiter que de l'audience organique de leur collaborateur, c'est à dire de son audience active. Avec ce nouveau format publicitaire les marques peuvent créer une campagne - publiées sous la forme de stories sponsorisées ou sous la forme d'un post sponsorisé -à partir du contenu publié par l'influenceur. Cela signifie que les marques peuvent étendre l'audience atteinte par le contenu de l'influenceur et exposer ces publications à un public beaucoup plus large. Ce format a un second avantage non négligeable pour les marques : il leur permet de vérifier avec plus de précision la performance de la collaboration. C'est en effet la marque qui a accès aux statistiques des stories ou posts qu'elle sponsorise. Plus de problème donc de likes ou d'abonnés achetés, fléau actuel des marketteurs. 

Si cette nouvelle fonctionnalité ne concerne la plupart du temps pas les collaborations entre influenceurs et restaurateurs - qui dans la plupart des cas offrent à leur convive le repas mais n'investissent pas de budget supplémentaire - celle-ci est importante et intéressante pour toutes les marques d'agro-alimentaire qui ont recours beaucoup plus fréquemment à ces partenariats rémunérés.

2. Instagram favorisera-t-il bientôt la visibilité des entreprises locales ?

Si Instagram s'est imposé comme un outil indispensable pour les restaurants, cafés, bars et autres entreprises locales, le réseau social n'avait jusqu'alors pas encore mis en place d'outils permettant à ces entreprises de s'imposer comme de véritables acteurs locaux. Celles-ci peuvent actuellement y valoriser leur offre et faire saliver leurs clients potentiels grâce à des publications sur leur compte. Mais Instagram voit les choses en plus grand pour ces entreprises locales et il est très probable que celles-ci puissent demain créer des pages pensées spécialement pour elles. Elles pourront alors valoriser leurs informations les plus importantes : leurs adresse, numéro de téléphone, horaires d'ouverture, site internet... En somme, toutes les informations importantes pour un client se situant non loin. Voir l'image sur TwitterCe profil type, qui pourra être rattaché au compte professionnel Facebook du restaurant, ressemble fortement à ce que propose Google My Business. Si Instagram n'a pour l'heure pas confirmé publiquement la mise en place de ces nouveaux profils, le réseau social est pour sûr en phase de test sur cette fonctionnalité.

3. Instagram et La Fourchette devenus partenaires pour faciliter les réservations au sein des restaurants

Ces nouveaux profils potentiels ne sont pas la seule preuve de la tentative de professionnalisation d'Instagram. Le réseau social a en effet mis en place d'autres fonctionnalités qui montrent sa volonté de valoriser au mieux les entreprises locales et de les attirer sur la plateforme.
Il y a quelques semaines, le géant social a ainsi annoncé la mise en place d'un partenariat avec l'une des plus célèbres plateformes de réservation : La Fourchette
L'objectif ? Faciliter la réservation d'une table au sein d'un restaurant présent sur le réseau social.
Un bouton spécialement conçu pour ce partenariat est désormais disponible sur la plupart des profils des entreprises locales présentes sur la plateforme. Il suffit au socionaute de cliquer sur "réserver" pour qu'il soit redirigé vers la plateforme La Fourchette et qu'il puisse y faire la demande d'une table directement.
Ce partenariat est le second (de cette ampleur) que La Fourchette met en place. Quelques semaines avant l'annonce faite par Instagram, c'était Google qui déclarait la mise en place de cet outil de facilitation des réservations. Un bouton "réserver" était en effet apparu sur de nombreuses Fiches Google My Business des restaurants. Si ces nouvelles fonctionnalités aident à la la conversion de nombreux socionautes en clients pour les restaurateurs, il est tout de même à noter que La Fourchette s'octroie une marge sur les réservations faites sur sa plateforme. C'est pourquoi de nombreux restaurateurs privilégient désormais la plateforme Zenchef, qui a elle aussi conclut un partenariat avec Google et qui propose aux restaurants un outil de facilitation de la gestion des réservations... sans commission. S'il est possible de choisir entre Zenchef et La Fourchette sur sa fiche Google, ce n'est pas (encore ?) le cas pour Instagram. 

4. Facebook simplifie la communication des événements grâce aux stories

Facebook a dévoilé il y a quelques semaines la possibilité pour les profils, les groupes et les pages de partager des événements en stories. Cela permet de donner une visibilité plus importante à son événement et d'étendre la cible à laquelle cet event est partagé. En plus de toucher une part plus importante de sa propre communauté, l'événement peut aussi être partagé par ses abonnés dans leurs stories.

Le partage est très simple. Il suffit de se rendre sur la page de l'événement, de cliquer sur le bouton "partager" mis à disposition par la plateforme et de cliquer sur "partager votre histoire". Une fois l'actualité intégrée dans sa story, les amis de l'internaute peuvent indiquer directement sur la publication être intéressés ou participer à l'événement. Le créateur de la story peut ensuite consulter les réponses de sa communauté. 

Cette nouvelle fonctionnalité témoigne de la tentative de Facebook d'imposer ce format éphémère à ses usagers qui, jusqu'à maintenant, le laissait quelque peu de côté. Il est aussi la preuve de la volonté du réseau social de se placer comme la plateforme professionnelle idéale.

5. Faciliter le travail des community managers et des enseignes : publier du contenu sur deux comptes en 1

Publier une même photo ou vidéo sur plusieurs comptes en même temps est désormais possible sur Instagram ! Cela risque de faciliter la tâche de nombreux community manager d'enseignes possédant plusieurs établissements. Encore une fois, l'utilisation est simple : un onglet "Publier sur d’autres comptes" est désormais visible en dessous de l'encart de légende lors de la création du post.

Conclusion

Être présent et actif sur les réseaux sociaux ne suffit plus aujourd'hui. Pour se démarquer de la concurrence, il est indispensable de remettre en question en permanence sa stratégie sociale. Pour cela, un travail quotidien de veille doit être effectué, de sorte à identifier les nouveaux usages mais également à anticiper les prochaines fonctionnalités à s'imposer sur les plateformes.

A cette veille sur les nouveaux outils doit également s'ajouter une veille stratégique de la concurrence. Savoir quelles sont les bonnes pratiques du secteur, quelles sont les stratégies sociales les plus efficaces, identifier les acteurs sortant du lot est primordial. Le tout est d'ajouter à l'identification de ces derniers une analyse fine de leur réussite, de tirer les bonnes conclusions et d'adapter les pratiques les plus performantes à ses propres actions. 

 

Les avis clients en ligne : un puissant levier de trafic au sein des restaurants

Alors qu’il n’y a pas si longtemps un restaurant affichait complet majoritairement à l’aide du bouche à oreille et grâce à sa localisation, ce ne sont aujourd'hui pas moins de 80% des personnes qui recherchent leur restaurant en ligne.

La visibilité des restaurateurs sur le numérique devient alors un enjeu crucial pour attirer de nouveaux prospects. Mais il ne suffit pas d'être présent en ligne : pour s'assurer de convertir de nombreux internautes en visiteurs, les restaurateurs ont tout intérêt à optimiser leur présence sur l'ensemble des outils numériques pertinents (Google et le référencement local mais aussi les principaux annuaires de référencement et les réseaux sociaux).

Une place particulièrement importante est accordée sur ces plateformes aux clients ayant déjà franchis la porte du restaurant. Ceux-ci peuvent en effet exprimer publiquement leur opinion sur les établissements qu'ils ont fréquenté et les internautes cherchant un établissement peuvent, eux, consulter les avis publiés.

Mais l'on pourrait se demander si ces avis ont une réelle influence sur le développement de l’activité commerciale d’un restaurateur et si les internautes attachent réellement de l'importance aux publications de leurs semblables. Nous allons voir que ces avis sont en effet primordiaux dans le référencement d'un établissement mais aussi dans la conversion d'un internaute en client.

Réponse détaillée en chiffres dans notre infographie.


 

Top Chef : les émissions culinaires au service de la gastronomie et des Chefs ?

La cuisine et la gastronomie font partie des sujets préférés des Français. En témoignent les nombreuses émissions culinaires à succès fleurissant sur les écrans télévisés et les audiences qu'elles récoltent chaque année, tels que les 3 millions de téléspectateurs qui étaient au rendez-vous pour le lancement de la dixième saison de Top Chef le 13 février dernier.
Mais Top Chef n'est pas le seul exemple incarnant cette réussite. Nombreuses sont les émissions culinaires ayant fleuri et rencontré un succès ces dix dernières années au sein du PAF (Paysage Audiovisuel Français). Nous pourrions ainsi citer Master Chef le concours culinaire amateur de TF1 ; Qui sera le prochain grand pâtissier ?, le concours professionnel spécialisé dans les saveurs sucrées de France 2 ; A pleines dents, le documentaire produit par ARTE et racheté par Netflix qui suit Gérard Depardieu dans sa découverte des délices aux quatre coins de la planète, Chef's Table le format qui présente le travail de certains des Chefs les plus talentueux du monde sur Netflix ; Le Meilleur pâtissier, le concours amateur de pâtisserie d'M6 ou encore Superstar Chef l'émission en préparation de TF1. Tous ces formats ont nourri les soirées des Français pendant plusieurs années et ouvert l'appétit de leurs téléspectateurs.

Ce sont autant d'exemples qui montrent l'engouement intarissable des Français pour la cuisine et la gastronomie. Mais ce sont aussi et surtout le reflet de l'incroyable médiatisation des Chefs français et de leur savoir-faire. Que ce soit dans Top Chef, Master Chef, Le Meilleur pâtissier ou Qui sera le prochain grand pâtissier ?, les jurys qui rythment ces compétitions sont composés de certains des Chefs les plus emblématiques de notre pays. Cette année, ce sont ainsi Philippe Etchebest (meilleur ouvrier de France et étoilé par le Guide Michelin), Jean-François Piège (doublement étoilé), Hélène Darroze (doublement étoilée et élue "Meilleure femme Cheffe" au monde par le Prix Veuve Clicquot) et Michel Sarran (doublement étoilé) qui jugent les candidats du concours culinaire le plus populaire de France.

Jamais les Chefs n'ont eu le droit à une telle médiatisation et une telle popularité et jamais la cuisine n'avait autant fait rêver les Français qui passent pourtant paradoxalement de moins en moins de temps devant les fourneaux. Alors comment expliquer ce succès ? Quelle est l'évolution de la représentation médiatique des Chefs ? Et quel impact cette médiatisation a-t-elle sur le secteur de la gastronomie ? Réponses dans cet article.

1.La figure du Chef à la télévision : de la transmission à la spectacularisation de la cuisine

Les premières années : la télévision et les Chefs comme vecteurs de la transmission du savoir-faire culinaire

Rappelons tout d'abord que les émissions culinaires sont presque aussi âgées que ne l'est la télévision. La cuisine s'est en effet imposée sur les écrans français dès 1954. Pour l'incarner : Art et magie de la cuisineune émission d'une vingtaine de minutes qui se déroulait dans une cuisine et prenait la forme d'un dialogue complice entre le Chef triplement étoilé Raymond Oliver et sa docile et curieuse speakerine Catherine Langeais. Cette dernière incarnait alors la ménagère désireuse d'améliorer ses compétences aux fourneaux située derrière l'écran de télévision.

L'émission restera treize ans à l'antenne et sera le point de départ d'une série de formats télévisuels reprenant ce duo chef - figure de spectatrice. L'un d'eux restera à l'écran pendant 16 ans et s'imposera comme l'une des émissions culinaires les plus cultes de France. Il s'agit de La cuisine des Mousquetaires, l'émission présentée par la cheffe à l'accent le plus chantant du PAF, Maïté.

30 après (1983-1999) on retrouvait encore cette incarnation du spectateur en la personne de Micheline Banzet, passive mais attentive assistante de la cheffe aux fourneaux. 10 ans plus tard, en 1996, la figure de l'assistante s'efface et laisse place à un duo de grands Chefs. Joël Robuchon, Chef le plus étoilé de l'histoire, invite alors un Chef de prestige - telle qu'Anne-Sophie Pic sur la photo ci-dessous - à réaliser une recette pour les téléspectateurs de son émission Cuisinez comme un grand chef, rebaptisée par la suite Bon appétit bien sûr. L'objectif restait en revanche le même : désacraliser la cuisine gastronomique et présenter des recettes simples et abordables, accessibles au plus grand nombre.

Si les formats évoluent et que la figure de l'assistant s'est effacée petit à petit, le rapport du Chef au téléspectateur n'a lui pas évolué durant ces 50 années. Le Chef incarne le professeur, il transmet son savoir à des spectateurs passifs, des élèves en demande d'une leçon.

Le tournant des années 2000 : une cuisine spectaculaire mise en scène par la télévision

Le tournant se situe en 2005 avec l'apparition de l'émission Oui Chef qui révélera Cyril Lignac.  La téléréalité est arrivée 5 ans plus tôt sur les écrans français et inspire de nombreux formats hybrides tels que celui-ci. A partir de ce moment là "on utilise la cuisine pour ses ressorts spectaculaires et dramatiques." nous dit Olivier Roger, auteur de l'ouvrage Cuisine en spectacle.

Dans ce programme, Cyril Lignac dispose de quatre mois pour sélectionner et former une brigade de dix jeunes en difficulté qui constituera l'équipe de son nouvel établissement, Le Quinzième. Ce format spectaculaire lancera le fonctionnement de nombreux nouveaux par la suite, tel que Top Chef.

D'une télévision pédagogue, on passe alors à une télévision du spectacle pour laquelle le Chef incarne un protagoniste et non plus une figure rassurante et stable. Il n'est plus seulement transmetteur, il devient un personnage au caractère singulier, évoluant dans un contexte parfois difficile et faisant face à différents aléas.

2. La starification des Chefs par la télévision : de professeur à personnage médiatique

La création des jeunes Chefs sous régie romanesque

Ces émissions culinaires participent à la création ou du moins à la révélation des talents d'aujourd'hui et de demain. Si l'on parle ici de création, c'est parce que ces formats télévisuels façonnent à leur manière les candidats qui répondent à des codes précis.

C'est bien à un jeu que participent ceux que l'on appelle les candidats. Et pour cause : une réelle bataille se trame entre les jeunes cuisiniers ou pâtissiers qui se battent au sein d'épreuves pensées par la production. Le premier épisode de chaque saison de Top Chef donne le 'LA' aux semaines suivantes : 3 personnes en lice sont éliminées d'entrée de jeu et n'ont pas la chance d'obtenir le Saint Graal de l'émission : le fameux tablier cousu au nom du programme. Ensuite, c'est un candidat qui sera éliminé chaque semaine, soumettant les Chefs en devenir à un stress important et transformant le format en une réelle compétition régie par un principe simple de gamification.

Pour les spectateurs aussi la pression est réelle : celle du suspens entretenu par le show. Musiques dramatiques, ralentis opportuns, flashs sur le chronomètre indiquant la fin d'une épreuve... Le montage participe grandement à la mise en tension de l'émission. D'aucuns se demanderaient pourquoi stresser pour des cuisiniers inconnus du grand public ? Eh bien, tout simplement parce qu'ils incarnent les personnages de cette histoire qui s’étend sur plusieurs semaines. Le téléspectateur est travaillé au corps pour qu'il s'attache aux candidats et pour qu'il choisisse son favori : 3/4 des spectateurs de Top Chef et 2/3 de ceux du Meilleur Pâtissier déclarent en effet « s’attacher aux candidats ».

En définitive, les candidats dont on se souvient le mieux sont les plus charismatiques, certainement tout aussi bien castés pour leurs qualités personnelles que professionnelles. Il suffit de se pencher sur le cas de Norbert Tarayre, le cuisinier déluré de la saison 3. Ce Chef attachant était loin d'être le meilleur : il accumule les "dernières chances" – la dernière épreuve de chaque épisode durant laquelle s'affrontent les moins bons candidats de la semaine - et parvient difficilement à atteindre la 3ème place de la compétition. Pourtant, Norbert est l'un des Chefs les plus emblématiques et populaires de l'émission. Depuis sa sortie, le talentueux cuisiner enchaîne les projets : émissions à son nom (Norbert et Jean commis d'office) et même One Man Show font désormais partie de son quotidien.

La sérialisation des émissions (Top Chef, Le Meilleur pâtissier, Master Chef, Qui sera le prochain grand pâtissier...) renforce évidemment encore cette tension narrative et cette attente des spectateurs. Et cette tension qui provoque l'attachement aux candidats favorise le suivi de ces Chefs en devenir. Les Français sont peu à connaître le nom des nouveaux étoilés par le Michelin en cette année 2019. Ils sont en revanche très nombreux à savoir que Stéphanie Le Quellec a reçu sa deuxième étoile et que Guillaume Sanchez, Jérémy Izarn et Naoëlle d'Hainaut ont reçu une très belle et méritée première étoile. Les articles titrés "Michelin: ces anciens candidats de Top Chef étoilés",  "Guide Michelin 2019: Guillaume Sanchez décroche sa première étoile" ou encore "Guide Michelin 2019 : Ces anciens candidats de Top Chef ont reçu leur première étoile" sont très nombreux et ont fait la Une pendant plusieurs jours.

Les Chefs, personnages télévisuels instagrammables

Si les candidats, Chefs de demain, sont érigés au rang de vedette, les Chefs étoilés reconnus par la profession sont eux aussi starifiés.

Lorsque Joël Robuchon, Chef le plus étoilé du monde, apparaissait à la télévision, c'était un Chef cuisinier que les téléspectateurs observaient. Impossible de prétendre connaître la personnalité de ce génie de la cuisine et pas question d'avoir un aperçu de sa vie personnelle. Joël Robuchon incarnait dans cette émission le rôle que tout un chacun lui connaissait : celui de génie des fourneaux.

Les émissions culinaires d'aujourd'hui, et notamment Top Chef, présentent des Chefs beaucoup plus humanisés. Le spectateur est invité à découvrir ces monstres de la gastronomie à visage découvert. Le jury, composé d'Hélène Darroze, de Philippe Etchebest, Jean-François Piège et de Michel Sarran, est une association de personnalités - et de personnages - différents et complémentaires.

Hélène Darroze incarne la figure maternelle, souriante et bienveillante. Elle est le pendant féminin de Michel Sarran dont la personnalité très douce et l'ouverture d'esprit lui font souvent préférer les candidats aux personnalités culinaires les plus délirantes. Jean-François Piège et Philippe Etchebest représentent, eux, la droiture du cuisinier. Ils sont l'incarnation d'un métier aux codes extrêmement strictes. Dans cette optique, les séquences narratives battent leur plein et les spectateurs s'amusent chaque semaine de voir un Philippe Etchebest robuste et un Michel Sarran attendrissant se chamailler.

Ce sont de réels personnages télévisuels que représentent chacune de ces figures de la gastronomie. L'on pourrait les considérer comme des stéréotypes, mais ils entretiennent surtout une proximité avec le spectateur. Ils ne sont désormais mentors que des candidats de l'émission et ne s'adressent directement aux téléspectateurs que pour commenter les épisodes. Les conseils culinaires sont donnés aux jeunes Chefs et n'ont plus pour première vocation de transmettre un savoir aux spectateurs. En d'autres termes, le Chef n'adopte plus une posture verticale dans laquelle il permet au spectateur d'accéder à un savoir. La relation s'envisage désormais horizontalement : le Chef est devenu une entité à part entière du format télévisuel. Là encore, Top Chef est un exemple probant : les dernières saisons invitent en effet les étoilés à entrer dans le jeu et à se mettre en danger. Ils ne sont plus de simples juges décisionnaires, ils sont désormais des compétiteurs.

Au sein de l'émission, rebaptisée Top Chef le choc des brigades, chacun d'eux doit en effet constituer une équipe, une brigade au début de la saison. L'objectif est simple : amener l'un de ses candidats en finale et battre les brigades des autres Chefs. Finalement, ce sont eux les rois de l'émission, et c'est le nom du Chef ayant amené son poulain jusqu'au sommet qui ressortira à côté de celui de l'heureux élu. Étoilés et reconnus, ces Chefs prennent donc le risque de voir leurs candidats partir avant ceux de leurs collègues et de se voir remettre le titre de moins bon des juges.

Mais le risque en vaut la chandelle. Et pour cause : ces émissions donnent une monstrueuse visibilité à ces Chefs de talent qui sont aujourd'hui de réelles Stars des réseaux sociaux. Les périodes de diffusion du programme ne sont ainsi plus les seules opportunités médiatiques pour eux.

Ils sont les représentants de communautés extrêmement fortes qui les suivent sur Instagram et soutiennent leur travail en dehors de l'émission. Hélène Darroze cumule ainsi une audience de 248 000 abonnés, Jean-François Piège en compte 321 000, Michel Sarran 65 000 tandis que Philippe Etchebest en comptabilise 244 000.

Cette forte médiatisation est donc une aubaine pour ces Chefs qui peuvent s'y appuyer pour élargir leurs champs d'actions. Nombreux sont les Chefs médiatisés à sortir de leurs cuisines et de leur statut d'étoilé pour se lancer dans de nouveaux projets. « Paul Bocuse a été le premier à dire aux chefs : ”Sortez de votre cuisine et devenez entrepreneurs !” » nous dit Thierry Marx qui a suivi ces conseils à la lettre. L'ancien jury de Top Chef est à la tête d'un véritable empire de la food. Il compte à son actif deux restaurants, dont l'un est doublement étoilé, une agence de conseil, une dizaine de boulangeries-­sandwicheries et un fast-good. Ajouté à cela, le Chef met en place de nombreux partenariats avec des marques (Lustucru, Badoit, Savéol ou encore Feed…). Mais il jouit également de sa notoriété pour le bien commun et a monté des écoles de cuisine pour les personnes éloignées de l’emploi. Et Thierry Marx n'est pas un ovni du secteur. 

La starification des talents de la cuisine a participé à la valorisation du statut de Chef mais aussi et surtout à celle des métiers de bouche plus largement. Le Chef n'est alors plus le relais ludique des livres de cuisine, il devient le reflet du métier de cuisinier et est par là-même celui qui ouvre les coulisses de la restauration aux Français. 

3. Le Chef ambassadeur des métiers de bouche

La figure du Chef au service de la transformation des représentations du métier : de la tâche ménagère à un art difficilement atteignable

C’est une ouverture sur les métiers de bouche que proposent ces émissions culinaires et qu'incarnent les Chefs. Nous sommes bien loin du cuisiner qui récite et effectue des recettes en toute tranquillité devant les caméras comme c'était le cas au XXème siècle.

Les Chefs sont aujourd'hui représentés au sein d'un contexte plus proche de leur quotidien professionnel. Le spectateur entre grâce à Top Chef et à bien d'autres émissions de ce type, au sein d'une atmosphère proche de celles des cuisines d'un restaurant. On y aperçoit aisément la forte hiérarchisation propre à ces métiers - les Chefs stars reflétant alors le rôle du chef de brigade et les Chefs en devenir les commis - mais aussi les difficultés que rencontrent les praticiens du secteur. Entre stress en cuisine, tensions dans les équipes et fatigue accumulée, rien n'est caché au spectateur sur la dureté du métier.

Cela participe à modifier la représentation de la profession. On passe d'une exposition de la cuisine comme tâche ménagère à celle d'un artLa ménagère de moins de 50 ans que visaient les émissions telle qu'Art et magie de la cuisine est bien loin (nous ne nous pencherons pas ici sur l'anachronisme de ce concept marketing). La gastronomie n'est pas représentée au sein des concours télévisuels comme une activité à effectuer chez soi. Elle se conçoit désormais comme un savoir-faire complexe qui demande du talent mais aussi et surtout une intense formation.

Aujourd'hui, une distinction culturelle est faite entre cuisine et gastronomie et est figurée par les Chefs. La cuisine n'est en effet pas totalement absente des grilles de programme, elle trouve sa place au seins d'émissions tel qu’Un dîner presque parfait, cette compétition de cuisine entre amateurs qui s’invitent à dîner les uns chez les autres pendant une semaine diffusée sur W9. Ce que présentent les formats comme Top Chef, c'est la gastronomie française. Et ce que cette distinction apprend aux spectateurs, c'est que si la cuisine du quotidien demande de l’application, de la minutie et de l'entraînement, la gastronomie, elle, ne peut se passer de formation solide et exigeante.

La télévision et les Chefs créateurs de vocations

Ce ne sont donc plus les recettes sur lesquelles se focalisent ces émissions, mais sur les talents, ceux d'aujourd'hui et ceux de demain. L'incarnation de ces derniers par des personnages construits et complexes est alors indispensable parce que créatrice de vocation. Le téléspectateur, en voyant un jeune travailler pour réussir, peut ainsi se dire "pourquoi pas moi ?", tandis que le jeune talentueux peut se poser la même question en levant les yeux vers ses mentors.

En devenant des personnages à part entière les Chefs étoilés et ceux en devenir donnent la possibilité aux spectateurs de s'identifier à eux. La répétition de termes techniques permet, quant à elle, de donner aux internautes l'illusion d'entrer quelque peu dans les secrets de la profession et donc de s'y envisager une place. "Tout le monde sait désormais ce que signifie le terme 'snacker'", nous dit Olivier Roger.

Alors les vocations ne se font pas attendre ! Depuis quelques années maintenant, les écoles de cuisine témoignent être prises d’assaut et sont nombreuses à évoquer un «effet Top Chef». Qui sera le prochain grand pâtissier ? (France 2) ou encore Le meilleur pâtissier de France (M6) ont quant à elles alimenté une «demande très accentuée en pâtisserie», souligne l’école parisienne Ferrandi. L’Atelier des chefs, l'un des leaders du marché, enregistre de son côté une énorme ascension et déclare qu'entre 2005 et 2012, le nombre de participants a été multiplié par 25.

Conclusion

Les grands Chefs et la gastronomie ont toujours eu leur place à la télévision. La food passionne les Français qui ne se lassent pas de consommer des formats dédiés au sujet. Pour autant, les émissions ont fortement évolué depuis les débuts de la TV. La représentation des Chefs a elle aussi été transformée avec les années. Jusqu'aux années 2000, on se situait dans une relation verticale où le Chef détenteur du savoir, transmettait des conseils pratiques à ses téléspectateurs que l'on attendait plutôt majoritairement féminins. Avec l'arrivée de Oui Chef et de Cyril Lignac la tendance s'est transformée et la médiatisation des Chefs n'a ensuite plus été la même.

Les émissions comme Top Chef  participent à la spectacularisation de la cuisine et à la starification des Chefs. Ces derniers se placent ainsi comme une porte d'entrée vers les cuisines des restaurants. Il présente la difficulté d'un métier et transforme ainsi la représentation que la plupart des Français s'en faisaient : d'une cuisine du quotidien on passe à une gastronomie définit comme un art. Ces émissions s'envisagent alors comme des créatrices de vocation pour des jeunes ou moins jeunes qui s'identifient aux Chefs étoilés et aux candidats en compétition. 

Les 13 toilettes de restaurants les plus inspirantes pour parfaire l'expérience client

Selon un sondage réalisé par Opinion Way pour La Fourchette, 45% des Français estiment qu'un bon restaurant se définit en premier lieu par sa convivialité. Ce n'est donc pas simplement une cuisine de qualité que recherchent les clients lorsqu'ils mangent en dehors de chez eux, ils cherchent avant tout à vivre une expérience unique, à se rendre dans un lieu à l'atmosphère particulière pour passer un bon moment. Mais comment améliorer ce moment que les clients vivent au sein de son établissement ? Comment le rendre unique de sorte à inciter sa clientèle à revenir et à la fidéliser ? Pour répondre à cette question, nombreux sont les restaurateurs à chercher des concepts avant d'ouvrir un établissement. Et pour cause : se démarquer de sa concurrence et sortir du lot en proposant à ses visiteurs un moment unique permet d'attirer les curieux et d'augmenter son nombre de visiteurs. Cela permet également de gagner en visibilité : les journalistes et influenceurs que vous souhaiteriez voir dans votre restaurant reçoivent des dizaines de propositions par jour. Noyés sous les sollicitations, ils sont plus enclins à se pencher sur un projet novateur que sur un établissement au concept identique à de nombreux autres.

Pour s'en convaincre, il suffit de prendre l'exemple de 3 pizzerias à succès ayant ouvert ces derniers mois dans Paris : Pizzou est une pizzeria 100% française, La Félicita se définit comme le plus grand restaurant d'Europe tandis que Magnà, qui a ouvert ses portes en janvier 2019, propose des pizzas... roulées ! Alors, si chacun de ces lieux a fortement fait parler de lui dans les médias ces derniers mois c'est grâce à leurs caractères uniques... En d'autres termes grâce à leur concept. Aucun doute alors : créer une identité forte à son restaurant aide à la construction de sa popularité.

Mais comment trouver l'idée qui fera la différence ? Tout ne repose pas nécessairement sur les produits et les plats proposés à sa carte. Le lieu et le décor d'un établissement peuvent par exemple être le moyen de se démarquer de sa concurrence. Dans cette mouvance émerge une tendance pour le moins étonnante depuis quelques années maintenant : les toilettes atypiques. Ces lieux d'aisance où le client se rend souvent sans avoir la moindre attente est en effet un excellent moyen de faire la différence. Pourquoi ? Parce qu'un lieu aussi banal et convenu que les toilettes ne peut qu'agréablement surprendre s'il est remarquable.

Avoir pensé l'expérience client jusqu'à leur passage aux toilettes est gage à leurs yeux d'un projet abouti et réfléchi. Certaines entreprises l'ont bien compris. C'est le cas de Trône, une start-up hébergée à Station F qui s'est spécialisée dans la confection de toilettes originales et qui a pour cela remporté plusieurs prix de l'innovation (Figaro et WeWork). La jeune pousse se donne en effet pour mission de faire de ces lieux anodins des endroits uniques au monde. En d'autres termes, Trône rend expérientiel le passage des clients aux toilettes.

Mais alors, pourquoi et comment rendre les toilettes de son restaurant uniques ? Comment transformer cet objet domestique à l'apparence pour le moins banal, le plus souvent blanc en porcelaine, en un phénomène mémorable pour sa clientèle ? Voici les toilettes de 13 restaurants inspirants qui ont misé sur ce lieu d'aisance pour améliorer l'expérience de leurs clients.

FAIRE ENTRER SES CLIENTS DANS SON UNIVERS

Créer un lieu unique en son genre est un excellent moyen pour attirer les curieux et augmenter sa clientèle. Les clients sont ravis d'entrer dans un univers étonnant. Lorsque le pari est réussi, le restaurant devient alors pour eux un espace placé en dehors du quotidien, un lieu de détente où les soucis sont laissés de côté. Pour y parvenir, aucun détail ne doit être laissé au hasard : du mobilier placé autour des tables jusqu'aux toilettes de son établissement, tout doit être réfléchi.

Car finalement, créer des toilettes dans la même tonalité que l'univers de son restaurant c'est empêcher le client de sortir de l'expérience qu'on lui propose. C'est transformer les portes du restaurant en une entrée dans un espace-temps différent dont on ne peut sortir qu'en quittant le lieu. Travailler les toilettes de son restaurant, c'est donc participer à la transformation de son établissement en un véritable espace, un univers unique aux codes spécifiques.

Enfin, c'est aussi prouver à son client que l'on a abouti son projet et pensé aux moindres détails. Chaque lieu raconte une histoire et les toilettes participent ainsi à cette histoire qui se tisse au travers du décor instauré.

1. Sketch London : le précurseur des toilettes inoubliables

Sketch-London, le restaurant-concept londonien ouvert en 2003 par Mourad Mazzouz et Pierre Gagnaire, est pour le moins étonnant. L'ambition de ses créateurs était de concevoir un espace qui marie art et gastronomie dans une atmosphère baroque et loufoque. Pour cela, le moindre détail est réfléchi dans ce restaurant hors du commun : le rose teintant la plupart des meubles et des décors, les tapis verts reproduisant une prairie verdoyante et les dessins de l'artiste britannique David Shrigley tapissant les murs transportent le client jusque dans un monde enchanté à la fois girly et un peu fou.

Les créateurs ont pensé à tout pour faire voyager les visiteurs du restaurant au sein de leur univers qui ressemble quelque peu à celui de l'oeuvre de Lewis Caroll. Chez Sketch, il n'existe ainsi pas d'espace neutre. L'expérience client a été pensée jusqu'au bout et les toilettes n'ont ainsi pas été laissées de côté. Ici, pour faire ses besoins, on entre dans des œufs individuels colorés : un cocon gage de tranquillité et d'introspection qui a inspiré les créateurs de la start-up Trône.

2. Le Meurice - les plus technologiques

Le Meurice, le restaurant étoilé d'Alain Ducasse, est lui aussi un parfait exemple de réussite de création d'un univers. Lorsque l'on pénètre dans ce lieu hors norme, une évidence s'impose : il s'agit d'un espace luxueux et remarquable où il est difficile de poser son regard tant les détails se multiplient. Inspirée du Salon de la Paix du château de Versailles, la salle du restaurant se démarque par son raffinement classique : miroirs anciens, lustres en cristal, bronzes, marbres et fresques sont imposants.

Mais en 2016 le très grand architecte Philippe Starck y a mis son grain de sel et a décidé de casser les codes de cet établissement à la beauté traditionnelle en y insérant des touches de modernité. Dorures et mobilier d'époque se mêlent ainsi désormais aux matériaux et objets contemporains.  Le visiteur se retrouve baladé entre deux époques qui se marient merveilleusement bien. Les toilettes font elles aussi partie du voyage : marbrées, luxeuses et soignées elles font pour autant voyager dans une autre époque grâce à son équipement high-tech. Au Meurice les toilettes sont en effet équipées de technologies japonisantes : lunettes qui s'ouvrent automatiquement, jets d'eau intégrés... Le moderne et le traditionnel se mêlent donc avec brio jusqu'au petit coin.

3. Astair - les plus épurées

Astair c'est la nouvelle brasserie chic située Passage des Panoramas à Paris. Avec le mot "brasserie" arrivent souvent les termes "classiques" et "traditionnels". Pourtant, si Astair propose bien les grands classiques de la cuisine française, son Chef triplement étoilé Gilles Goujon a tout de même voulu en casser les codes et les mêler à la modernité.

Photo : Vincent Leroux

C'est à l'imagination du très grand Tristan Auer que l'on doit le décor de ce lieu d'exception. Ensemble, les créateurs ont souhaité faire d'Astair une ode au dîner festif des années 20. Ils ont voulu, disent-ils sur leur site, "redonner envie aux Parisiens d'aller manger des escargots en tenue de soirée, un cocktail à la main sur fond de jazz"

Les toilettes du lieu participent elles aussi à la poursuite de cette ambition et se caractérisent par leur charme unique. Pour ce faire, l'architecte a fait appel à la start-up Trône et lui a demandé de lui créer un modèle de toilette unique en son genre. 

PORTER SES VALEURS JUSQUE DANS SES TOILETTES

Certains lieux se créent autour d'une identité forte. Ils se définissent alors ou bien par le regard que leurs créateurs posent sur le monde ou bien comme des objets uniques en leur genre. Dans ces deux cas, le discours porté sur l'établissement est essentiel mais ne doit pas entrer en contradiction avec l'expérience que le client vit lorsqu'il s'y rend. Or, nous allons le voir, les toilettes peuvent tout à fait participer à l'affirmation d'un discours. Plusieurs restaurants ont en effet réussi à faire de ces espaces de soulagement des preuves supplémentaires de la crédibilité de leur projet.

4. Le MOB HÔTEL - les plus philosophiques

Le MOB HÔTEL, le dernier bijou pensé par le créateur du Mama Shelter, se définit non pas comme un hôtel-restaurant mais comme un mouvement. C'est un "lieu de vie (qui réunit un hôtel, un restaurant mais aussi de nombreux espaces prêts à accueillir une programmation culturelle riche) polymorphe pensé comme une oasis pour nomades curieux". Un espace qui valorise une éthique particulière (le bio et les circuits courts) mais qui assure aussi un certain regard sur le monde et notamment sur la culture. Le MOB se présente ainsi comme un lieu d'élévation, un lieu d'éducation et de réflexion sur les nouveaux paradigmes culturels.Dans les couloirs du MOB on peut alors observer des tableaux reproduisant le visage de Karl Marx, lire des inscriptions loufoques sur les murs, consulter l'un des quelques 7 000 livres de leur bibliothèque... Mais l'expérience ne s'arrête pas et se prolonge lorsque l'on se rend aux toilettes où l'on peut entendre des récitals de philosophie tout en contemplant ces mêmes étranges inscriptions que l'on observe partout dans l'hôtel. Eh oui, on fait ici ses besoins en compagnie de philosophes dont les mots sont diffusés au travers d'enceintes situées dans la pièce. Les toilettes ne sont pas prises à la légère au MOB où l'on considère qu'elles sont un lieu propice à la réflexion. Pour en convaincre ses visiteurs, l'hôtel-restaurant met à disposition le magazine FLUSH dont le sous-titre n'est autre que : "toilettes, culture et société", et convie même lors de certaines soirées une dame-pipi tireuse de bonne aventure.

5. La Félicità - les plus psychédéliques

La Felicità, le dernier né parisien du groupe Big Mamma, se définit comme le "plus grand restaurant d'Europe". Et pour cause, ce projet XXL réserve 1000 places assises à ses visiteurs, et s'étend sur 4 500 m² dont 1 000 m² de terrasse.  Pour répondre à ce flot de clients attendus mais aussi pour démontrer l'étendue de son univers, le groupe a demandé à la start-up Trône de lui proposer 8 toilettes aux atmosphères différentes. Cette multitude d'ambiances permet ainsi aux clients de vivre une expérience différente à chacun de leur passage au petit coin à la Félicità...

6. Le dernier bar - les plus geeks et ludiques

Le dernier bar, ou dernier bar avant la fin du monde, est le bar le plus geekos de Paris et de Lille. Celui où les fans de Star Wars, Marvels ou encore du Seigneur des anneaux se rendent pour siroter un Sakura ou un Pan Galactic. Bref, Le dernier bar est sans aucun doute the place to geek pour les Lillois et les Parisiens.Pour que l'expérience soit totale et pour ne pas pénaliser les buveurs de bière dans l'obligation de se rendre aux toilettes régulièrement, les créateurs du bar ont mis en place un système ingénieux : les pissotières et les toilettes y sont équipées d'écrans diffusant un jeu vidéo. Si les filles jouent à l'aide d'une manette mise à disposition, les pissotières sont elles équipées de capteurs qui guident le jeu en fonction du flux des garçons...

7. Absurde Imposture - les plus festives

A l'Absurde Imposture, ce bar situé dans le 18ème arrondissement de Paris, la bière coule à flot et la fête bat son plein. Pour prolonger cette ambiance festive et ne pas casser l'ambiance de ceux qui se ruent aux toilettes pour se soulager, les gérants y ont installé une boule à facettes. On peut donc dire que la fête est à l'honneur partout dans ce bar.

8. La Mutinerie - les plus engagées

La Mutinerie est un bar, un lieu festif, mais aussi et surtout un espace culturel et politique de lutte contre les oppressions faites aux personnes queers. Et pour cause : c'est l'un des lieux féministes les plus emblématiques de Paris où l'on peut se rendre pour trouver de la documentation féministe, assister à des ateliers mensuels et faire la fête dans un lieu proche de ses idéaux... Alors, c'est en toute logique que l'on peur trouver à la Mutinerie les uniques toilettes non genrées de Paris. Ici, pas de classiques pictogrammes "femme" et "homme" sur les portes du petit coin, mais un dessin représentant une personne mixte, portant une jupe d'un côté et un pantalon de l'autre. Mieux encore, si un urinoir est bien mis à disposition dans le bar, il est spécifié à l'aide d'une affiche que les femmes aussi peuvent l'utiliser. Un dessin explique cela très clairement : il suffit qu'elles demandent un verre au bar, qu'elles fassent leurs besoins dedans, et qu'elles les déversent dans l'urinoir. Ces deux panneaux très simples permettent à La Mutinerie d'affirmer son respect pour la diversité des identités et de renforcer son image féministe auprès de ses visiteurs.

FAIRE RIRE SA CLIENTÈLE : LA MEILLEURE DES ARMES DE FIDÉLISATION

L'humour est l'une des armes les plus convaincantes pour fidéliser une clientèle. Certains restaurants l'ont bien compris et en usent au quotidien dans leur stratégie de communication. Si les réseaux sociaux des restaurants sont d'excellents canaux pour faire rire sa communauté, il n'en est pas moins que la promesse d'une atmosphère détendue doit être tenue une fois sur place. Plusieurs établissements ont ainsi parié sur leurs toilettes pour faire sourire leurs visiteurs.

9. Belushi's - les plus anti-Trump

Le Belushi's est une auberge de jeunesse anglo-saxone à l'atmosphère très décontractée. Ici, les matchs de billard ou de ping-pong ponctuent les verres entre amis. Mais ce bar est aujourd'hui presque plus connu pour ses toilettes pour le moins étonnantes que pour ce qu'il offre à sa carte. Et pour cause ! Ses urinoirs ont de quoi attirer les curieux : ils sont inspirés par le “Tong and lips’” du groupe de rock The Rolling Stones.Ces toilettes sont l'oeuvre de l’artiste néerlandaise Meike van Schijndel. Ce n'est qu'il y a quelques années, en pleine campagne présidentielle américaine, que le minois de Donald Trump est venu la compléter grâce à l'aide de deux artistes californiens.

10. Maison burger - les plus conviviales

A la Maison Burger le partage et la convivialité sont les maîtres-mots. Et l'enseigne le prouve à ses clients jusque dans ses toilettes : chez eux, il est possible d'aller aux toilettes en duo et même de laisser un mot doux à la / aux personne(s) suivantes. 

Les clients s'en donnent à cœur joie et partagent allègrement leurs œuvres sur les réseaux sociaux. La preuve en est : même Guillaume Canet a visiblement été convaincu par la proposition.

11. OberMamma - les plus voyeuristes

Les créateurs d'OberMamma, l'une des adresses du Groupe Big Mamma, ont visiblement de l'humour et les visiteurs des toilettes du restaurant s'en rendent très vite compte. Le restaurant a en effet mis en place des toilettes aux vitres sans teint, ce qui signifie que la personne faisant ses besoins voit tout ce qu'il se passe à l'extérieur, mais que les personnes situées en dehors des toilettes voient, elles, une vitre noire. De quoi mettre mal à l'aise plus d'un client...  Mais aussi d'en faire rire de nombreux !

RENDRE LES TOILETTES MÉDIATIQUES

Certains restaurants vont encore plus loin pour faire parler d'eux : ils créent ces espaces atypiques qui attirent les clients et les incitent à en faire la promotion sur les réseaux sociaux.

12. PNY - les plus photographiées

Le célèbre restaurant de burgers PNY a ainsi transformé ses toilettes en un espace de selfies. Le fondateur du restaurant nous expliquait en effet que ce sont les néons verts et roses disposés dans les toilettes qui ont dans un premier temps poussé les clients à se prendre en photo et à les diffuser sur les réseaux sociaux.

Mais c'est surtout la communication du restaurant qui a accéléré le processus et qui a fait de ce lieu un véritable phénomène social. PNY relaie en effet systématiquement ces photos sur son compte Instagram. Le restaurant a même créé le hashtag #mercreditoilettes pour l'occasion, ce qui lui permet de retrouver rapidement les personnes qui publient leur portrait sur Instagram sans taguer le restaurant. Enfin, dernière bonne idée de PNY : l'impression de certains des meilleurs clichés pour les afficher dans les toilettes. Cela pousse les internautes à se photographier dans l'espoir de se retrouver sur les murs de leur restaurant préféré.

13. Ma Cocotte - les plus immaculées

Chez Ma Cocotte ce ne sont pas des néons qui attirent l’œil et la caméra des clients, mais la pureté qui se dégage de la décoration. Un blanc immaculé a spécialement été pensé pour permettre à tous les photographes en herbe de tirer leur portrait facilement. 

Là encore, le restaurant profite de ce contenu créé par sa clientèle pour le relayer sur les réseaux sociaux. Il lui arrive lui-même de poster des photos de ce lieu monochrome et de le relayer sur son compte Instagram.

CONCLUSION

Les toilettes d'un restaurant peuvent ainsi être utilisées comme le prolongement de l'univers créé par les restaurateurs dans leurs établissements. Elles deviennent alors une preuve supplémentaire de l'aboutissement d'un projet, mais aussi un objet de communication à part entière.

Si les deux derniers exemples montrent des toilettes pensées pour être spécifiquement relayées sur les réseaux sociaux, chacun des projets présentés ici permet d'être un appui pour la notoriété de son établissement. Des toilettes originales sont en effet, au même titre que n'importe quel concept, un point d'accroche pour entrer en contact avec de potentiels clients via ses comptes sociaux, mais également avec les journalistes et les influenceurs.

La FoodTech : quelles opportunités pour le secteur de la restauration ?

Du 26 au 30 janvier prochain aura lieu le SIRHA, le salon consacré à l'innovation du secteur de la restauration et de l'hôtellerie. Ce rendez-vous d'ampleur mondiale est l'occasion pour les professionnels des métiers de bouche de découvrir les entreprises qui reconditionnent et réinventent leurs professions.

Cette année - et pour la 3e consécutive, le salon héberge un village startups où 30 jeunes pousses de la FoodTech présenteront leurs innovations.  Et pour cause : fluidifier les process d'approvisionnement ou le staffing, limiter le gaspillage alimentaire ... les outils de la FoodTech soulagent les restaurateurs à bien des égards. La digitalisation de notre monde a fortement bouleversé les habitudes de consommation des clients qui ressemblent de moins en moins à ceux de la génération précédente. Ils ont aujourd'hui de nouvelles exigences, de nouvelles attentes qui obligent les restaurateurs à s'adapter et à repenser leurs modes de fonctionnement.

La FoodTech et les innovations qu'elle amène se placent alors comme une réponse aux nouveaux enjeux de la restauration, mais aussi comme des opportunités pour les restaurateurs.

Mais quelles sont ces opportunités ? Quel est en France l'état de la FoodTech mise au service du secteur de la restauration ? Réponses en chiffres avec Malou.

Portraits des 5 journalistes gastronomiques français les plus influents

A l'heure du digital, des blogs et des réseaux sociaux, il n'est pas rare d'entendre que tout le monde peut se faire journaliste. Nombreux sont en effet les influenceurs ou blogueurs qui créent du contenu de qualité et qui le diffusent auprès d'une population réceptive et engagée. Pourtant blogueurs, influenceurs et journalistes entretiennent des rôles différents au sein de notre société et si journalistes et blogueurs spécialisés dans la food abordent les mêmes sujets, leurs méthodes de travail et la réception de leurs contenus ne sont pour autant pas les mêmes. Les influenceurs et les blogueurs communiquent en leur nom et diffusent leur contenu au sein de supports médiatiques qu'ils ont créés. Les journalistes, eux, s'expriment au travers d'un média pour lequel ils travaillent et dont ils doivent respecter les valeurs et la ligne éditoriale. La plume journalistique se doit par ailleurs d'être neutre et objective (comme l'indique la Charte d'Ethique Professionnelle des Journalistes rédigée par le Syndicat National des Journalistes), tandis que celle de l'influenceur peut prendre le visage de son auteur et faire vagabonder le lecteur au sein de l'intimité de ce dernier.

Cette différence est fondatrice des relations que ces acteurs médiatiques entretiennent avec leurs lecteurs : les blogueurs et influenceurs nourrissent des relations de confiance avec leurs audiences qui s'identifient souvent à eux, tandis que les journalistes entretiennent une certaine distance afin d'incarner un rôle de prescripteur. En résumé, le journaliste détient un discours de vérité, d'expert, tandis que le blogueur incarne son propos et place son argumentation du côté de l'expérience, de la subjectivité assumée.

Avoir le soutien de ces différents acteurs n'apporte ainsi pas la même valeur aux restaurants. Les blogueurs et influenceurs font bénéficier de leur proximité et donnent une forte visibilité aux établissements qui travaillent à leurs côtés. Les journalistes, eux, permettent de fortement crédibiliser le restaurant et de lui faire gagner en notoriété.

Pour autant, certains journalistes ont réussi à se forger une réputation telle qu'ils endossent ces deux rôles. Devenus de réelles personnalités médiatiques, ils entretiennent des relations privilégiées avec des lecteurs qui lisent leur contenu tout autant pour le nom de leur auteur que pour celui du média dans lequel ils s'ancrent. Inviter l'un de ces journalistes au sein de son restaurant et réussir à le convaincre de la qualité de sa cuisine et de son projet permet donc à son établissement de gagner fortement en visibilité mais également en notoriété.

Alors, qui sont aujourd'hui ces journalistes-star qui mettent les Français en appétit et leurs conseillent les meilleures tables ? Quels sont leurs parcours ? Où travaillent-ils aujourd'hui ?

Voici les portraits des 5 journalistes gastronomiques les plus réputés du moment.

1.François Simon, dit Simon Says

Sa particularité : un critique incognito qui préfère les petits bouis-bouis aux grandes tables

Rares sont ceux qui mettent un visage sur ce nom pourtant célèbre en France. Et pour cause, François Simon est l'un des rares journalistes gastronomiques à encore travailler dans l'anonymat : "J’ai toujours veillé à mon incognito et à mon indépendance..." a-t-il ainsi déclaré à Welcome to The Jungle en octobre dernier.

Pourquoi ? François Simon tient à vivre la même visite que celle de ses lecteurs et à mettre sur papier l'expérience que les clients pourront vivre s'ils se rendent au sein du restaurant dont il fait la critique. Alors, pour ne pas être repéré par ses hôtes il n'a jamais montré son visage et il met en place des stratagèmes pour conserver son anonymat. "Au début je notais tout, tout de suite... mais je me suis rendu compte que j'étais vite repéré (rires). Alors je me suis mis à prendre des livres avec moi : ça me permettait de faire croire que je ne prêtais aucune attention à la nourriture, mais aussi d’annoter dans les marges." (interview accordée à Welcome To The Jungle, octobre 2018)

Après 40 ans de carrière, et un nombre incalculable de restaurants à son actif, François Simon est bien entendu parfois reconnu par les restaurateurs. Dans ce cas, ces expériences sont pour lui faussées et n'ont pas la même saveur. Alors il privilégie aujourd'hui bistrots et restaurants étrangers dans lesquels il a moins de chance d'être repéré.

Son parcours

François Simon a mené des études de droit avant de devenir permanencier au sein de la rédaction du quotidien Presse-Océan. C'est donc loin du bruit des assiettes que le célèbre critique gastronomique a fait ses débuts dans le journalisme, ce qui n'avait alors rien de surprenant pour son entourage, car la gastronomie n'a jamais été une évidence pour lui. Il était plutôt "pizza et coca" que grandes tables lorsque le très réputé Christian Millau, fondateur du fameux guide Gault et Millau, l'a contacté pour travailler à ses côtés. C'est là-bas qu'il s'est formé aux plaisirs de la table. Là-bas aussi qu'il a aiguisé sa plume et qu'il a appris à peser ses mots avec parcimonie : "Je sais que je suis très critique et que ça peut avoir des effets dévastateurs" déclare le journaliste.

François Simon a ensuite voyagé au sein de plusieurs rédactions dans lesquelles il a occupé des postes à responsabilités : rédacteur en chef "Cuisine et Vins de France" du groupe Marie Claire, co-créateur du Figaroscope (aux côtés de Philippe Villin), rédacteur en Chef puis directeur de la rédaction de ce même média, Grand Reporter au sein du Figaro, Madame Figaro et Figaro magazine... font ainsi partie des titres à son palmarès.

Mais il ne s'est pas tenu aux rédactions de presse écrite : le célèbre critique a également travaillé pour la radio et la télévision. Il a ainsi été à la tête de la "Chronique de François Simon" sur Direct 8 ou encore de chroniques estivales au sein de l'émission 28 Minutes d'Arte.

Dans quels médias travaille-t-il aujourd'hui ?

Aujourd'hui, le journaliste collabore au sein de nombreux titres tels que GQ, Vogue Paris ou encore Le Figaro. Il s'attache en somme surtout à "snacker", dit-il : c'est à dire qu'il développe ses compétences au sein de médias très variés. Il a ainsi créé son blog, Simon Says, qui a reçu le prix du meilleur blog de l'année en 2008 ; il a également lancé un compte Instagram, simonsaysfr, qui compte plus de 15 000 abonnés, ou encore produit une série de podcasts, "J'ai faim", en collaboration avec MyLittleParis (dont nous vous parlions dans cet article)...

François Simon considère en réalité que l'exercice de longue critique littéraire pour lequel il a été formé et qui l'a fait tomber amoureux de son métier "n'existe plus et n'a plus d'intérêt". Il participe donc à le réinventer et à lui donner sa place au sein d'une société qui évolue et dans laquelle la tranquillité de l'habitude n'a plus sa place. "Je veille à être intranquille" déclare-t-il en avouant tout de même qu'il ne s'arrêtera jamais d'écrire ce qu'il aime le plus.

2. Emmanuel Rubin

Emmanuel Rubin journaliste gastronomique au Figaro

Sa particularité : le critique culinaire qui a écrit ses premières critiques sans même en être conscient

Fils de restaurateur, Emmanuel Rubin dit être « né dans les casseroles » et avoir cultivé sa passion pour la cuisine depuis sa plus tendre enfance. Il a appris dans les cuisines de ses parents le goût des bonnes choses mais également le goût de leur analyse. Il a en effet rédigé ses premières critiques culinaires sans même en être conscient : enfant il s'amusait déjà à mettre sur papier ses impressions après dégustation de ses plats. C'est de ce jeu d'enfant qu'est née sa plume précise, aiguisée, redoutée mais aussi et surtout admirée par plus d'un restaurateur.

Car il est aujourd’hui l’un des critiques gastronomiques les plus connus et reconnus de France. Et pour cause : il écrit au sein de certaines des pages les plus lues du pays, Le Figaro et Le Fooding.

Son parcours

Emmanuel Rubin a débuté son parcours scolaire par des études de lettres et de journalisme avant de se tourner vers la critique gastronomique. Journaliste iconique du Figaro, il signe sa première critique pour le titre en 1991, dans la rubrique « Figaroscope », spécialisée dans les recommandations de restaurants.

Depuis, il présente chaque semaine ses bonnes adresses dans le supplément du Figaro où il a côtoyé certains des journalistes les plus talentueux, tel que François Simon, créateur du Figaroscope. Il est aussi animateur TV pour BFM Business et a été directeur éditorial des éditions Jalou, qui ont notamment publiées L’Officiel, Jalouse, L’Optimum, L’Officiel Hommes, L’Officiel Voyages…

Il est par ailleurs connu pour avoir co-fondé l’un des guides culinaires les plus réputés du pays : Le Fooding. Avec d’Alexandre Cammas, ils ont souhaité en 2000 bousculer les codes de la critique gastronomique française et mettre sur le même plan assiette et atmosphère du restaurant. Le nom de la célèbre revue n’est ainsi pas due au hasard : il est la rencontre entre les termes « Food » et « Feeling », et il définit ainsi la découverte d'un restaurant comme une expérience sensorielle mais aussi sociale.  

Dans quels médias écrit-il aujourd’hui

Cela fait maintenant près de 25 ans qu’Emmanuel Rubin écrit au sein des colonnes du Figaro, dont il est devenu une figure iconique. Il anime aussi aux côtés de Karine Vergniol Goûts de Luxeune émission diffusée le week-end sur BFM Business et qui s'intéresse aux lieux les plus branchés de la capitale.

3. Estérelle Payany

Sa particularité : une critique multi-médias passionnée de cuisine végétarienne

Estérelle Payany est un véritable couteau-suisse. Auteure de plus de vingt ouvrages de cuisine, cette passionnée de food est également auteure d'un blog à succès, rédactrice au sein de médias de presse écrite reconnus, chroniqueuse radio et télé... Elle y décrypte toutes les grandes tendances food, mais parle avec plus de passion encore de cuisine végétarienne, dont elle a appris tous les rouages.

Son parcours

Estérelle Payany a effectué des études de lettres qui l'ont menée à travailler dans le secteur du web. Son entrée dans le monde culinaire s'est faite grâce à un simple clic : celui de sa souris et qui a lancé le blog estherkitchen dont elle est l'auteure.

La jeune Estérelle a toujours été passionnée de cuisine : au lieu d’écouter en cours, elle dessinait des desserts et inventait en géométrie des tartes qui faisaient ensuite le bonheur de son frère et sa sœur, écrit-elle dans son blog.

C'est pourtant loin des tables et des cuisines qu'elle a commencé sa vie professionnelle : elle travaillait alors au sein d'un grand groupe international. Alors c'est d'abord sur son blog et dans des ouvrages qu'elle a continué à cultiver sa passion. Mais tout s'est accéléré après la publication d'un premier livre aux éditions Librio, qui l'a menée à être contactée par la rédaction du magazine Elle qui lui a donné sa chance en tant que rédactrice. D'autres rédactions telles que Marmiton et Régal ont ensuite suivi l'exemple du média de presse féminine et lui ont proposé de contribuer au contenu de leurs pages food. Estérelle pouvait alors enfin vivre de sa passion : l'écriture et la cuisine.

Mais son succès médiatique n'a pas éloigné la journaliste de son amour pour les fourneaux : l'année dernière elle a en effet empoché son CAP cuisine et ainsi complété son parcours aussi exemplaire qu'atypique.

Au sein de quels médias travaille-t-elle aujourd'hui ?

Après avoir travaillé pendant 10 ans pour Elle, Estérelle Payany a débuté une activité fructueuse de journaliste indépendante. Elle écrit désormais toutes les semaines au sein des pages Restos de Télérama Sortir, et contribue également au sein des pages de Télérama, du magazine Régal et de 3 étoiles.

Elle a aussi ajouté plusieurs cordes à son arc et intervient régulièrement à la radio dans l’émission « On va déguster » sur France Inter. On a également pu l'apercevoir comme juge au sein de l'émission Un Chef à l'oreille diffusée pendant l'hiver 2017 sur France 2. Plus récemment, c'est sur Netflix en tant qu'ambassadrice française au sein du show "Tout le monde à table" qu'on a pu la voir.

4. François-Régis Gaudry

Sa particularité : le critique culinaire préféré des Français qui lie alimentation et questions sociétales

François-Régis Gaudry est à l'heure actuelle l'un des critiques gastronomiques les plus médiatisés en France. Le journaliste est en effet à la tête de deux des émissions culinaires les plus populaires du moment : l'historique On va déguster sur France Inter, qui réunit chaque dimanche plus d'un million d'auditeurs, et le magazine télévisuel Très Très Bon diffusé sur Paris Première, qui a participé au redressement de la chaîne grâce à l'augmentation progressive de son audience.

C'est aussi un journaliste engagé qui considère que la nourriture est affaire de société. Ses sujets journalistiques mêlent donc toujours gastronomie et débats sociétaux. Comment bien manger, mieux manger, avec un budget restreint ? Comment s'assurer de la qualité et de la provenance de ses produits ? Voilà les questions que traitent le critique qui considère que le journaliste gastronomique doit jouer un rôle précis dans la société pour y trouver sa place« L'alimentation est au cœur de toutes les problématiques sur la mondialisationSommé de s’intéresser à ces questions, le critique gastronomique dépasse la dimension gustative, donc la futilité. » a déclaré le chroniqueur à L'Obs.

François-Régis Gaudry s'intéresse ainsi tout autant aux grandes tables qu'aux meilleurs sandwichs jambon-beurre du pays. Mais c'est aussi loin des tables que le journaliste passe du temps : il part en effet régulièrement à la rencontre de petits producteurs français qu'il s'attache à mettre en avant et à revaloriser aux yeux de ses lecteurs ou spectateurs, et c'est certainement l'une des missions qui le passionnent le plus. « Les engagés, les sentinelles du terroir m’émeuvent, avoue Gaudry à l'ObsTrès isolés, ces cabossés de la vie habités par leur passion sont les locomotives des nouvelles générations, celles qui veulent croire à une meilleure alimentation. ».

Son parcours

« Chez moi, on débattait dès le petit déjeuner de ce qu’on mangerait au déjeuner, et dès le déjeuner de ce qu’on avalerait au dîner ». François-Régis Gaudry a appris dès petit à apprécier les bonnes choses. Le journaliste, revenant sur les origines de son amour de la cuisine, déclare que c'est sa mère qui lui a inculqué le goût des "produits de la terre", tandis que son père lui aurait fait parcourir la France pour découvrir les meilleures adresses du Michelin.

L'art de l'écriture, c'est sur les bancs de SciencesPo qu'il l'a cultivé. C'est en stage pendant son cursus scolaire qu'il a d'abord fait ses premiers pas au sein de l'un des plus célèbres médias spécialisés de France : le Guide du Routard. Il voyage grâce à lui au sein de nombreux pays dans lesquels il apprécie les cultures culinaires et les meilleures tables. Il contribue alors à la réactualisation de plusieurs titres et rédige ses premières critiques gastronomiques.

C'est ensuite au Fooding qu'il fait grandir sa plume. Il y a fait ses preuves dès les premières années du titre avant d'entrer à la rédaction de L'Express où il prend en charge les pages "Saveurs". Il deviendra ensuite critique gastronomique du titre, puis rédacteur en chef adjoint et enfin Grand Reporter.

Son parcours est pourtant loin de se restreindre à la presse écrite. Il fait dans un premier temps ses preuves au sein d'Europe 1 où il anime une chronique "Saveurs et consommation" tous les jours de la semaine. Mais sa consécration se fera sur France Inter où on lui propose d'animer le temps d'un été une émission gastronomique, On va déguster, qui, forte de son succès, sera installée de façon hebdomadaire sur la grille de France Inter quelques années plus tard et diffusée tous les dimanches midis.

Le succès de cette émission, qui bat régulièrement des records d'audience, mène naturellement François-Régis Gaudry a passé de la radio au média préféré des Français, la télévision, pour parler cuisine et bons produits au plus grand nombre.

Au sein de quels médias travaille-t-il aujourd'hui ?

François-Régis Gaudry passe toujours au peigne fin certaines des plus belles adresses de Paris au sein de l'Express.

Il est également à la tête d'On va déguster sur France Inter où il parle gastronomie et cuisine du terroir aux côtés d'invités divers (grands Chefs, jeunes talents, petits producteurs, cinéastes... y défilent chaque dimanche). Il est accompagné de nombreux chroniqueurs qui se donnent le mot tels qu'Elvira Masson, Dominique Hutin ou encore Estérelle Payany.

Il présente également toujours son émission télévisuelle Très Très Bon sur laquelle il partage avec ses téléspectateurs les bonnes adresses de ses chroniqueurs. Elvira Masson y détecte ainsi les lieux où se rendre pour les douceurs salées, Mina Soundiram présente les adresses street-food, Valentine Oudard fait découvrir les bouis-bouis parisiens tandis que Philippine Darblay se rend dans les marchés...

5. Raphaële Marchal

Sa particularité : la blogueuse foodie soutenue par les plus grands

Raphaële Marchal a débuté avec la création de son blog avant d'être propulsée sur le devant de la scène médiatique culinaire française. Soutenue par les plus grands, tels que François Simon, elle a réussi à s'imposer au sein de médias de renom.

Son parcours

La cuisine a toujours été une obsession pour Raphaële Marchal. Après quelques tentatives au cœur des cuisines de plusieurs restaurants, celle qui deviendra par la suite blogueuse s'est rendue compte qu'elle était "plus fascinée par les gestes et les histoires des cuisiniers que par son propre fouet." (blog Raphaële Marchal).

Elle a donc créé le blog En Rang d'Oignons qui a rencontré un succès immédiat et a été élu meilleur blog gastronomique de l'année 2014 par les Golden Blog Awards. Cette consécration marque le début de sa carrière médiatique : dès le lendemain le très célèbre Guide Michelin la contacte pour lui proposer d'écrire pour leur webzine. Puis s'ensuit l'appel de nombreux autres médias de renom dans le secteur de la gastronomie : Fou de Pâtisserie, Fou de Cuisine et même Le Fooding se pressent pour lui proposer une place au sein de leurs pages.

Après les médias de renom, ce sont les critiques gastronomiques eux-mêmes qui la sollicitent pour travailler à leurs côtés. Elle a ainsi par exemple participé à l'émission Paris Dernière du très grand François Simon.

Mais Raphaële Marchal n'oeuvre pas uniquement au sein du secteur médiatique. Elle a également monté son entreprise d'événementiel spécialisée dans la gastronomie. Elle l'a lancée en mars 2015 avec la création d'un premier événement auquel ont répondu une cinquantaine de Chefs de renom tel que Guillaume Sanchez, ancien candidat talentueux de l'émission Top Chef. Fort de ce succès, la jeune foodie s'est lancée dans l'entrepreneuriat et jongle aujourd'hui entre organisation d'événements gastronomiques et écriture.

Au sein de quels médias travaille-t-elle aujourd'hui ?

Aujourd'hui, Raphaële Marchal est pigiste au sein de nombreux médias tels que Fou de Pâtisserie, Fou de Cuisine ou encore C8 et BFM TV. Elle est également gestionnaire d'un compte Instagram qui réunit près de 40 000 abonnés, et rédactrice de son blog lancé en 2014.

Conclusion

François Simon, Esterelle Payany, Emmanuel Rubin, François-Régis Gaudry et Raphaële Marchal nourrissent nos médias français de critiques aux parfums sucrés ou salés. Fortement médiatisés, ils ne sont pour autant pas les seuls à partager leurs bonnes adresses, leurs petits bonheurs gastronomiques ou leurs déceptions culinaires. L’on pourrait également citer les très talentueux Gilles Pudlowski, Mina Soundiram, Sébastien Demorand, Stéphane Méjanès, Périco Légasse, Nathalie Helal, Colette Monsat, Elvira Masson, Valentine Oudard ou encore Philippine Darblay qui ont réussi eux aussi à imposer ces dernières années leurs noms au sein du cercle très restreint de journalistes gastronomiques réputés.

Convaincre ces acteurs médiatiques reconnus à venir déguster sa cuisine, et réussir à les séduire assure à un restaurant une forte hausse de notoriété et de crédibilité. 

Mettre en place une stratégie de relations presse pertinente demande un travail poussé de veille afin de détecter les contacts les plus pertinents pour son établissement. Il est important de trouver les médias les plus intéressants pour son restaurant, mais également les bons interlocuteurs au sein de ces titres.

Nous expliquions par ailleurs que les relations presse sont à penser en binôme avec le marketing d'Influence. Ces deux activités se complètent et permettent d'attirer de nouveaux clients au sein de son restaurant. Les influenceurs et blogueurs sont en effet eux aussi d'excellents collaborateurs. Afin de s'assurer de collaborer avec les bons interlocuteurs, nous partagions dans cet article une liste de conseils pour détecter les faux influenceurs, et dans celui-ci une liste d'influenceurs auxquels se fier pour mettre en place une stratégie de marketing d'Influence pertinente.

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